Cette mission solo est réservée à Grace Leblanc, les descriptions précises lui ont été envoyées par hibou.
Ceci est une mission solo : un seul post suffira à faire valider ta mission. Inutile de faire trop long, un minimum de 300/400 mots est tout à fait appréciable tant que tu réussis à effectuer la mission confiée par le Cercle. Tu peux choisir l'heure et la date de ton 'méfait' (nous sommes cependant en Octobre)
Bonne chance !
Dominus Tenebrae.
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Posté Ven 5 Oct - 18:43.
C'est forcément à la rivière que je la trouverai. C'est avec cette pensée que tu t'es aventurée dehors en cette fin de journée. Le moment, tu l'avais choisie avec précision, c'était le plus beau de la journée selon toi. Avec l'aurore bien sûr. Mais tu n'étais pas très matinale, personne ne l'ignorait. Il y avait deux jours maintenant que tu avais reçu ce mystérieux parchemin de la Confrérie. Rien que d'y penser, un frisson d'excitation te parcourait l'échine. Le Cercle des Poètes Disparus. Tu en avais toujours rêvé. Il n'y avait jamais que la littérature et la médicomagie pour éveiller tes sens ainsi, réveiller la passionnée qui sommeille en toi. Jamais tu n'avais la prétention de prétendre que tu les intègrerais un jour, pas même maintenant que je n'étais plus là. Et là-dessus, tu as reçu ce message te conviant à rejoindre leur rang. Mais cela ne va pas se faire sans un petit challenge à relever d'abord.
Ca ne te fait pas peur, ça ne te fait plus peur désormais. Ce n'est pas très difficile après tout. Tu dois convaincre la nymphe Aglaë de conserver sa confiance en la confrérie. Convaincre les gens, ça a toujours été plus ou moins ton truc. Et là, t'as une idée bien précieuse de la manière de t'y prendre. Un poème, ni plus ni moins. Tu vas mettre ton talent d'écrire au service. Tu sais que les nymphes sont sensibles à l'art, tout comme toi. Et tu sais que la clé de ce bras de fer se trouvera dans cet amour commun. Pas question de te baser sur le poème d'un autre. Tu doutes d'avoir la même conviction que si c'était le tien. Et surtout, tu rechines à utiliser les sentiments de quelqu'un d'autre que toi. Tu ne trouves pas que cela serait appropriée au moment présent.
Tu presses le bout de parchemin qui se trouve dans ta poche. Tu balaies l'espace des yeux. Elle n'est pas loin, pas vrai ? Tu l'appeles, une fois, fermement, clairement. Tu n'as pas besoin de réintérer ton appel que déjà elle apparaît sur la rive pas très loin de toi. Tu n'as pas l'habitude de t'entretenir avec les nymphes. Tu hésites une seconde, tu ne sais pas quelle attitude adoptée - peut-être qu'Ava aurait été plus douée pour ça. Mais déjà ton assurance reprend le dessus et ta voix s'élève.
« Bonsoir, joli spectacle n'est-ce pas ? C'est mon moment préféré de la journée. Il m'inspire beaucoup. » « Que voulez-vous Mademoiselle... Mademoiselle ? » « Leblanc. Grace Leblanc. Et bien, j'ai entendu parlé de ce petit incident qui vous oppose au Cercle. De la raison qui vous pousse à vouloir partir et je voulais vous dire que je comprends. On vous comprend. D'ailleurs, tenez j'ai écris un poème sur ce que m'inspire la nature. Je ne comptais la partager avec personne mais je me suis dis qu'à vous, ça vous ferait sans doute plusieurs. Que vous l'apprécieriez à sa juste valeur. »
Et tu lui tends le parchemin, l'air de rien.
Spoiler:
Soleil, quand tu rougis de ta présence l'horizon C'est la terre entière qui s'abîme dans ta passion. Et la faune et la flore s'égaye Alors que sonne l'heure qui annonce ton sommeil.
Soit sans crainte, le monde patientera jusqu'à ton éveil. Tous suivent ton exemple: les animaux, les fleurs et même les abeilles. Tous suivent l'illustre Astre Royal Quand il entre dans sa course infernale.
Et c'est une nature nouvelle qui s'agite Toute timide et songeuse comme pour un rite Dominée par ta jumelle la Lune, C'est sous les ordres de ta soeur semblable à une jolie prune.
Tu régis le jour, elle régit la nuit Et sous ce règne la nature nous éblouie. Coule l'eau comme coule la vie Et que jamais ne prenne fin ce cycle de la vie.
Elle le parcourt des yeux, les posent sur toi un instant songeuse, avant d'achever sa lecture à haute voix. Un sourire énigmatique fleurit sur ses lèvres avant qu'elle ne te glisse:
« Nous nous reverrons très souvent ici ma chère, je n'en doute pas. »
Puis elle a disparu, te laissant un sourire satisfait aux lèvres.