pv erandor ⊱ we had to talk about it a long time ago. [PM]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Posté Mer 16 Mai - 20:04.
we had to talk about it a long time ago.
(c)DAIR.LOVELY & ice queen.
★ noms des participants: Erandor H. Volkov-Black & Ezéchiel E. Volkov-Black. ★ statut du sujet: Libre/privé/groupe/one shot/flashback/rêve/défi... ★ date: fin du mois d'Août. ★ heure: fin d'après-midi. ★ météo: Le soleil irradie le ciel de temps en temps. ★ saison: Saison 2. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: EVENT INTERNATIONAL oo1◭ inauguration. ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: prélude à la saison 2. ★ intervention de dominus: No thanks ★ récompenses: nop.
Dernière édition par Ezéchiel E. Volkov-Black le Ven 18 Mai - 9:57, édité 1 fois
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Posté Jeu 17 Mai - 18:33.
Je sens que je vais exploser. Les battements de mon coeur n'arrêtent pas de s'amplifier à chaque minute. Je suis enfoncé dans ma chaise, les mains tremblantes, les jambes incontrôlables. J'ai envie de bouger, de partir de ce foutu siège et de courir. Je dois expulser le surplus d'énergie qui me démange de l'intérieur. Oui, il me bouffe littéralement. J'essaye de respirer, j'essaye de me concentrer sur le stylos que je fais tourner entre mes doigts... rien n'y fait. Même le dynamisme du professeur ne fait pas mouche. Ses paroles ne franchissent pas mes oreilles. Aucun son ne me parvient ou, du moins, je n'entends rien. Je suis bien trop occupé à contrôler ce besoin considérable de me dépenser. Je crois que je vais devenir fou. Mon regard se posent sur chaque bout de la pièce. J'essaye d'attirer mon attention sur quelque chose. Je ne sais pas moi... quelque chose qui ferait disparaître cette hyperactivité de merde. Je toussote. Je bouge sur ma chaise. Je regarde l'heure. Le cours n'est pas prêt d'être terminé. Je me mords la lèvre intérieure en poussant une discrète lamentation. « Tu vas bien Ezé ? » Je tourne distraitement la tête vers mon voisin. Je hoche la tête en signe de réponse et murmure un : « Oui, oui. » Je lui mens sans hésitation. De toute façon, que pouvais-je bien lui répondre ? Le silence retombe et nous n'entendons plus que le professeur qui énonce son cours. Finalement, je cède. « Dis, tu t'ennuie pas trop le cours ? » L'ami se retourne à son tour, un sourire à la commissure des lèvres. « Je m'emmerde. Je sais même pas de quoi il parle et je veux pas savoir. » Je lâche un rire étouffé, mais, apparemment, pas si discret que j'aurais pu l'imaginer. Je déglutis. Les élèves des premiers rangs me regardent et le prof s'est même arrêté dans son discours. Il me regarde avec une expression d'interrogation sur le visage. Tous tremblements ont cessé. « Monsieur Volkov-Black. » Je pince des lèvres. J'aurais voulu m'excuser, mais je sais que je m'enfoncerais encore plus. « Allez donc patienter la fin des cours dans le couloir. Vous pourrez rire comme il vous le plaira. » Bizarrement, je ne me le fais pas dire par deux fois. Je range mes affaires et me lève précipitamment pour aller ouvrir la porte de la classe. Je la referme violemment. Inspiration... je suis dehors. Je m'engouffre dans le couloir adjacent et fonce tout droit vers la rivière. C'est mon lieu préféré. Là où personne ne vient vous emmerder. Là où vous pouvez faire ce que vous voulez sans que personne ne vous voit. Là où la tranquillité ne m'embrouille pas les sens. C'est le seul endroit où je ne me sens pas super-actif. Je me laisse tomber dans l'herbe et étends mes genoux.
L'eau coule doucement. Pourtant, je perçois un murmure permanent. Le sien. C'est décontractant d'être baigné dans un silence naturel. Je pourrai en écrire un poème... Je cligne des yeux. Écrire. C'est la seule chose qui m'aide à m'en sortir. Maintenant que mon frère, Erandor, m'évite quelque peu, je n'ai plus trop envie de me confier à quelqu'un d'autre. Alors, je crache ma rancœur et mes sentiments sur des bouts de parchemins. C'est facile et efficace. Les choses deviennent plus claires dans mon esprit lorsque je les écris. Les mots montent instantanément à la surface comme s'ils étaient une évidence. Un sourire triste et sincère vient naître sur ma bouche. Comment j'en suis arrivé à être expulsé d'un cours ? Il fallait vraiment que j'ai un pois dans la tête. Je ne pouvais pas ignorer le fait que j'étais hyperactif et ne rien faire à propos. Il faut que je me soigne. Ça se soigne ce truc ? J'étais tout seul à entendre ma question et tout seul à devoir y répondre. C'est alors qu'un nom me traversa l'esprit. Erandor. J'aurais du lui en parler plus souvent... quand on était encore lié comme les deux orteils d'un pied. Maintenant, je n'osais plus lui dire le fond de mes pensée lorsque nous nous voyons. Je soupire et me cale sur le sol, les mains dans l'herbe. Cette dernière est humide. Depuis combien de temps suis-je resté assis ici ? Je ne sais pas. Je regarde ma montre. Fin de l'après-midi. Les cours sont terminés. Il faudrait peut-être que je rentre... mais je n'en est pas envie. Reste encore un peu. Je ferme les yeux. Des bruit de pas s'approchent. On vient. Dommage, je commençai à me sentir à l'aise. Les pas se sont arrêtés à mon niveau. Je rouvre les yeux et j'aperçois deux pairs de jambes. Mes yeux remonte jusqu'à la figure de la personne. Je me relève aussitôt, comme stimuler par magie. Tout en m'époussetant le bas de ma chemise, je lui lance : « Salut Erandor. » Je ne veux pas paraître irrespectueux et bouffon en sa présence. Et je ne suis pas prêt de lui parler de mon virement de classe. En tout cas, il ne l'apprendra pas de ma bouche. J'ai peur que je ne le déçois encore plus.
[désolé pour ce post pourri ]
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