VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
Merci à tous pour avoir pris part à cette formidable aventure.

en savoir plus
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair Empty
Message Posté Mer 27 Juin - 20:58.



My life is a mess, it's alright. but you're not alone
Listen to your friends and live for the Sunbath Time.

★ noms des participants: Eden V. Rowland, Rainbow de Vienradzis & Roman de Vienradzis.
★ statut du sujet: Privé
★ date: Début septembre, un samedi.
★ heure: 16h03
★ météo: Temps propice à la cataracte : Dieu veut des petits vieux morts bien cuits.
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Justice doit être rendue.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prélude saison 2 - Une nouvelle ère
★ intervention de dominus: I dream of things that never were, and ask Why Not, it could be weedy.
★ récompenses: Ma réponse sera éventuellement une proposition négative...


Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair Empty
Message Posté Mer 27 Juin - 21:53.

Welcome to hell.
Little Miss Sunshine.

    Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair NQDFd
      Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair FKvCD
      Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair 40710310
      Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair GB2T9

Paix et Amour se traînaient mollement entre les tombes. Fleurant bon la biafine et la poudre de mandragore, les Vienradzis, petits blasphémateurs, s’ingéniaient une nouvelle fois à ne pas expirer d’ennui dans une école où les rapports sexués orgiaques avec une boite de macaron en plein après midi étaient bien trop prohibés à leur goût exigeant, suants de l’effort insoutenable de la marche sous un soleil au regard malicieux. L’image est certes déconcertante, une étoile n’ayant techniquement pas d’yeux, mais enfin, arrêtons nos considérations matérielles des choses, cessons de croire que les nonnes ne fantasment pas sur Marie, laissons les plants de maïs avoir des rapports sexués torrides dans les champs et essayons de vivre, sinon heureux, au moins défoncés. Ils allaient donc en maillot bras dessus-bras dessous, enfin, claques sur le « point de calvitie future »-claques sur les fesses, ployants d’une peine simultanée sous les rayons déjà trop violets du sus-cité soleil dont la beauté pédophile n’exprimait qu’une seule chose : « Arrêtes de me regarder dans les yeux, sale gamin au p’tit cul décoloré, ou j’te jure que j’te défonce les rétines jusqu’à ce que même ta grand-tante sous cataractes se foute de l’immonde cache oculaire qu’on te forcera à mettre pour éviter au monde de voir la bouchée de tripe saignante qui te servira d’œil ». Douce paranoïa des choses si inatteignables qu’elles paraissent immatérielles, régente actuelle des pensées de Roman.

Il faut dire qu’il pouvait difficilement faire autrement que de se fier à ces pires instincts. Plantés au milieu de rumeurs bien moins attrayantes que d’ordinaire et de décombres autant mentaux que poussièreusement matériel, leur quotidien balloté par ceux-ci comme par un vent glauque et glacial troublant le sommeil d’une enfant neurasthénique de trois ans, les élèves de l’Académie ne savaient plus à quelle divinité sacrifier une chèvre naine blanche. Pareils à des écureuils ventrus aux bajoues trop tendues, se tenant près, au moindre rot sonore de chasseur, à couper la luxuriante queue, symbole, comme chacun le sait, la puissance du mâle alpha dans les mœurs forestières Disneyennes, d’un de leur semblable le plus proche , les Beauxbâtonniens encaissaient avec toutes les difficultés et la rigueur de l’élégance française cette période étrange d’attente post-désastre où se confonde espoir et paresse, à l’atmosphère digne de la vie de la fille d’une héroïne de Jane Austen et d’un alcoolique pondu par Zola qui, après un mauvais choix d’esthéticienne et de dealer d’absinthe, se serait retrouvée prostituée à Bath. Dans des décors si délicieux, comment ne pas penser à se méfier de la sournoiserie cachée d’un morceau de biscuit ou du rire machiavélique d’un croissant de lune ? Très facilement. Mais qu’importe. Roman n’en était pas capable, alors, comment imaginer que quelqu’un d’autre le puisse ?

Chacun se voyait poussé dans des domaines que l’école semblait jusqu’alors toute disposée à lui épargner et qui se présentaient alors comme d’autant plus amers qu’ils s’affrontaient à des souvenirs brumeux et pourtant si proches. La maturité. Voilà où se faisait désormais brutaliser les esprits des étudiants. Propulsés contre les grillages sales d’une cours de lycée austère que les adultes s’époumonaient à nommer la vie réelle, leur caleçon, la veille encore tacheté de muffin, se retrouvait à trôner fièrement sur un panier de basket décoloré, bannière étrange et nauséabonde des souffrances collectives.

Mais c’était faux. Enfin, pas tout à fait vrai. Mais quand la vérité ressemble à un clip de P!nk dans sa période « Fucking Perfect » et que ce n’est même pas parfaitement entière, qui en a quoique se soit à carrer ? Comme toutes les activités parfaitement dispensables de la vie communautaire, cours de potion, dissertation d’Histoire de la Magie, interrogations diverses et autres impôts nationaux, les deux Vienradzis n’était pas près à s’emmerder à jouer l’adulte pour le bien d’autrui. Incapables d’établir les règles de base de leurs jeux, de déterminer, malgré l’évidence de la réponse, qui devait jouer le papa malmené par ses enfants et qui se chargerait des répliques de la mère au foyer surmenée, ils ne semblaient absolument pas disposés à promener leurs attributs fessiers au-dehors d’un périmètre bien défini où seraient visibles un bac-à-sable rempli de semoule hypoallergénique, un tapis volant miniature équipé d’un distributeur de lait chaud à température idéale pour la sieste et un petit centaure à bascule. La cours des petits, bien plus adaptée à leur conception de la vie respectivement limitée, ils n’étaient pas près lui faire leurs adieux déchirants, quitte à passer pour irrespectueux. Habitués au chantage, il leur en fallait bien plus qu’un peu de sang et d’horreur pour les forcer à lâcher leur couette doublée satin et à cesser de mordiller leur pouce.

C’est donc en pleine partie de marelle encéphalienne, présentée sous la forme de la lecture hurlée d’une pièce anglaise moldue traitant d’un gamin rouquin capable de voler, présumé homosexuel, en collant vert poursuivit par une sorte d’obsessionnel aux tendances sexuelles douteuses échappé de soirée Parisienne peu recommandable au vu de son thème « piraterie », que Rainbow trouva Roman. Peu encombrée par les préoccupations littéraire de son cousin, la charmante jeune fille, constatant avec une vexation toute féminine propre à ses fonds de culotte rougissants que celui-là n’était pas disposé à poser cette étrange chose toute pleine d’encre à laquelle elle n’avait que fort peu été confrontée tout au long de sa vie et à écouter sa « putain d’idée de fou qui mériterait une paire de Louboutin en chocolat rien que pour être née sans accouchement douloureux !» (sic), s’était contentée d’agiter un peu sa baguette, provoquant de la sorte un petit incendie parfaitement involontaire entre les pages que tenaient encore le Vienradzis, bien décidé à finir la première scène du premier acte dans l’heure qui viendrait. Traditionnalistes invétérés des coutumes françaises, ils avaient commencé à se hurler dessus jusqu’à ce qu’une vague odeur de cuissot de dinde flambé viennent couper leur conversation, incitant de la sorte Roman à relâcher le livre en feu, qu’il tenait jusqu’à ce point précis de la discussion dans des mains un peu trop agitées pour qu’un spectateur de film muet ne l’interprète pas comme le signe d’une conversation peu polie. Livre qui, maigre proie pour les flammes, lui avait, avant d’échouer sur le sol, bien gentiment refilé l’incendie comme s’il se fut agit d’une IST virulente. S’en était suivit une petite crise à laquelle Roman, oubliant momentanément qu’il était un sorcier, remédia en hurlant, très efficacement, moult « A L’AIDE ! UN TRUC LIQUIDE QUI BRÛLE PAS ! VITE ! RAINBOW ! DÉPÊCHE-TOI ! MAIS JETTE UN SORT, BORDEL DE POUPÉE RUSSE BOUFFEUSES DE TASSE DE THÉ ! Non, tourne dans l’autre sens pour l’Aguamenti… Non mais… PAS TOI, TA BAGUETTE !» ponctués d’aussi nombreux jurons que la censure, vilaine pas belle du tout, imposée par mes bonnes moeurs m’empêchent de recopier la joyeuse fraicheur. Ce divertissant spectacle se poursuivit jusqu’à ce que, exaspérée, une élève de dernière année, une chieuse d’Hestia, il en était convaincu, ils étaient dans la commune de Dionysos, et alors ? Ces fourbes maniaques étaient capables de vouloir remettre de l’ordre dans leur petit débauche quotidienne personnelle, stoppe leur petit immolation improvisée d’un jet d’eau particulièrement froide bien placé.

Après quelques grognements geignant qu’on ne pouvait décidément plus s’amuser, Rainbow confia à Roman ses plans de révolution de teinte cutanée et, sans attendre le moindre gémissement de torture anticipée de sa part, avait entrainé le jeune homme jusqu’au lieu le plus appliqué à ses projets : le cimetière blanc.

Constatant que la fin d’après-midi offrait une « luminosité genre trop over-méga propice à bronzer » leurs membres rachitiques, les cousins se voyèrent ainsi encouragés dans leurs projets par les signes d’un Dieu apparemment encore trop occupé par ses gamins en couche volants, pourtant dépourvu de sexe, et donc d’intérêt quel qu’il soit, et sa fâcheuse manie à défier les prévisions de la médium-météorologiste sirène, fan d’orage et de pluie diluvienne au demeurant, du journal local que pour remédier aux problèmes essentiels du monde (à savoir : les albums posthume de Justin Bieber, les forcément moches, gras et riches propriétaires de champs de bananiers qui continuent leur immonde commerce en toute impunité et les bières sans alcool). Les deux bordelais avaient alors songé qu’en s’octroyant une pause absolument imméritée à l’aube de leur huitième année de cours avec le sentiment, ils n’auraient pu être en plus parfait raccord avec leur Seigneur commis d’office.

Roman cligna les yeux. Et voilà. Il s’était encore fait avoir par un flash-back à fragrance religieuse. Secouant son menton avec dépit, il frotta vigoureusement de ses poings fermés ses paupières, déjà toutes bouffies des UV emmagasinés. Qui avait décidé de faire toutes ces tombes en marbre blanc ? Sérieusement. Était-il donc le seul à se rendre compte que, selon que l’on croie en une vie éternelle ou non, qu’ils soient devenu des restes en putréfactions ou des âmes sans un kilos en trop se promenant aux côtés de Saint Pierre et de Madonna dans un camping naturiste 5 étoiles céleste, les gens plus ou moins morts n’avaient un peu rien à foutre que l’endroit où, en leur mémoire, on s’amusait à recréer une ambiance « sous-Ikea de Caen » versus rayon jardinerie de la Fnac à chaque Toussaint soit une mince couche de frigolite recyclée ou un gros bloc de marbre taillé façon Louis XIV ? Soupir. La stupidité de ses contemporains l’effrayait parfois réellement. Presque plus que la sienne.

Mais là, même si on ne l’aurait pas cru suite à la lecture de ces réflexions précédentes, il ne pensait pas à la mort. Même plus à la vie. Bien loin de ses conditions intellectuelles, ces sujets voguaient dans un océan de platitude que sa fainéantise peinait à admettre comme existant. Alors, Roman se contentait de ce qu’il lui avait été imposé comme obligatoire par le destin : l’effort immesurable de respirer, le soleil et lui-même. Ainsi que Rainbow et sa voix tonitruante qui lui réclamait la crème solaire pour bébé à peau sensible, mais une tare pareille n’est pas imposée, elle est simplement subie et admise comme universelle, un peu comme un jumeaux parasite qu'on traine partout dans un bocal par culpabilité ou les morpions après une soirée arrosée sur la plage. S'imaginant déjà allongé sur la pierre chauffée désignée par son exposition plein sud, image sublimissime et persillée d’un steack haché encore humide car à peine sorti de son emballage crépitant dans une poêle avec un petit kilos de matière grasse, il était près à laisser parfaitement consciemment se foutre en l’air ses quelques chances d’éviter un cancer de la peau avant ses vingt ans avec une délectation qui frôlait la camisole de force. Tordant son cou de façon aussi étrange qu’inconfortable, un flacon graisseux, dont il avait absurdement aucune idée de la provenance, dans la main, il s’apprêta à passer celui-ci à la bruyante quémandeuse mais un détail l’arrêta dans une consternation subite.

- Me dis pas que tu comptes laisser tes chaussures...

Une façon comme une autre de signaler que, peu disposé à servir d'esthéticienne, il ne lui ferait aucunement le plaisir de frotter ses pieds blafards avec de l'auto-bronzant en pleine nuit pour que les traces de bronzage pédestres ne soient pas trop problématique à ses looks d'escort girl fêtant le nouvel an dans une boite de drag queen et, désignant ses fringues apparemment sorti d'une friperie, dégâts collatéraux de la muse SDF qui inspiraient les créateurs ces derniers temps, qui, au microscope ou au zoom maximal de l'objectif d'un I-Phone, ne pouvaient décemment pas passer pour une tenue convenant au bronzage, qu'il se trouvait forcé au chaumage technique par la négligence de la gamine de seize ans.


Légers soucis de code apparemment... mais soit .__. Et désolé pour le rp', l'inspiration s'est enfuie en même temps que mes neurones viables...


Dernière édition par Roman de Vienradzis le Jeu 28 Juin - 22:37, édité 2 fois
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair Empty
Message Posté Jeu 28 Juin - 22:11.
Une grande silhouette décharnée et osseuse, esprit tordu et manière langoureuse de parler absolument insupportable. Vous avez bien entendu reconnu Rainbow de Vienradzis, heureuse propriétaire d'une combinaison chair extra-moulante donnant la désagréable impression qu'elle n'avait pas de vêtements du tout. Enfin "désagréable", tout dépend du point de vue. Par exemple, les gros porcs amateurs de pornos lesbiens qui trainaient chez Dionysos étaient assez heureux que la jeune femme ait des goûts vestimentaires frôlant le niveau Gagaesque. Roman, son cher cousin qu'elle venait perturber dans son petit monde où il tâchait sans doute d'oublier qu'il était à l'unanimité (l'arc-en-ciel compte pour l'unanimité, obviously) l'homme le moins sexy que Beauxbâtons n'ai jamais eu l'honneur d'accueillir. Même à côté de ce petit boutonneux gothique à lunettes en troisième année chez Hades qui essaye tant bien que mal de se donner un style ténébreux pour faire tomber des gonzesses (mot vintage-sexy par excellence). A onze ans si c'est pas malheureux.
Revenons à nos licornes homosexuelles à pailletes. Histoire de convaincre son cousin de venir avec elle "se bronzer le cadavre ambulant. Mec, une née-moldue m'a demandé si j'étais la putain de cousine de Robert Pattinson, ça commence à devenir urgent !", elle se résolu à foutre le feu au livre que tenait son cher alter-ego (en vrai elle a rien résolu du tout, elle voulait juste fermer son foutu bouquin au départ). Suite à un sauvetage inespéré, elle l'embarqua de force au cimetière blanc, qui comme chacun sait, est un lieu idéal pour se parfaire le teint. Nan je déconne, c'est méga-glauque et y a que Rainbow pour ne pas se dire que les gens enterrés là-dessous iront l'assassiner si jamais elle fout une tâche de crème solaire sur leur sépulture immaculée. Et c'est pas par manque de films d'horreur moldus avalé les soirs de vacances où elle se retrouve sans amis et sans soirées. Pour être honnête, si elle en regarde c'est essentiellement à cause de la cruchasse bonnasse qui se fait tuer sauvagement au début du film, quand elle court vers le méchant en petite tenue (Chacun ses raisons après, faut respecter, même si c'est carrément chelou).
Arrivés à leur destination finale, Rainbow se débarrassa attentivement de son accoutrement de prostituée de luxe et le déposa en petit tas à côté d'une tombe bien exposée au soleil, dévoilant son corps plutôt mal proportionné (la peau sur les os jusqu'au nombril... après c'est plus délicat) et un maillot de bain assez mignon, couleur pêche, orné de bébés abriots trop mignons pour cette Dionysos qui, au départ, était plus Rosie Huntington que Teletubbies, niveau style. Tout en laissant ses espadrilles aux talents démesurés bien accrochés à ses pieds disgracieux. Comme tous les pieds du monde, à son humble avis, même ceux de Jessica de SNSD (ou Girl Generation, j'ai jamais capté la différence), et c'est pas peu dire.
D'un geste et d'une voix impérieuse, elle quémanda la crème solaire à son accompagnateur forcé et secoua sa longue crinière blonde lissée puis crêpée le matin même (oui oui, fuck la logique).
Après l'avoir bien évidemment obtenue (on m'a soudoyé allègrement pour que j'ajoute le "bien évidemment", je regrette, je suis faible contre les cookies allégés) elle s'en étala de la façon la plus sensuelle possible, parce que, sait-on jamais, une bombe sexuelle digne de Megan Fox pouvait débarquer à tout moment (l'espoir fait vivre, l'espoir fait vivre).
Roman posa alors une question totalement dépourvue de sens et d'intérêt qui arracha un regard noir fort expressif à l'autre podophobe-futurvioleuse-lesbienne-licornophile. Evidemment, qu'elle allait garder ses chaussures, nahméholà.

D'ailleurs darling, t'inquiète pas pour toi, j'ai tout prévu.

Elle sortit triomphalement un short de plage rose et vert vif d'assez mauvais goût et le tendit avec un sourire victorieux (aussi appelé "Sourire numéro 34: celui qui fait douter l'adversaire "Elle se fout de moi ou elle est juste contente d'avoir réussi un truc dans sa vie ?") à son voisin de tombe (très joyeux comme formule).

Elle se détourna légèrement pendant qu'il se décidait sûrement à se changer, et pris une pose sexy genre "Viens là mon lapin" se faisant des films avec les chanteuses coréennes dont les photos étaient placardées à l'intérieur même de son armoire. Elle rouvrit les yeux et découvrit avec effroi le postérieur qu'elle croyait jusque là inexistant de son scrout à pétard de cousin. Réprimant une nausée, elle se retourna et découvrit avec effroi Eden V. Rowland, aussi connue comme "Mme Métamorphose, j'ai encore oublié son nom" (en général Rainbow choisi la seconde option. La mémoire étant l'une des nombreuses choses et qualités humaines qu'elle ne possède pas.)
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair Empty
Message Posté Lun 2 Juil - 11:51.


Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair
La rentrée venait d’être effectuée. Eden s’était sentie bizarre toute la journée de rentrée. Ces chaises restées vides pour certaines, ces nouvelles têtes pour d’autres, les première année qui ne savaient pas réellement ce qu’il s’était passé, ces visages marqués par la souffrance… Heureusement qu’elle avait préparé un thème léger pour cette première journée. Un thème qui avait mis un peu de gaieté sur les visages de ses élèves le temps de quelques heures… Il n’était jamais simple de choisir un thème pour le premier cours de l’année. L’année dernière, elle n’en connaissait aucun. Le tournoi n’avait pas commencé, l’OS n’avait pas encore fait entendre parler d’elle. C’avait été presque plus facile pour la blonde. Cette année, elle les connaissait presque tous. Elle les appréciait. Elle voulait les protéger, leur faire oublier leurs soucis. Alors… C’avait été très dur de choisir, surtout après l’inauguration du monument du souvenir à Londres. Pour un peu, la jeune femme aurait juré, presque, qu’elle avait pris des rides depuis ce jour. Pourtant, extérieurement, elle était toujours la même. Elle avait peut-être quelques cicatrices en plus, par endroit, mais pour le reste… Elle n’avait pas changé. Les discours ne l’avaient pas libérée du poids de la mort de son frère, ni de celles de ces innocents enterrés dans le cimetière blanc. Dire que j’ai connu cet endroit en jardin… songea-t-elle en secouant la tête.

La journée était belle, comme souvent en Camargue. La journée idéale pour sortir, aller au bord de la rivière et bronzer. Mais la rivière… Eden s’en approchait le moins possible. Le plus souvent, lorsqu’elle devait se rendre au village, elle quittait l’enceinte de l’académie pour transplaner, ou elle utilisait la poudre de cheminette. La première solution avait cependant sa préférence. Lorsque l’on s’habitue aux changement que le transplanage procure, on ne soufre plus du mal des transports, après tout… C’était Jeff, qui lui avait appris à transplaner, avant que ses professeurs ne s’en chargent. Au premier cours, elle avait ainsi pu faire une démonstration parfaite de transplanage. Les professeurs avaient hurlé quand ils avaient compris qu’elle avait déjà appris au cours de l’été et son frère s’était fait convoquer et passer un savon monumental. L’animagus esquissa un sourire amusé à ce souvenir et regarda par la fenêtre de son bureau. Il fallait qu’elle bouge, qu’elle fasse quelque chose, ou la nostalgie allait la reprendre. Il n’y avait pas encore de copies, de devoirs à corriger. Elle avait, certes, dit à ses élèves qu’elle serait dans son bureau ce samedi s’ils avaient besoin, mais… Mais elle ne pouvait pas rester enfermée. Pas aujourd’hui. Pas en tête à tête avec ses pensées. Elle résolut, donc, de laisser un mot sur la porte de son bureau. Elle escomptait être de retour dans l’heure dans son bureau. C’est donc vêtue de sa longue robe noire, qui semblait sortie d’une autre époque avec ses longues manches qui s’évasaient. De façon asymétrique et tombaient jusqu’à ses genoux. Ses longues boucles blondes, elles, tombaient librement dans son dos. Elle semblait définitivement sortir d’une autre époque, avec sa peau claire qu’elle n’avait que peu exposé au soleil cette année. Pourtant, cela ne semblait pas la déranger le moins du monde. Elle verrouilla la porte de son bureau à l’aide d’un sortilège avancé – ne désirant guère retrouver des élèves à l’intérieur entrain de… ahem – et sortit du château.

Où aller ? La question était bonne, mais complètement inutile. Ses pas la menaient, comme bien souvent, jusqu’au cimetière blanc. Elle s’arrêta, simplement, le temps de cueillir des fleurs, une pour chaque tombe, afin de pouvoir fleurir les morts. C’était un bien peu. Cela ne leur rendrait pas la vie, mais… Mais… C’était toujours ça de pris. C’était un hommage, après tout. Cela leur montrait que, d’une certaine façon, ils étaient toujours vivants dans le cœur de ceux qui étaient encore là. Leur mort, ainsi, n’était pas complète. Ils n’étaient pas oubliés.

Eden arriva bientôt sur les lieux où un délit était entrain de se commettre. Mais, perdue dans ses pensées qu’elle l’était, elle ne fit, tout d’abord, par attention à ce qu’il se passait à l’autre bout de l’endroit. Pour être honnête, il lui fallut un moment avant d’arriver jusqu’aux deux jeunes gens. Laissant une fleur sur chacune des stèles, elle priait également pour chacune des âmes sacrifiées au cours de cette guerre injuste. Une guerre qui n’aurait jamais dû impliquer des enfants. Eden secoua la tête, sachant que rien de ce qu’elle pourrait dire ou faire ne rendrait la vie à ces victimes. Eden serra le poing, sentant la colère la gagner. La colère, cependant, valait mieux que la mélancolie. Et c’est pleine de colère qu’elle aperçut les deux jeunes gens, de la même famille, dans une position quelque peu… Choquante… Que… songea-t-elle avant de prendre la parole du ton le plus glacial que personne ne lui avait jamais entendu : « Comment osez-vous manquer ainsi de respect à des morts ! Faire… ça » dit-elle en accompagnant son dernier mot d’un mouvement du bras et d’une moue dégoûtée « sur une tombe ! » Si elle ne s’était pas retenue, elle les aurait accusés d’être dégénérés, pour se livrer à ce genre d’acte alors qu’ils étaient de la même famille… Mais elle était professeure, et il fallait qu’elle montre l’exemple et qu’elle même ne manque pas de respect à ses élèves. Ce n’était pas, pourtant, l’envie qui lui en manquait… « Rhabillez-vous, immédiatement ! » Dans un établissement normal, elle les aurait confié au directeur, ou à la directrice mais là ? Pénélope Courterois était-elle donc si laxiste qu’elle laissait passer ce genre d’horreurs ?

Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair Empty
Message Posté Lun 2 Juil - 19:18.
-Rainbow, après tu pourrais me la mettre ? Et doucement, j'ai pas envie que ça gicle partout, glissa-t-il, haletant alors qu’il tentait désespérément de faire passer sa jambe dans un short définitivement trop design pour ne pas être affreusement petit et hideux, à sa cousine qui se tartinait avec applications les mollets de crème solaire, évitant soigneusement ses chevilles. Si tu me réponds, candide comme t'es, « dans ton cul ? », je t’assomme, précisa-t-il avec une prévenance surprenante. Tu sais ce que mes parents diraient, il prit alors une voix suraigüe de jingle publicitaire, « ‘faut se protéger sinon ça finit par piquer », et dans cette zone ça aurait quelque chose d’un peu… gênant, conclu-t-il, satisfait.

Celle-ci, à l’interpellation, d’autant plus… suspecte qu’il était alors encore à moitié nu, de Roman, ne releva pas sa phrase, ni même la tête par ailleurs.

-Bah quoi ? Tu sais que j’ai les bras trop courts, une des nombreuses raisons qui font que j’ai horreur des coups de soleil sur l’omoplate, c’est..., commença-t-il avant d’être brusquement interrompu dans son bagou plaintif et nasillard habituel.

Il existe de ces situations débridées et absurdes qui offrent une touche de glamour au quotidien si difficile de n’importe quel adolescent sur cette planète. Le genre de surréalisme destinés à vous seul, qui font ricaner les autres et dont vous ne pouvez en confier l’existence qu’à votre hamster, après vous être assuré qu’il n’est pas un agent trentenaire de la CIA pakistanaise déguisé. Sur une seule jambe, il tâtonnait le sol poussiéreux, songeant qu’il en ferait bien part à un elfe de maison, histoire qu’il se moleste de regrets, ça lui ferait un divertissement facile, dans la recherche désespérée d'un équilibre un peu moins précaire que celui qu'il employait à l'heure actuelle, ne comprenant pas encore qu'il était précisément à deux bouteilles de mini-bar d'entrer dans une de ces étrangetés karmiques présentées plus haut.

Une vieille dame, qui devait visiblement chercher son déambulateur au vu de ses prunelles toutes rongées par l’hébétude instantanée qu’une fuite urinaire provoque chez une personne âgée, débarqua alors dans le tableau, interrompant promptement les explications hautement importantes sur ses futures lésions irritées et irritantes, les mains serrées autour de gerbes de fleur aux couleurs pastelles et délavées dont le goût artistique, dépravé par les beautés chimiques des plantes artificielles et des écrans-bocal à poisson virtuel, du jeune homme ne pouvait reconnaître les attraits. Sans doute s’octroyait-elle une de ces pauses « Sautilles entre les fleurs, Gertrude, sautilles ! Tu es un faon ! Oui, oui ! Tu l’es ! Non ! Tu es Mary Ingalls ! Oui, oui ! Mary Ingalls ! Tu n’as pas d’arthrose et n’importe qui aurait envie de s’envoyer en l’air avec toi derrière les coquelicots ! Même Nellie Oleson ! Oui, oui !» qui font tant de bien à nos aînés et nous obligent à les enfermer dans des pièces aux murs molletonnés, drapés d’une camisole. Relativité imaginative que la vieillesse engendre et que la jeunesse refoule jusqu’à sa première ride. Un peu comme le tricot et les teintures de cheveux lavande qui fleurent le curry de poulet, en somme.

« COMMENT OSEZ-VOUS MANQUER AINSI DE RESPECT À DES MORTS ! »

-Bonjour à vous aussi.

Quelle excessivité parfaitement ridicule. Certes, le maillot qu’il était entrain d’enfiler était d’une couleur proche de la vomissure de lapin en overdose de cupcakes, sans doute un moyen de défense, plus qu’efficace à son avis d’expert, dégoté par ses créateurs contre les strangulots et les requins nains, mais est-ce que c’était elle qui était condamnée à la porter, peut-être ? Non, il ne croyait pas. Alors il songeait à pouvoir élégamment se dispenser de ses avis de Fashion-Policière ratée. S’essayant au mépris, il coula un regard, pouvant signifier aussi bien « Nanmeioh, d’où est-ce qu’elle sort, Mamie Addams, là ? » que « Veux-tu bien me passer le sucre, please ?», en direction de Rainbow qui, pour une raison qui le dépassait et devait sans doute concerner l’explosion prochaine de son endomètre, ressemblait vaguement à un chiwawa coincé dans un micro-onde qui s’attend à tout moment qu’on appuie sur le bouton « On » sur un éclat de rire diabolique, lâchant dans la foulée sur son petit tas de vêtement la baguette qu’il avait, réflexe inattendu car insoupçonné, pointé sur l’agresseur potentiel, près à lui envoyer Rainbow dessus dans un petit sort d’expulsion à la moindre tentative d’agression sexuelle.

« FAIRE… ÇA »

Nouveau dramatique papillonnement des paupières vers sa cousine, mais cette fois avec cette moue interloquée qui pinçait ses lèvres à chaque fois qu’on lui présentait une équation à une inconnue, un protège-slip, un et autres sujets abstraits, ou non, au-delà de ses compétences cérébrales. Ainsi la vioque était une maniaque raciste incapable de concevoir que ces « jeunots sans éducation » puissent approuver la plus infime coloration cutanée. Une de ces vieilles tantes anglaises qui insistent pour qu’on vous baptise, ne viennent pas à la cérémonie parce que, franchement, « ils n’imaginaient pas sérieusement qu’elle s’essaierait aux côtés de ce genre d’individu, terminologie englobant généralement des sœurs siamoises nymphomanes, un oncle italien éloigné et alcoolique ou encore un cousin roux, pendant une heure quarante de cérémonie » et qu’on ne revoit plus jamais que sur son lit de mort dont elle avait repassé les draps, pour apprendre qu’elle a de toute façon légué son avantageux héritage à une ligue de protection de l’art ancestral de l’heure du thé. Clarifions : une chieuse séchée adepte de la chasteté.

Une unique narine plissée, petit exercice de snobisme appris depuis bien longtemps aux contacts imitatifs de sa grand-mère, le poing droit sur sa hanche dénudée, l’autre main masquant les preuves les plus indiscutables de sa virilité, il jaugeait l’inconnue avec toute la dureté dont il était capable dans cette position délicate.

« SUR UNE TOMBE ! »

On se calme, Lady Macbeth.

Passant avec gentillesse sur le sens de l’observation fulgurant de l’antique et macabre fleuriste, il fut soudain frappé d’une vague nostalgie au goût prononcé de calcaire. Quoique le terme ne s’y rapportât pas forcément, nostalgie évoquant étymologiquement des regrets que les souvenirs qui le frappaient douloureusement ne lui permettaient pas de ressentir, son vocabulaire limité s’arrêta à celui-là alors qu’il reconnaissait soudainement la créature qui s’égosillait sur leurs pauvres et fragiles tympans.

Bon, hé bien, vu la gueule qu’elle nous tire, je pense que tu peux rayer Métamorphose de la liste « Soudoiement en nature envisageable pour augmenter ma note »…

Fidèle à ses principes moraux douteux, il mit en place un système de défense contre des accusations qu’on n’avait pas même pas proférées, ignorant parfaitement celles que son professeur leur administrait copieusement. Après tout, ce n’était pas de sa faute. Si l’on s’amusait à faire les totaux temporels de sa présence scolaire, dans le peu d’honnêteté dont il était encore capable envers lui-même, il n’envisageait pas qui pourrait être assez dégénéré pour s’exercer à ce type d’emmerdement psychologique, surtout au vu du caractère minimaliste des données, on aurait clairement put s’étonner qu’il puisse reconnaître Rowland comme une personne qu’il avait côtoyée en dehors d’une minute en allant au toilette un matin du gastro’. Observant à nouveaux le visage de la sorcière, Roman se rappela que sa cousine s’était intéressée de très près à ce qu’elle avait put raconter en face de son tableau noir, quelques temps auparavant. Il l’avait d’ailleurs rigoureusement questionnée avec son accent le plus gras, espérant que ses multiples vieilles séries sur l’Inquisition moldue dont il s’était goinfré pourraient l’aider dans sa démarche de tortionnaire, histoire d’être fixé sur ses volontés éventuelles de viol, et son envisageable inclusion dans celui-ci, sur la personne de Rowland. Tous cela lui paraissait bien loin, du moins, cela aurait dû lui paraître lointain. Mais il n’en était rien. Les éléments récents semblaient s’être rétractés dans son cerveau atrophié, c’était comme si le passé futile qui les écrasait. Il ne s’en rendait pas compte, mais cela lui convenait parfaitement.

« RHABILLEZ-VOUS, IMMÉDIATEMENT ! »

-Merci du conseil.

D’accord. On t’a appris à marcher et à ouvrir tous seuls tes emballages de tes petits princes. Prochaine étape : apprendre à distinguer ce que tu dis de ce que tu penses. Et à trouver des réparties un peu moins dignes du manuel du petit troll civilisé, tant qu’à faire.

Lui qui avait tellement envie de laisser parler ses penchants naturistes et d’infliger à autrui la présence encombrante d’une certaine partie de son anatomie qui ne voyait que bien trop peu à son goût l’extérieur de ses vêtements, voilà qu’une gothique décolorée tout droit sortie d’une adaptation théâtrale de seconde zone d’un personnage chelou de Balzac, genre Madame Vauquer, s’amusait à étouffer ses envies dans l’œuf, s’assurant ainsi avec un sourire candide qu’elle dissimulait très certainement sous une épaisse couche de grimace qu’il se choperait des complexes avant la fin de l’année. Secouant sa tête avec, comme à chaque fois, la désagréable impression que son cerveau, rendu creux par on ne savait trop quoi, se décrochait et se cognait violemment contre les parois de sa boîte crânienne, il se convainquit en une poignée de seconde de flatterie mentale qu’il avait prononcé sa petite phrase de façon parfaitement inintelligible aux oreilles de cette femme que l’enseignement et un petit millier d’étudiant, confirmant chaque jour un peu plus bruyamment les théories simiesque de Darwin, devait certainement avoir harassées.

Un sourire crispa sa mâchoire inférieure tandis qu’un rire parfaitement inapproprié s’échappait de ses lèvres tordues à la vue des gestes outrés de la jeune ancêtre. Une dégénérescence hormonale, sans aucun doute, le genre de tumeur qui vous file l’impression de vivre une idylle amoureuse avec un arbre et qui, en l’occurrence, vous fait mourir de rire alors qu’on vous découvre nu en plein cimetière. Néanmoins, dans toute la pseudo-gêne morbide occasionnée par la présence fort peu désirée, voire même indésirable, de l’enseignante, le jeune homme ne voyait pas exactement où se situait son problème. Sa bouche mollement ouverte, d’où s’était accentuant un peu plus l’impression de stupidité profonde qui émanait habituellement de lui, Vienradzis s’interrogea. Si elle était albinos/séquestrée dans son bureau par la directrice/soumise à l’effet plus qu’indésirable d’un sort qui aurait mal tourné, en quoi leur volonté de se croire dans « La Mélodie du Bonheur » version New Jersey et auto-bronzant pouvait la regarder ?

Plus exaspéré qu’effrayé par la perspective de voir l’heure s’écouler sur les tempos monotones des hurlements de la Rowland, ne prêtant aucunement attention à la suite de discours sucré de cette dernière, le Dionysos agrippa, avec une attitude qu’il auto-nota comme impériale, son maillot, sa baguette et, lâche, se planqua derrière la stèle la plus proche qu’il désigna comme son dressing, bien décidé à laisser la Vienradzis présente les sortir de la fiente de harpie.


Contenu sponsorisé
this is the wizzarding world of
informations



Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair Empty
Message Posté .

Let The Sunshine In, 'Cause We'll Die Livin' Just As Free As Our Hair

T H E . H A I R . O F . A . U N I C O R N  :: reliques pré jean-paul

Sujets similaires

-
» Lola ☼ Sunshine Girl
» Jozefina - Little miss sunshine

Réponse rapide

pour répondre plus vite que le vent, t'as vu !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: