ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Posté Mar 2 Avr - 23:23.
you're in the secret circle now
betray me and you'll know for the first time what pain is.
★ noms des participants: Lena A. Levinson & Maya F. Lanvin. ★ statut du sujet: Privé. ★ date: Décembre 2056. ★ heure: En milieu d'après-midi. ★ météo: Il fait soleil, mais il fait froid. ★ saison: Saison 2. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2X04. ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2X04. ★ intervention de dominus: Nope, thanks. ★ récompenses: Nope.
Dernière édition par Maya F. Lanvin le Mar 2 Avr - 23:49, édité 1 fois
lle savait. Elle avait vu. Tout vu. Willow était censée être la seule à savoir, mais Lena avait vu. C’était la seule raison pour laquelle elle était complètement bizarre à mon égard. Elle avait changé littéralement en une nuit, et comme par une étrange coincidence qui n’en était de tout évidence pas une, elle avait directement changé d’attitude face à moi. Elle avait cessé de me sourire comme elle le faisait d’habitude, elle m’avait ignoré, bref, elle n’était plus elle-même en ma présence. J’en ai directement parlé à ma sœur, qui a fait le rapprochement en moins de deux. Et c’est alors que l’évidence m’était apparue. J’ignorai encore comment elle a pu savoir, mais c’était la seule explication possible. Je m’étais empressée de lui faire transmettre une lettre par l’intermédiaire d’une de ses amies. Je n’avais pas voulu la mettre mal à l’aise si elle ne voulait pas me parler, alors je lui ai envoyé ceci : « Lena, j’ai besoin de te parler au plus vite, c’est plus important que ce que tu ne peux penser. Quoi qu’il ait pu arriver pour que tu m’évites comme tu l’as fait hier, mets-le de côté, il faut qu’on parle. Je te donne rendez-vous au jardin naturel cet après-midi, à 15 heures précises. Je me trouverai au pied du vieux chêne. S’il te plaît, fais-moi confiance et viens. Il faut vraiment qu’on mette cette situation au clair, quelle qu’elle soit. A cet après-midi, Maya. » J’avais hésité, mais lui faire parvenir cette missive était quelque chose d’important pour elle comme pour moi. Si elle avait réellement percé mon secret, alors elle aurait des questions, auxquelles j’étais prête à répondre, elle aurait des peurs que je serais ravie d’apaiser, et d’un autre côté, il était indispensable que je protège mon secret, ce que personne ne pouvait savoir pour une raison qui m’était très personnelle. Je n’étais pas recensée, je ne pouvais pas me permettre de laisser beaucoup de personnes savoir ce que je devenais une fois par mois. Ce monstre qui m’habitait se devait de rester inconnu pour un maximum de personnes, dans la mesure du possible.
J’avais passé la porte d’entrée de Beauxbâtons vers 14h30. J’étais stressée, et bien que l’on soit en plein milieu de la semaine, je n’avais pas cours cet après-midi, puisque le double cours de métamorphose que j’avais en temps normal avait été annulé. Le professeur était tombé malade la veille, et avait fait circuler le mot, comme quoi ses cours ne seraient pas assurés pendant deux jours au minimum. Par chance, c’était un cours que les Hestia et les Hadès avaient ensemble, ce qui, par conséquent, rendait Lena libre de son après-midi aussi. Le moment était juste parfait. La question était de savoir si mon amie, si elle l’était encore, allait se montrer ou pas au rendez-vous que je lui avais donné. J’avais donné la lettre à Willow, qui était dans la même écurie qu’elle, au petit-déjeuner, et cette dernière m’a fait comprendre, alors qu’on se croisait dans les couloirs de l’académie entre deux cours, qu’elle l’avait transmise à sa destinataire et que celle-ci l’avait bien lue. Depuis ce moment, je n’avais pas arrêté de penser à tous les scénarios possibles qui pourraient arriver, je n’avais tout simplement pas arrêté de stresser sur ce qu’il se passerait un peu plus tard dans la journée. Je voyais à présent le vieux chêne à quelques dizaines de mètres de moi. Je jetai un coup d’œil autour de moi : personne. L’entrée du château se trouvait bien loin à présent, et je pouvais voir quiconque sortait du bâtiment principal, mais rien ne se passait par là-bas. J’avais une demi-heure d’avance, et je me donnais jusqu’à une demi-heure après l’heure fixée du rendez-vous avant de repartir d’où je venais. J’espérais sincèrement que je n’aurais pas à attendre jusque là, et que Lena arriverait avant que je ne me résigne à rentrer dans le château. Si elle ne venait pas, je savais que je perdais une bonne amie, quelqu’un en qui j’avais assez confiance, chose rare, et qui m’était chère. Je m’adossais au tronc de l’arbre centenaire, le regard fixé vers les plaines, à l’opposé du château. Je tournai le dos à l’académie. J’avais le temps de me retourner 500 fois avant qu’elle n’arrive… ou pas… J’étais dans l’incertitude la plus grande, et je détestai ça. J’aimais avoir le contrôle, mais à ce moment précis, je l’avais perdu depuis déjà deux jours. Période longue. Trop longue pour la Maya que tout le monde pensait si bien connaître.
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Posté Ven 5 Avr - 11:51.
Living in a city of sleepless people, Who all know the limits and won't go too far outside the lines, Cause they're out of their minds.I wanna get out and build my own home, On a street where reality is not much different from dreams I've had, A dream is all I have... Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, Creep past the hours like the shorter hand on the clock, Hanging on a wall of a schoolhouse somewhere, We wait for the bell, And we dream of somewhere else, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, It’s not that I won't remember where I'm from, Just don't wanna be here no more, It's not enough, (We're only half alive), I'm gonna go, (We're only half alive), Where the rest of the dreamers go, (We're only half alive), Where the dreamers go, Daydreaming, Daydreaming all the time ('til the sunrise), Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, Daydreaming, Daydreaming all the time ('til the sunrise), Daydreamer, We used to be half alive, Now I'm alright, I'm alright, I'm alright
Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night
Elle marchait. Lentement et sans un bruit elle la suivait. Que faisait-elle debout au beau milieu de la nuit ? Où se dirigeait-elle ? Elle avait envie de l’appeler, de crier son nom. Mais quelque chose au fond d’elle la réprimait, lui disait de simplement la suivre, en toute discrétion. La pleine lune brillait dans le ciel noir de l’académie, alors que Lena s’approchait de la forêt. La jeune fille se retourna. Elle se jeta derrière un arbre, priant que celle-ci ne c’était pas aperçut de sa présence. Le souffle court, l’adolescente passa un petit coup d’œil furtif. Rien. Plus personne à l’horizon. Elle courut jusqu’à atteindre les premiers arbres. Elle était là, au milieu d’une petite clairière, en pleine forêt. Que faisait-elle ? Lena avait une boule au ventre. Une de ces boules qui ne présageaient rien de bon. La lune éclairait le petit champ de toute sa clarté. Une clarté inhabituelle, énigmatique, magique. On se serait cru en pleine journée. Un cri retenti. Un cri à glacer le sang, à vous donner la chair de poule/ Lena sursauta. C’était elle qui criait. C’était elle qui se démembrait. Elle voulait courir à son secours, l’aider, la soutenir. Mais ses jambes ne voulaient pas bouger. Son visage se décomposa. Elle porta sa main à sa bouche, pour éviter de hurler de surprise, de stupeur, de frayeur. Un animal. Une bête sanglante l’avait remplacé. Un loup-garou aux yeux rouges et aux dents acérées. Elle resta bouche bée, immobile. Elle ne pouvait plus bouger. Et elle resta là, à fixer son amie, ce que son amie était devenue plus exactement, avant de rebrousser chemin. Elle ne faisait pas attention où elle marchait, s’accrochant dans des branches, s’écorchant les jambes sur des ronces. Cela devait être un mauvais rêve, ce n’était pas possible. Pas elle. Pas Maya. Elle s’arrêta au milieu du parc, se laissa tomber sur le sol froid. Non, ce n’était pas possible.
∞∞
Elle avait le regard vide. Son repas ne l’intéressait aucunement. Ses pensées étaient ailleurs. Le bruit ambiant n’était plus. Elle ne les entendait plus piailler comme des piafs en manques de nourriture. Non, elle était dans sa bulle, elle était encore dans cette forêt, près de cette clairière, sous cette pleine lune. Une main posée sur son épaule la sortie de sa transe. Elle se retourna. Lorsqu’elle aperçut ce visage, elle eut un mouvement de recule. La peur pouvait se lire dans ses yeux. Non, pas elle. Elle se leva d’un bond. Le silence. Tous les yeux étaient rivés sur la jeune fille. Son teint était blafard. Elle n’avait pas dormi depuis deux jours. Deux longues journées. Elle pouvait lire l’incompréhension sur le visage de Willow. Willow, et non Maya. Son cœur se remit à battre. Ce n’était qu’une fausse alerte. Elle se rassit, tournant le dos à la jumelle. Celle-ci dépose, sans un mot, une petite lettre devant elle, sur la table, avant de reculer. Lena regarda le petit papier durant de longue minute avant de s’en saisir.
« Lena,
J’ai besoin de te parler au plus vite, c’est plus important que ce que tu ne peux penser. Quoi qu’il ait pu arriver pour que tu m’évites comme tu l’as fait hier, mets-le de côté, il faut qu’on parle. Je te donne rendez-vous au jardin naturel cet après-midi, à 15 heures précises. Je me trouverai au pied du vieux chêne. S’il te plaît, fais-moi confiance et viens. Il faut vraiment qu’on mette cette situation au clair, quelle qu’elle soit. A cet après-midi,
Maya. »
Elle reposa doucement la lettre. Elle savait qu’elle savait. Une larme perla sur sa joue. Avait-elle la force de la revoir, de lui parler de ce qu’elle avait vu, cette nuit là ? Elle se leva. Elle devait prendre l’air, réfléchir. Alors qu’elle marchait dans le parc, l’heure tournait, la rapprochant inlassablement du rendez-vous fixé par Maya. Elle ne s’était toujours pas décidée. Avait-elle la force de lui parler, de la confronter ? Elle pensait qu’elle était son amie, sa meilleure amie, une de ses seules amies. Comment avait-elle pu lui cacher une chose pareille ? Ne lui faisait-elle pas assez confidence pour lui révéler son secret ? Elle était blessée et effrayé. Il était là, le grand chêne. Et adossé à celui-ci se trouvait la jeune fille. Lena se dirigea vers elle. Elle avait réfléchi toute la matinée, tourné le problème dans tous les sens. Et elle voulait avoir des explications. Elle se devait d’avoir des explications. « Maya… » Elle ne s’approcha pas plus de son amie. Ce qu’elle avait vu cette nuit changeait sa façon de la voir, de se comporter à ses côtés. Elle devait garder ses distances. Comme un instinct de survie, une petite voix vous disant de rester sur vos gardes. « Je suis là… Tu me dois des putains d’explications. »