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Par une pleine lune, il faut savoir se cacher sous les draps [PM]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Jeu 26 Avr - 3:46.


par une pleine lune, il faut savoir se cacher sous les draps
stop howling, no one's coming

★ noms des participants: Émilien Del Santis et Eric Hemingway
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Fin du mois d'Août 2056.
★ heure: Durant la nuit.
★ météo: Nuit de pleine lune. Il fait frisquet et le ciel est sans nuages.
★ saison: Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Prélude de la Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prélude de la Saison 2.
★ intervention de dominus: Non merci.
★ récompenses: /





Dernière édition par Eric J. Hemingway le Jeu 26 Avr - 3:47, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 26 Avr - 3:46.
      Tu as vécu un bel été, nul doutes. Tu as été choyé quand même. Cela te fait presque étrange d’être de retour en France, à présent. Une sensation d’amertume, peut-être, comme si tu te rends finalement compte que l’été s’est achevé il y a de cela quelques jours. Enfin, l’été n’est pas complètement fini. Il te reste plusieurs jours avant la rentrée.

      Il est près de vingt heures quand tu décides de sortir de ta chambre. Tu as une envie folle d’aller voir Nirvana. Tu ne sais pas si les chevaux sont malcommodes la nuit. Tu ne sais pas s’ils mangent les aventuriers intrépides qui s’aventurent dans l’écurie par une soirée de pleine lune. Tu ne sais pas grand-chose de la situation dans laquelle est laissée l’écurie, d’autant plus que deux mois ont espacé tes visites normalement quotidiennes.

      « She can’t be upset about my missing. That does not make sense anyway. I mean, she’s yet intelligent, but she doesn’t have feelings. And feelings toward me : it seems even more pathetic! Ok, yes, she defended Artémis and I from this Abraham-dark-Monster, but it was not because she loved me. Or maybe it was for that. Maybe it’s … »

      Accompagnant ta sordide marche dans la pénombre, un discours sordide franchit sordidement tes lèvres. Tu es nerveux de revoir la belle jument-ailée blanche. Et tu as encore cette crainte vis-à-vis d’Abraham, la monture de ton inestimable compagnon Artémis. Toutes les fois où tu t’es cabré, blotti contre le mur de bois, que tu as rampé pour ne pas que le destrier t’aperçoive, te reviennent en mémoire. À la foulée, d’ailleurs, à la tonne : tu t’es défilé devant l’Abraxan tant de fois, telle une mauviette, que tu en as perdu le compte. Évidemment, une fois de plus va s’ajouter au tableau. Non, ça ne semble pas logique de défier ta peur ce soir, par pareil temps de pleine lune. Parce que tout le monde sait que la pleine lune est une excuse pour repousser ses peurs à demain, bien sûr.

      Relevant avec vélocité la fermeture éclaire de ta veste, tu ouvres doucement le cadenas, défais le loquet et ouvres la porte qui grince. Un « qui est là ? » te naquit en bouche. Un pied devant l’autre, les yeux grandement ouverts à la noirceur, tu invoques un Lumos Maxima et pointes l’obscurité du bout de l’orbe luminescente. Le silence cille dans tes oreilles et l’air semble s’écarter au passage du sortilège de luminosité. Tu débutes le comptage. Un, deux, trois, quatre … La stalle numéro quatre est celle de Nirvana. Tu débarres la porte du boxe numéro quatre et tends plus en avant ta baguette de platane. Fronçant les sourcils, tu ne comprends pas immédiatement qu’il ne s’agit pas de Nirvana. Ne distinguant guère les couleurs du pelage, tu t’engages plus profondément dans l’écurie.
      Bah non. Le hasard, la chance : ça n’appartient pas aux Hemingway. À moins que l’on considère cela de l’autre perspective. Alors là, certes, tu as l’heureuse chance de te trouver devant l’Abraxan du jeune de Sainte-Croix. Mais bon, dans ta tête, la péripétie n’est pas gaie … mortelle, sanglante sont les deux termes qui roulent le plus dans ta gorge. Ces mots roulent tant qu’une alarme dans ta tête te dit que tu es en pénurie de salive. Tu recules, un pas, deux pas, et refermes doucement la porte d’un claquement relativement fort, réveillant le cheval endormi jusqu’ici. Il ronflait toutefois, et ce fut suffisant pour t’effrayer. Remarquant qu’Abraham dresse la tête, tes jambes cèdent sous toi et tu te vautres dans le foin clairsemant le sol. Soudain, ton idée de revoir ta jument préférée est moins bonne. Réellement moins bonne. À quatre pattes, tu cours vers l’extérieur, remets le loquet en place et le scelle du cadenas rouillé.

      Ton cœur bat à tout rompre et ton front est luisant d’une couche de sueur. Terminant ton sort, tu ranges ta baguette derrière le cuir de ta ceinture. Soupirant de soulagement, tu contemples la nuit, la pleine lune et les jardins de BeauxBâtons tous assoupis. La poigne des mots est forte, maintenant. Si ce matin tu n’avais pas la foi de faire ta lettre pour Abel, là, tout de suite, il te semble que les phrases coulent à flot. Et tu hais cela. Cette inspiration vive qui tombe au mauvais moment. Tu entames un jogging. Tu décides de prendre un raccourci à travers les jardins pour parvenir plus rapidement à ta chambre. Idée mauvaise ou simplement stupide, tu te perds et commences à t’énerver à travers les fleurs, les buissons, la verdure sombre et terrifiante, à travers ton désarroi de ne point reconnaître les lieux, que suite à ta gaffe monumentale à l’écurie, tu viens d’en faire une seconde tandis que tu connais si bien l’endroit. Auraient-ils changé du tout au tout la disposition des choses durant l’été ?
      Tu considères la question sous ton halètement. Mais pas longtemps. Non, tu te revires ayant perçu un mouvement dans la flore adjacente. Tu avales bruyamment. Derechef, un « qui est là ? » taraude tes cordes vocales. Tu grognes. Calmant ta respiration, tu scrutes l’obscurité. Ton ventre gargouille. Tu grognes à nouveau. Mauvais moment pour que la faim se manifeste. Tu sors ta baguette. Tu retournes. Tu fais volte-face. Tu te retournes encore. Deviens-tu paranoïaque ?

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