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J'aurais préférée ne jamais te connaître [PM ]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Sam 21 Avr - 0:39.
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J'aurais préférée ne jamais te connaître
reste dans l'ombre, tu finiras par cacher le soleil

★ noms des participants: Angeline de Fontellane et Hugo J. Hastings
★ statut du sujet: privé
★ date: fin du mois d'août, peu avant la rentrée
★ heure: 15h00
★ météo: Un beau soleil sans aucun nuage
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Allez voir ici
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prélude à la saison 2 "Révolution Française et petits fours"
★ intervention de dominus: Une autre fois peut-être...
★ récompenses: Ce sujet a-t-il été cité au marathon ? A-t-il gagné un golden globe ? //





Dernière édition par Angeline de Fontanelle le Sam 21 Avr - 0:43, édité 1 fois
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Message Posté Sam 21 Avr - 0:40.
Beauxbâtons... Tellement de souvenirs étaient accrochés à cette école. J'avais dû mal à croire que presque trois mois s'étaient écoulés depuis la bataille des gradins. Je n'étais toujours pas guérie. Physiquement, ma jambe allait mieux. Psychologiquement, c'était autre chose. Bien sûr, je ne voulais pas le montrer. Je ne voulais pas qu'on s'apitoie sur mon sort et puis, chacun avait ses propres problèmes. Afin de ne pas sombrer dans la déprime, je sortis de ma chambre pour prendre l'air. Direction les jardins. J'adorais la nature. Changer d'air. Observer les plantes et fleurs parfois étranges. Peut-être qu'un jour, je finirai par créer mes propres graines... Un sourire s'esquissa sur mon visage et je continuai mon chemin. Il n'y avait pas grand monde. Tant mieux. Cela me permettrait de réfléchir à tous ces évènements... dont j'ai participée, bien malgré moi. Un soupir s'échappa de mes lèvres. J'espérais que l'année à venir soit plus calme. C'était mon avant-dernière année. Je ne voulais pas vivre encore un traumatisme.

Mes pensées vagabondèrent vers certaines de mes connaissances dont Olympe. Ma meilleure amie devenue muette lors de cette horreur. Est ce que c'était temporaire ? Définitif ? Je n'en savais rien et je ne pouvais pas faire grand chose. Toute cette histoire me tuait. On était des sorciers... Et personne ne pouvait rien faire pour son mutisme ? C'était tellement ironique... J'avais décidée de sortir afin de me changer les idées mais, visiblement, ça ne marchais pas vraiment. La journée était ensoleillée, il faisait chaud et mon moral était au trente-sixième dessous. J'attirais des regards curieux d'étudiants qui passait par là. Remarque, c'était logique. Ils sont tous habitués à l'Angeline de Fontellane aux idées folles et aux expérimentations totalement saugrenues. Et là, ils voyaient une fille, totalement dépassée par les évènements. Le jour et la nuit en somme.

Je fis apparaître quelques minuscules boules de lumières avec ma baguette. Un enchantement que j'avais appris avec ma mère. Je me mis à les observer comme fascinée. Elles semblaient animées de vie à bouger dans tous les sens, à tournoyer, à m'inonder de leurs couleurs étranges... C'était encore plus beau la nuit même si elles étaient moins étincelantes. Je restai sans rien faire plusieurs minutes avant de faire disparaître ces jolies petites lumières et je me décidai pour une activité plus molduesque si j'ose dire. La lecture. C'était un livre sur les caractéristiques de divers éléments pour les potions. On me l'avait offert pour mon anniversaire. Il était vraiment très intéressant. Chaque ingrédient était détaillé avec les effets qu'il pouvait avoir selon quelques idées de mélanges. Quand on y songe, les potions, ça se rapproche de l'alchimie au final. Rien ne se perd, tout se transforme...

Je me plongeai dans ma lecture avec impatience. J'avais l'impression d'avoir atterri dans un autre monde. Dans mon monde d'invention et de création. Dans l'univers privilégié des De Fontellane. J'étais tellement absorbée par le livre que je faisais abstraction de tout ce qui se passait autour de moi. Erreur fatale. J'entendis un bruissement de feuilles qui me tira de ma rêverie et c'est là que je le vis. Hugo Hastings. L'un des préfets de Beauxbâtons, malheureusement pour moi. Car si je m'entendais très bien avec Olympe, ce n'était pas le cas pour le neuvième année. Cette histoire remonte à quelques temps. De la séduction, un flirt, puis une petite histoire et un arrêt brutal provoqué par moi. Il ne l'a jamais digéré. Il faut dire que ce jour-là, je n'avais pas été d'une douceur exemplaire, bien au contraire. Je l'avais rejeté sans prévenir, sans plus de cérémonie. Comme on se débarrasse d'un objet. Je n'étais pas vraiment dans mon état normal, ce jour là. Et depuis, il avait décidé de me le faire payer au centuple.

Je savais qu'il m'avait vu. Je savais qu'en ce moment même, il devait se dire qu'il avait trouvé son occupation pour la journée et je savais également qu'à la fin de cette journée, je n'irai pas mieux, moralement. Il allait s'occuper de garder mon moral bas, très bas. Il a toujours pris plaisir à me tourmenter. Il sait tellement de trucs sur moi... Quand c'est un ami, c'est cool. Mais quand c'est l'ennemi qui sait un tas de choses, ça devient tout de suite moins intéressant. Je ne fuirais pas. C'était hors de question. Qu'il vienne me torturer psychologiquement si il n'avais que ça à faire.

« La journée était si belle avant que tu débarques, Hastings. Puisqu'il fait beau, tu t'es dis qu'il fallait que tu occupes ton temps à gâcher la mienne ? Félicitation ! Rien que voir ton visage assombri mon humeur...»

Autant commencer la première puisque de toute manière, cette réplique était la première de longues heures d'emmerdes, osons le dire. C'était comme si je me retrouvais face à une série d'épreuves magiques mais sans baguette. Car, j'aurais beau dire tout et n'importe quoi. Il ne partirait pas tant que j'aurais encore la force de sourire. Tout ça pour une rupture qui s'est mal passé... La rancune fait faire des choses terribles, par Merlin.
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Message Posté Lun 23 Avr - 12:43.


Enfin de retour à Beauxbâtons. La noble école avait perdu de son prestige. La guerre avait ravagé les bâtiments, détruisant tout sur leurs passages, ravageant les jardins. Et pas que. Les pertes humaines étaient lourdes. Terriblement. Dans cette putain de guerre, j’avais perdu mon cousin. Maël. Il avait été pris au piège dans l’effondrement des gradins. Ne sachant pas où il se trouvait pendant les combats, je n’ai pu le sauver. Est-ce que j’aurais pu faire quelque chose ? Cette question je me la poserais toute ma vie. Je m’en voulais tellement. Et j’en voulais aussi à l’Organisation qui avait orchestré tout ça, au Ministère qui n’avait pas agi à temps, à mes professeurs incapables de nos protéger. J’en voulais au monde entier. Quelque chose s’était brisé en moi.
Tout l’été je m’étais senti mal, haineux. De la colère parcourrait mes veines comme un poison mortel. J’avais du mal à sourire, à penser à quelque chose de positif. J’étais irritable les trois quarts du temps. Et rien ne s’arrangeait. En arrivant à l’école, j’avais appris qu’Amadeus était à Budapest, qu’il ne reviendrait surement pas cette année. Je n’étais au courant de rien. Mon meilleur ami venait de m’abandonner. Pourquoi ? Il savait que j’avais besoin de lui. Il était un peu mon garde-fou. Mais maintenant j’étais livré à moi-même. Personne ne pourrait me résonner, et les conséquences pourraient être violentes.


Je n’avais rien de prévu aujourd’hui. Rester dans ma chambre ne servirait à rien. Je pensais à mon ancien colocataire, et ça me minait le moral. Je zonais sur mon lit en jean, et rien d’autre. Poke mon lézard s’étirait au soleil dans son vivarium. Parfois je l’enviais, il n’avait rien à faire d’autre. J’avais enfilé un débardeur, me promener torse-nu n’aurait surement pas aidé. Je n’étais pas de bonne humeur. Pour changer. Et quand cela arrivait, ma douleur à l’épaule se réveillait. Pendant la troisième tâche, j’avais été projeté contre les gradins. J’étais tellement tendu, que tous mes muscles se crispaient.
Je sortais de l’école, et me dirigeais vers les jardins. La dernière fois que j’y avais été, c’était avec Selene. Selene. Cette fille me rendait dingue. Je n’arrivais pas à être moi-même avec elle. Un battement de ces cils me transformait. J’en savais peu sur elle, de sa bouche elle ne m’avait rien livré. Mais d’autres l’avaient fait. Pendant l’été j’avais décidé de la retrouver chez elle, en Amérique. Je voulais lui faire une surprise, et c’est moi qui l’avais été. Ma princesse, ma poupée était une star. Une artiste, une chanteuse. Luna. J’avais été sous le choc pendant quelques heures avant de faire demi-tour. Elle m’avait caché une part d’elle alors que je lui donnais tout. Je ne savais pas encore comment j’allais amorcer le sujet avec elle.

Je marchais sans vraiment savoir où j’allais quand un éclat lumineux sur ma gauche attira mon attention. Une boule lumineuse. Non plusieurs. Quelqu’un faisait de la magie et créait ses boules lumineuses. Je fis quelques pas dans cette direction, ma curiosité maladive me l’ordonnant et je découvrais qui en était l’auteur. Angeline de la Fontanelle. Ou mon passe-temps préféré. Pas dans le sens que vous pensez. Cette fille, j’adore l’emmerder. Pour rien au monde je n’arrêterais. Elle a cru qu’elle pourrait sortir avec moi et me larguer. Grave erreur ma jolie. Personne ne laisse tomber Hugo Hastings. Je souriais et avançais franchement vers elle. Bien sûr, elle me repéra. Son expression changea. Elle lança les hostilités d’un ton exaspéré. Je ris doucement. Angeline était persuadé qu’elle arriverait à me clouer le bac. Encore une fois elle se trompait. « Angeline, Angeline, Angeline. Détrompe toi, la journée n’est meilleure que lorsque je te vois. » Je croisais les bras sur ma poitrine, la fixant de mes prunelles azur. « Oh non, n’imagine pas à un seul instant que je puisse te rayer de ma vie. T’emmerder est tellement amusant. » Je pouvais me montrer abjecte. Avec elle, comme avec Olympe. Plus rien ne m’en empêchait. J’en avais rien à faire de toute façon. J’étais préfet, mon image était sauf.




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