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“If you obey all the rules, you miss all the fun” (Défi avec Alix)
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Jeu 19 Avr - 19:23.



Tonight, we are the queens of the town! Or not...
I GOT A FEELING. THAT TONIGHT'S GONNA BE A GOOD NIGHT.

★ noms des participants: Alix d'Aramitz & Olympe E. Montesquieu.
★ statut du sujet: Défi.
★ date: Fin août 2056.
★ heure: Aux alentours de 0h00.
★ météo: Il fait encore bon, on voit clairement les étoiles grâce au ciel dégagé. Il devrait faire aux alentours de 22 degrés.
★ saison: Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: "Justice doit être rendue."
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prélude de la saison 2.
★ intervention de dominus: Pourquoi pas, oui!
★ récompenses: Aucune.







Dernière édition par Olympe E. Montesquieu le Mer 30 Mai - 15:15, édité 2 fois
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Message Posté Jeu 19 Avr - 19:36.
Aujourd'hui avait été un jour plutôt rythmé. En effet, ce matin, Olympe était encore allongée dans son lit, bien au chaud à Bordeaux, en compagnie de sa chère mère, qui se remettait petit à petit. Loin d'être bête, la jeune fille savait bien que sa maman, Antigone, ne faisait que mine de se sentir mieux, et elle n'agissait ainsi que pour le bien de sa fille unique. Son mari l'avait abandonné il y avait presque un an déjà, et il avait attaqué sa propre enfant, en mai, lors de la bataille dans les gradins. Il avait osé lancer un Imperium et la torturer jusqu'à ce que les combats prennent enfin fin. Malheureusement, ou peut-être heureusement pour elle, Miss Montesquieu avait perdu connaissance, et était tombée dans un coma lourd, duquel elle ne se réveilla que deux semaines et demi plus tôt. Elle apprit par sa mère que beaucoup de ses camarades avaient demandé de ses nouvelles par hiboux, alors que certains étaient même venu lui rendre visite. Après son réveil, la panique la gagna, et ne la quitta plus: il lui était impossible de sortir un son de sa bouche. Elle alla rejoindre sa mère, qui l'accompagna à l'hôpital le plus proche, où on lui apprit qu'elle était sujette à un mutisme dû au choc. Ce qu'elle avait vu, entendu ou subi l'avait rendu muette. Les médicomages et autres infirmiers étaient persuadés que ce ne serait que temporaire, et qu'elle retrouverait l'usage de la parole une fois le choc passé, cependant, cela pouvait prendre de longues années, comme cela ne pouvait être l'histoire que de simples semaines. Effrayée par ce qu'elle était devenue, Olympe resta cloîtrée chez elle jusqu'à ce qu'elle doivent retourner à l'académie, ne recevant aucune visite, ne lisant aucun hibou reçu: elle devint une toute autre personne. La jeune fille enjouée, heureuse de vivre, optimiste et souriante était aujourd'hui une personne aigre, froide, complexée, anxieuse, renfermée et par-dessus tout effrayée. Pourtant elle apprit rapidement à faire et à vivre avec cette absence de parole. Elle acheta un petit cahier où elle écrivait tout ce qu'elle pensait ou ses réponses quand quelqu'un lui parlait. Ce jour, aujourd'hui, où elle avait remis, pour la première fois depuis la bataille, les pieds à Beauxbâtons, elle ressentit un besoin de pleurer, ce qu'elle avait fait, pour la dernière fois, quand son père la torturait. Elle avait aperçu, de loin, les ruines du labyrinthe, que l'on avait commencé à reconstruire, puis les gradins effondrés qui avaient été nettoyés, où des dizaines de corps avaient probablement été trouvé.

Il était minuit environ, et la jeune Zeus tournait et virait dans son lit depuis une heure et demi. Elle devait sortir marcher, se changer les idées, se donner un coup de main pour oublier. Rapidement, elle prit la décision de s'habiller pour aller faire un tour, peu importe où sa tête et ses pensées la menaient, elle les suivrait. Elle déambulait, un air absent dessiné sur le visage, et se trouva en dehors de l'académie en moins de deux, mais ne s'en rendit pas compte. Elle pensait à ce que son père pouvait bien faire à cet instant, ne se posant même pas la question s'il avait eu des remords, car il lui était évident que la réponse était non, sans quoi il ne l'aurait pas torturé des heures durant. En effet, s'il avait pensé à deux fois avant d'agir, elle l'aurait su, elle l'aurait vu dans son regard; malheureusement, elle n'avait réussi à déceler que de la haine et un air de vengeance dans les yeux de son paternel. Son expression était dure, froide, maligne, satisfaite. L'homme était sans aucun doute fier de ce qu'il était en train d'accomplir, et il en serait sûrement récompensé. Dans un sens, elle espérait le revoir un jour. Pas pour avoir sa revanche, mais plutôt pour lui montrer ce qu'il a fait à sa propre fille, lui demander s'il est fier de lui, s'il a gagné un trophée du meilleur membre de l'OS ou quelque chose comme ça, lui demander tellement de choses, voir s'il se sent coupable. Mais à cet instant même, elle était curieuse de savoir s'il pensait à elle, ou où il était.

Le panneau d'entrée dans le village de Vaux-les-Pins était à présent face à Olympe. Elle entendait des cris, mais décida de les ignorer. Elle avait, entre-temps, décidé de se rendre du côté moldus, histoire de ne pas se faire attraper en dehors de l'académie alors qu'elle était sensée y dormir sereinement. Elle entra dans une rue sombre et aperçut après une dizaine de mètres seulement la cabine téléphonique qui lui permettrait de se retrouver où elle le souhaitait. Elle entra dans cette boîte de fer froide, s'accrocha à la porte d'entrée, qui se verrouilla aussi rapidement qu'elle décrochait le téléphone pour expliquer où elle désirait aller. Une fois le téléphone raccroché, la cabine fonça sous terre, monta, descendit, et en moins de temps qu'il lui fallu pour s'en rendre compte, la porte se réouvrit pour laisser place à une autre rue sombre. Sans la moindre hésitation, elle marcha droit devant elle, croisa des personnes, certains alcoolisés, d'autres heureux de vivre, comme elle auparavant, et de la musique parvint soudainement à ses oreilles. Elle la suivit, alors que deux jeunes adultes marchaient dans sa direction, riant et s'embrassant. Elle pensa à Malo. Il lui manquait plus que tout au monde. Le plus simplement du monde, elle baissa les yeux, mais ne put s'empêcher de lever les yeux au moment où elle les croisait. Un homme marchait derrière les deux jeunes, et les traits de son visage, même elle ne pouvait pas correctement analyser les détails, lui rappelaient quelqu'un. Alors elle eut un flash. Il s'agissait de son professeur de Botanique. Elle baissa la tête aussi vite qu'elle le put. Avec un peu de chance, il ne l'avait pas reconnu, ou pas même regardé. C'était tout ce qu'elle espérait. D'un coup, la lumière qui l'éblouit la coupa da ses pensées de panique. Olympe se trouvait à présent sur la place centrale du village moldu, où une fête battait son plein. Elle ignorait en quelle occasion, mais quelqu'un l'attrapa par le bras, et elle se retrouva au milieu d'une centaine de moldus, ou peut-être même certains sorciers, qui dansaient et s'amusaient au rythme de la musique traditionnelle. Elle s'excusa du regard au jeune homme qui l'avait attiré là-dedans, puis essaya de se frayer un chemin en dehors de tous ces gens heureux. Elle commençait à paniquer, à se sentir suer, sa tête tournait tellement les cris, la musique, les bousculades l'envahissaient. Ses yeux effrayés ne savaient plus où regarder, ses poings étaient serrés, l'un sur sa baguette, l'autre en dehors de ses poches, l'aidant à trouver la sortie. Elle était en pleine panique. Sans voix, elle tentait de pousser tout le monde pour s'en sortir, et ne pas tomber des les pommes. Ce serait le pire. Peut-être finirait-elle piétinée...
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Message Posté Sam 21 Avr - 1:59.
    La jeune femme soupira. Encore une année de plus à se traîner en cours, à s'ennuyer, à se débattre avec la vie, à se trouver de nouveaux buts vains pour s'y accrocher. L'été d'Alix, long, morne, triste, ennuyant, n'avait rien arrangé à son état général. La jeune femme avait passé le plus de temps possible loin des siens, dans la maison au bord de mer, à panser ses plaies béantes. Celles ouvertes par cette relation floue entre elle et Augustin, par son âme qui hurlait le manque qu'elle ressentait envers l'homme, l'envie de le sentir à ses côtés, de sentir sa main se balader dans ses cheveux, le sentir épouser ses formes, la rendre vivante, la faire soupirer de plaisir, la rendre folle de désir. En réalité, Alix s'était languie tout l'été d'une lettre d'Augustin, qui, elle le savait, ne viendrait jamais. Mais se retrouver seule et loin de tout lui faisait aussi du bien, lui permettait de faire le point sur elle, sur son année passée. Elle passait des heures assise sur les dunes à regarder la mer du Nord monter à marrée haute, descendre à marée basse, les enfants moldus jouer sur la plage, à s'imaginer un monde fantastique et bien plus magique que celui dans lequel elle vivait elle-même. De temps à l'autre, elle flirtait avec quelques gars qui passaient par là, en invitant quelques uns dans sa petite maison pour passer le temps. Elle passait des heures à cuisiner mais ne mangeait presque jamais rien de ce qu'elle préparait, l'appétit la quittant souvent alors qu'elle avalait quelques pilules hallucinogènes ou s'injectait dans les veines quelques drogues destinées à lui faire oublier son quotidien. Dans ces cas là, elle restait allongée dans son lit, seule, laissant ses pensées divaguer au rythme où la drogue la prenait dans ses méandres. De temps à autre, elle lisait les quelques lettres que des amis ou des connaissances lui envoyaient, sans jamais y répondre cependant ; ou recevait Hortense qui venait lui rendre visite. Mais pas une seule fois elle ne mit les pieds aux Château de Tilques, pas même lorsqu'Ezerbeth vint durant trois jours visiter ses parents et sa grand-mère ; afin de ne pas déroger à la tradition. Elle ne manqua sûrement à personne et personne ne lui manqua -sauf Augustin.

    De retour à Beauxbâtons, son premier réflexe avait été de chercher Amadeus, afin de troquer à nouveau avec lui quelques drogues ; elle avait mis de côté pour lui durant l'été celles qui l'intéresseraient, mais l'évidence lui montra qu'il répondait aux abonnés absents. N'ayant pas le cœur d'aller voir Delilah à ce sujet, elle oublia momentanément le garçon. De nouveau installée dans sa chambre, elle profita d'être actuellement seule pour s'installer, vider ses malles et remplir ses armoires, cacher ses différentes drogues avant de sortir de l'enceinte de l'Institut afin de faire un tour et de ne rentrer, sûrement, que le lendemain matin. Alix, la clope au bec, se dirigea à pieds vers la partie moldue de Vaux-les-Pins, afin de refaire son stock de cigarette dans un premier temps -elle aimait fumer des cigarettes moldues de temps à autre car bien plus forte que les sorcières, et faire un tour dans ce village qu'elle appréciait, où elle pouvait se fondre dans la masse des habitants sans attirer l'attention être une fille parmi tant d'autres et pas la suicidaire, la dépressive, D'Aramitz et d'autres surnoms qu'elle oubliait sûrement.

    Le fond de l'air restait frais pour la saison et Alix regretta de ne porter qu'une tunique fine et un short avec des sandales. S'allumant une autre cigarettes, la jeune femme appréciait de sortir de nuit, quitte à violer le couvre feu. La nuit l'apaisait, la calmait, la rendait plus sereine. Au dessus d'elle, la Voie Lactée s'entendait et éclairait la nuit, le silence l'entourant, presque salvateur dans un premier temps, devint vite oppressant. Fumant mollement, elle se dirigea vers le centre du village où se tenait, semblait-il, une fête quelconque célébrant elle ne savait pas quoi ; mais au moins savaient-ils s'amuser. Se mêlant à la foule, elle fut vite attraper par un jeune homme qui l'entraîna au milie des gens qui dansaient-là. La jeune femme se laissa guider bien volontiers durant un instant, riant même par moment quand il ratait un pas ou quand il la faisait tournoyer sur elle-même. La musisque s'interrompit pour changer de rythme, et Alix faussa compagnie à son cavalier du soir pour s'éloigner un peu, quand elle croisa une fille qu'elle connaissait. Olympe, une de ceux qui l'avait trouvé alors qu'elle tentait pour la première fois de se donner la mort et qui depuis semblait absolument vouloir l'aider -à croire que la charité faisait parti des gènes de la moitié de l'école française. Cela dit, vu la panique qui se lisait actuellement dans le regard de sa cadette, c'était elle qui avait besoin d'aide. S'approchant d'elle, Alix lui attrapa fermement les poignets pour la tirer hors de la foule et l'asseoir sur un banc. Elle tira une nouvelle cigarette de son paquet et en proposa une par réflexe à Olympe. « Je ne m'attendais pas à te voir ici à cette heure. Je pensais que tu serais couchée ou avec des amis. Faut pas avoir autant peur des moldus, ils sont pas méchants, et offre les bières si tu sais t'y prendre. Attends moi-là. ». Alix retourna vers la foule, retrouva son cavalier et lui adressa quelques mots veloutés accompagnés d'un sourire charmeur. Il tira un billet de sa poche et lui donna, hochant vivement la tête quand Alix lui promit qu'elle lui rendrait la monnaie. Se dirigeant vers le bar, elle demande une bière pour-elle même et un soda quelconque pour l'autre jeune fille, enfonça la monnaie restant dans ses poches et revint vers Olympe, lui tendant le verre sans rien dire. « Qu'est ce que tu fais là ? » demanda-t-elle histoire d'alimenter la conversion plus que par réel intérêt. Alix n'était pas de ceux qui étaient altruiste, qui s'occupaient volontiers des petits malheurs des autres. La plupart du temps, elle préférait rester seule avec ses idées noires, ses clopes et le silence. Elle se força cependant à sourire à la jeune fille. Bien qu'Alix vive avec des blessures béantes constamment, elle ne se vautrait pas dans son malheur volontairement, c'était plutôt qu'il la rattrapait trop vite. Mais ce soir là, il s'assoupissait.
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Message Posté Ven 27 Avr - 18:44.
Olympe se sentait étouffer petit à petit, elle commençait vraiment à manquer d’air, à suffoquer. Malgré ses coups d’épaules, les corps transpirants de ces gens dansants et heureux semblaient se rapprocher les uns des autres, comme pour l’empêcher de trouver la sortie. Des larmes nerveuses remplissaient lentement ses yeux vert émeraude, ça l’énervait. La panique transperça ses nerfs à vifs, et les premières gouttelettes salées commencèrent à couler le long de ses joues. Brutalement, quelqu’un accrocha son bras, et la tira fermement par les poignets, pour l’amener à un banc, et l’y asseoir. Elle n’avait pas encore eu le temps d’identifier son sauveur, qui s’avérait en fait, après son premier coup d’œil vers cette personne, être sa sauveuse, et immédiatement elle associait un nom à sa tête blonde. Alix d’Aramitz. Celle qu’elle avait, avec un groupe d’autres élèves, retrouvé alors qu’elle venait de faire une tentative de suicide. Depuis ce jour, elle s’est mise en tête d’aider cette fille, d’essayer de la faire se sentir mieux, bien qu’elle soit plus âgée que la jeune Zeus, elle a l’impression d’avoir cette envie de la protéger. Cela peut ressembler à de la pitié, ou de la charité, mais non, bien au contraire, c’est simplement qu’elle se sent concernée, car bizarrement, elle s’est sentie prise d’affection pour Alix, à cette époque où elle ne la connaissait que de vue. Aujourd’hui, elle sait bien que rien n’a changé, qu’elle est toujours une inconnue mais d’une façon différente aujourd’hui. A chaque fois qu’elle la voit, Olympe ressent le besoin d’être une bonne amie pour sa camarade de Dionysos, d’être là dans n’importe quelles circonstances, et ce n’est pas forcé, la blondinette est juste comme ça, elle est naturellement gentille et serviable, et c’est une copine hors-pair, pour qui l’amitié est une des valeurs les plus importantes au monde.

Son aînée lui tendit son paquet de cigarettes, dont le filtre de l’une d’elles sortait déjà de la petite boîte en carton, après en avoir pris une elle-même. Un sourire coincé dessiné sur le visage, elle repoussa l’objet du dos de la main. Elle n’avait jamais fumé, et cette chose qu’est le tabac ne l’intéresse absolument pas, et ne l’intéressera probablement jamais. Enfin, comme on fit, il ne faut jamais dire jamais, même si ça semble peu possible. Une fois l’offre rejetée, Olympe se rendit compte qu’elle n’avait pas remercié Alix, mais malheureusement, elle n’avait pas son carnet, et n’avait donc aucun moyen de répondre à aucune de ses questions. En fait, il s’agissait là de la première fois qu’elle allait entretenir une « conversation » avec quelqu’un depuis qu’elle est sortie du coma, sans compter sa mère, bien entendu. Son cœur se remit à battre à vitesse grand V, et elle dût prendre une profonde inspiration pour se recentrer, et ne rien laisser paraître. Une première question vint l’interrompre dans sa tentative à rester calme : « Je ne m'attendais pas à te voir ici à cette heure. Je pensais que tu serais couchée ou avec des amis. » Couchée ? Oui, j’aurais bien aimé, mais il m’était impossible de fermer l’œil, comme si un bâton était coincé entre mes deux paupières pour m’empêcher de tomber dans les bras de Morphée. Pour rester simple, je niais de la tête, espérant qu’elle comprenne qu’il s’agissait de ma réponse, et non d’un signe sarcastique quelconque. Mais maintenant que j’y pensais, je n’étais pas sûre si elle savait que j’étais à présent dépourvue de voix, muette. Etant donné que j’ai demandé à ma mère de jeter toutes les lettres que j’ai reçu, et de renvoyer toutes les visites d’où elles venaient, j’ignore si elle est l’une des personnes qui a voulu prendre de mes nouvelles, bien que j’en doute. Au lieu de trop penser, je fis à nouveau un signe de tête négatif, pour répondre à sa question, mais elle entamait de nouveau une phrase, qui je l’espérais, n’allait pas être une question à laquelle je ne pourrais répondre ni par oui, ni par non. « Faut pas avoir autant peur des moldus, ils sont pas méchants, et offre les bières si tu sais t'y prendre. Attends moi-là.» Oui, bien sûr, Alix, pensa Olympe en levant les yeux au ciel. Ils s’oppressaient chaque seconde un peu plus pour ne pas me laisser sortir de la foule. Mais je n’ai pas peur d’eux. Je les connais très bien, merci. N’importe quoi! Avant même que je ne puisse penser quoique ce soit d’autre, elle avait pris la poudre d’escampette, et je pouvais la voir discuter avec un jeune homme, probablement moldu, qui lui tendit quelque chose, sans doute de l’argent, après qu’elle lui ait susurré des mots que j’étais incapable d’entendre. La blondinette se dirigea immédiatement autre part, puis revint une bière dans la main, un soda dans l’autre, qu’elle lui tendit gentiment. Quelques gorgées après, elle me posa une question qu’il me sera difficile de répondre : « Qu'est ce que tu fais là ? » Elle était là parce qu’elle ne trouvait pas le sommeil, parce qu’elle était préoccupée, parce qu’elle paniquait, même si elle était heureuse, de revenir à Beauxbâtons, parce qu’elle ne savait pas comment ses camarades allaient réagir, parce qu’elle appréhendait, parce que… Tellement d’explications pour répondre à cette question, mais aucune n’était susceptible de sortir de sa bouche. C’était physique impossible. Parce qu’elle avait perdu toute aptitude à parler après l’attaque de son père. Ignorant comment réagirait son amie, Olympe se mit à imaginer tous les scénarios possible, mais aucun ne lui convenait vraiment. Pourtant, elle devrait s'habituer aussi vite que possible à ce genre de situation, qui risqueraient de se reproduire un nombre de fois étonnant durant les prochains mois.

Blessée, Olympe se contenta de baisser les yeux.
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Message Posté Sam 19 Mai - 23:42.
Bien que souriante, Alix commençait déjà à perdre patience. Elle ne se sentait ni l'âme ni l'envie d'être une bonne sainte prête à attendre que sa camarde daigne répondre à ses questions. Son humeur calme et sereine ne la rendait pas plus ouvertes aux malheurs d'autrui. La jeune femme partait sur le principe qu'on trainait tous des boulets plus ou moins gros, plus ou moins grands, mais qu'en aucun cas les autres ne devaient à un moment donné tenter d'alléger la souffrance d'une autre personne, sous peine de se retrouver à porter une partie de son malheur. Dure leçon apprise à ses dépend, après avoir démoli tant de personne en les entraînant avec elle dans sa chute libre.

Alix sirotait sa bière sans rien dire, ses iris olives se perdant dans la foule et regardant ces gens danser, sourire, vivre. Être heureux. Cette chose qui jusqu'ici lui semblait impossible et qui enfin s'ouvrait timidement à elle. Le doute l'avait étreinte tout l'été avant qu'elle ne se décide enfin d'aller voir un docteur qui lui confirme ce qu'elle redoutait et espérait dans le même temps. Elle portait le bébé d'Augustin, et après un petit trois mois de grosse, on distinguait à peine son ventre gonflé qu'elle dissimulait habilement pour l'instant sous des tuniques amples. La jeune femme gardait son secret pour elle pour l'instant, personne ne savait outre ce médecin moldu à qui il manquait à présent une partie de sa mémoire et le premier à savoir serait sûrement son professeur lorsqu'elle le reverrait.

Bientôt.

La brise agita doucement les cheveux de la jeune femme et elle se prit à fermer les yeux et à savourer brièvement l'instant présent avant de tourner à nouveau son regard sur Olympe qui gardait obstinément le silence. Elle, qui d'ordinaire faisait tout pour la coller, lui parler et sûrement voulait-elle l'aider ne piper pas un mot. Alix ne comprenait pas cette manie des gens qui ne la connaissaient pas à vouloir la réconforter ou elle ne savait qu'elle autre idée utopique et irréaliste. On ne pouvait aider personne, juste leur donner l'illusion. Et Alix ne faisait pas parti de ces gens qui prenait nouvelles des autres. A vrai dire, Olympe l'importait peu et qu'elle décide ne pas lui parler ou qu'elle ait perdu sa voix pour une raison x ou y n'émouvait pas l'héritière d'Aramitz.

Lassée, Alix avala d'un coup son verre de bière et se leva, faisant ainsi face à Olympe. « Je ne sais pas ce que tu as prévu, mais je bouge, je retourne du côté sorcier. J'aime bien faire la fête avec les moldus, mais je reviendrai plus tard quand l'ambiance sera meilleure ». Une œillade convenue avec Olympe -elle comprendrait ou non là où Alix voulait en venir- et Alix s'éloigna. Laisser la jeune Zeus en plan n'était peut-être de la plus grande finesse, mais si Olympe pensait pouvoir trouver un quelconque réconfort ou un oreille attentive à ses malheurs, elle se trompait lourdement sur le compte de la Dionysos. Alix ne se sentait redevable de rien du tout envers la blondinette, ce n'était pas parce qu'elle lui tenait compagnie de temps à autre qu'elle allait commencer à s'inquiéter de son sort ou s'attacher. C'était loin de toutes les convictions d'Alix.

Passant une main pensive sous sa tunique, sur son ventre, la jeune femme se dirigeait d'un pas lent avec Vaux sur les Pins côté sorcier, ne sachant pas trop quoi chercher ni trouver.

Mais surtout pas ça. Un hurlement sonore alerta son instinct de faire un pas en arrière alors qu'une petite escouade de sorciers passait devant elle en courant, baguette dehors en traque... de quelque chose qu'elle n'arrivait pas à déterminer. Arrivant sur la place sorcière en pleine effervescence, Alix s'approcha d'un homme visiblement aussi en attente de quelque chose. « Il se passe quoi ? » « Y'a des lutins cornouailles sauvages qui approchent ! Toute une bande ! Faut qu'on se prépare pour limiter la casse et surtout les empêcher d'aller chez les moldus ! »

Éberluée, Alix se contenta de le regarder les yeux grands ouverts.
C'était pas vraiment le genre de soirée qu'elle voulait passer et elle regretta presque les moldus et leur danse, leur bière.
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Message Posté Jeu 31 Mai - 16:16.
Sirotant son soda, Olympe jetait un coup d’œil discret vers sa camarade de temps à autres. Ce qu’elle ignorait, c’était qu’Alix n’avait probablement aucune idée qu’elle ne pouvait pas parler, alors qu’elle en mourrait d’envie. Perdre sa voix n’est pas chose facile, et encore moins pour quelqu’un qui a l’habitude depuis toujours de ne faire que parler, bavarder et rire de manière bruyante. Pour la jeune blonde, c’était une souffrance à laquelle elle espérait pouvoir couper court le plus rapidement possible. Réussir à articuler à nouveau, à faire marcher ses cordes vocales, à pouvoir communiquer comme elle le souhaitait, tout ce qui était complètement normal quelques mois plus tôt était devenu une impossibilité aujourd’hui. Bien heureusement, les médecins avaient prononcé un avis favorable assez rapidement, puisqu’il s’agissait d’un mutisme dû à un choc, et qu’il était évident pour eux qu’elle parlerait de nouveau un jour. Peut-être demain, peut-être dans un mois, peut-être même dans dix ans, mais cela arriverait. La seule chose qu’elle pouvait faire pour se donner un coup de main était de laisser le choc passer, non pas de l’oublier, mais de le soigner, de le panser de la façon qu’elle seule connaissait et qui serait efficace. Personne ne pouvait l’aider, car personne ne savait réellement ce qu’elle avait ressenti, tout autant physiquement, lors de l’attaque, mais aussi et surtout moralement, psychologiquement, et au niveau de son cœur de jeune fille de quinze ans seulement. Imaginez à quel point il est difficile pour une fille de son âge d’encaisser tout ça. Certaines auraient pu, mais pas elle. Très sensible, il était évident que des séquelles feraient surface, et elles n’avaient pas tardé. Elles étaient apparues aussi rapidement qu’elle avait repris conscience, et elles étaient solides, pour le moins décidées à la hanter aussi longtemps qu’elle ne ferait rien pour les éliminer. Ce combat, elle devait le mener seule, contre elle-même. Il s’agissait d’une des batailles les plus difficiles, et ça, la jeune Zeus était sur le point de le découvrir par ses propres moyens.

« Je ne sais pas ce que tu as prévu, mais je bouge, je retourne du côté sorcier. J'aime bien faire la fête avec les moldus, mais je reviendrai plus tard quand l'ambiance sera meilleure. » Sortie des nuages par Alix, Olympe releva la tête, qui s’était baissée au fil de ses pensées, plus lourdes les unes que les autres. Aussitôt qu’elle avait prononcé ces paroles, la Dionysos prit la poudre d’escampette, bien plus rapidement qu’il n’en fallut à sa camarade pour réunir ses affaires et se lever de son banc, en se rendant compte qu’elle avait juste disparu. Par logique, elle comprit qu’elle n’avait pas transplané, car l’endroit était plein de moldus qui auraient pu la voir, et de toute façon, elle était persuadée qu’elle préférait marcher. La blondinette se pinça sévèrement la lèvre, sous l’emprise d’un regain de panique assez soudain. Elle ignorait où était l’autre fille, mais prit aussi vite qu’elle le pouvait à ce moment-là, la même direction qu’elle avait prit à l’aller, accélérant le pas sans vraiment s’en rendre compte. Un cri des plus stridents retentit quelques rues plus loin, et les yeux de l’enfant Montesquieu s’écarquillèrent alors que la panique s’emparait d’elle. Incapable de décision réaliste ou normale, la muette passa de l’arrêt à la course ne sachant pas où se diriger, mais juste décidée à courir pour trouver un endroit où rester le temps que peu importe de quoi il s’agissait passe, et qu’elle puisse rejoindre l’académie en toute sécurité et en toute tranquillité.

Toujours courant à en perdre haleine, la préfète entreprit de jeter un coup d’œil derrière elle pour savoir si quelqu’un ou quelque chose la suivit de près ou de loin. Le temps qu’il lui fallut pour regarder à nouveau devant elle, fut le même que celui qu’il lui fallut pour foncer dans quelqu’un, se retrouver par terre les quatre fers en l’air, sonnée par la chute et ses affaires éparpillées au sol. Une fois qu’elle réalisa ce qu’il lui était arrivé, elle leva les yeux et se rendit compte que la personne qu’elle venait de bousculer n’était autre que la personne qui l’avait laissé tomber quelques instants plus tôt, en train de discuter avec un homme, probablement en train de le draguer, plutôt. Se souvenant du pourquoi et du comment de sa course, Olympe attrapa son carnet et son stylo afin d’y inscrire la question qu’elle voulait poser à Alix : « Tu as entendu ce cri ? Qu’est-ce qu’il se passe ? »

L’attente. Celle qui dure le temps que la personne lise ce que la muette a inscrit pour elle. Elle était dure. Elle semblait prendre des heures avant de s’interrompre. Impatiente, la jeune blonde força des yeux, comme pour dire à la sorcière de se dépêcher de lui répondre. La réponse de cette dernière ne se fit pas attendre, et ne fut pas des plus joyeuses. Pourquoi, diable, avait-elle décidé de sortie de l’académie ce soir précis où tous ces gens faisaient la fête, et où un événement des plus improbables allait peut-être les faire se faire attraper, et probablement punir à juste titre.

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Message Posté Jeu 12 Juil - 12:20.
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Message Posté .

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