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Message Posté Dim 11 Mar - 15:15.
...And if you say no then I will persist.




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Hayleen & Amadeus
DATE : Durant le vin d'honneur, mariage de Faith & Lycaon
HEURE : Le buffet a déjà bien débuté, il est aux environs de 22hoo
METEO : Nuit fraîche
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 1o
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : oo9
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : non

Amadeus Debussy
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Message Posté Dim 11 Mar - 17:20.
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La musique sourde tambourinait contre ma boîte crânienne à faire vriller mes tempes ; pour toute réponse évasive quant à ce mal de crâne improvisé, je laissai un bref rire passer la barrière de mes lèvres humidifiées par l'alcool comme j'avalais d'une traite le shooter que l'on venait de me servir d'une main festive. Cette brume épaisse mais délectable envahissait mon cerveau et anesthésiait mes neurones qui ne se trouvaient guère plus en état de fonctionner : à bas la raison, l'éthique et la discipline. J'accueillais ma désinhibition tel un salut propice à sauver mon âme de pécheur, car derrière la barrière d'acier encerclant mon fier palpitant, forteresse imprenable, se dressaient mes démons lubriques qui ne demandaient qu'une liberté sans condition. La tête lourde d'effluves de vodka, rhum et punch, le teint pâle conquis par la débauche se lisant sur mes traits nobles, je frémissais d'une frénésie enivrante à pleins poumons. Savoureuse décadence, appétissante lascivité, délicieuse ivresse qui abattaient les barrières de ma raison et érigeaient cet étendard lubrique brillant dans le tréfonds de mes rétines brunes. Je transpirais la concupiscence, mon parfum habituellement épicé se chargeait de notes délicieusement érotiques, quand mon regard habituellement implacable devenait graveleux et lourd de sens : pour quiconque me connaissant et n'étant pas habitué à côtoyer mes démons intérieurs, cela en donnait le tournis. Par ailleurs, je trouvais cela particulièrement cocasse que de les éveiller avec un peu trop de whisky... Mais diable que j'aurais aimé les soumettre à ma Delilah... Douce et belle Deillah... Trop douce, bien trop douce. Je hochai négativement la tête avec virulence avant de me servir de nouveau en vodka, considérant que le feu de l'alcool atténuerait mes envies lubriques plutôt que de les attiser. Pensées stupides mais surtout induites en erreur, par la force d'une ivresse mesquine. Las néanmoins, de noyer mes lèvres dans mon verre plein, je me levai de table sur un coup de tête, laissant mes jambes tremblantes me porter là où je jugeais la liberté acquise – en somme, n'importe où.

M'éloignant de la tablée hilare car elle aussi imbibée d'alcool, je traçais mon chemin à travers une piste de danse improvisée, laissant traîner dans mon sillage ce parfum érotiquement épicé. Et ce fut lorsque mes prunelles fauves se posèrent sur le dos de la belle Hayleen que je posai dans un même temps, mes mains audacieuses sur ses hanches rondes. « Je te cherchais. » Pas vraiment, en vérité. Mais à présent qu'elle était à moi, je pouvais la laisser en proie à n'importe lequel de mes mensonges. Mes lèvres rubicondes glissèrent jusqu'à son oreille, murmurant dans un souffle chaud et suave quelques paroles teintées de lubricité : « Et toi, tu cherches quoi. Maël ? Le père de ton enfant... ? Ton bonheur perdu ? » Que de saveurs crues et impudiques dans mon timbre de miel, coulant jusqu'à la jeune beauté retenue frémissante entre mes griffes. Car bientôt l'une de mes mains, conquérante et vile, vint remonter en une caresse quémandeuse sur son ventre de femme. « Une chambre, peut-être ? » Rictus carnassier, timbre mordant, raison éreintée.

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Message Posté Mer 14 Mar - 0:25.
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Mes nausées passées et le mariage arrivé a sa fin, je pouvais à présent profiter pleinement du vin d'honneur. Ne connaissant que très peu de monde, j'avais commencé par m'attarder auprès d'Ilyas, un des rares invités que je connaissais bien. Puis, je finis par me faufiler de groupe en groupe à la recherche d'une conversation intéressante. Je n'étais pas du genre à rester dans mon coin lorsque je n'avais pas d'affinité avec aucune des personnes présentes. Au contraire, j'aimais les ragots et passait mon temps dans ce genre de soirée à flâner de personnes en personnes, écoutant le moindre mot qui pourrait m'intéresser. Problème : la plupart des invités étaient russes, du coup, il m'était impossible de comprendre une seule phrase de leurs conversations. J'étais plutôt déçue. Surtout que dans mon état, je n'avais même pas la possibilité de toucher à un seul verre d'alcool et m'amuser autant que les autres invités. La soirée risquait d'être longue.

J'avais quand même fini par m'approcher de la piste de danse et restai quelques instants contempler les couples - ou autres - qui bougeaient sur le rythme endiablé de la musique, qui martelait nos tympans. Mais soudain, des mains vinrent se poser sur mes hanches. Était-ce une tactique d'approche pour m'inviter à danser? En tout cas, l'individu posté dans mon dos ne manquait pas d'audace.

    « Je te cherchais. »

Amadeus. Malgré le bruit ambiant, je savais reconnaître le timbre de sa voix. Un sourire vint redonner vie à mon visage. J'étais contente de retrouver mon ami et de savoir qu'il me cherchait. Après tout, le jeune homme m'avait invité pour profiter de cette soirée afin que nous puissions oublier nos soucis quotidiens. La nuit ne serait donc pas si longue que ça. Son souffle vint alors chatouiller mon oreille et d'une voix sensuelle je laissais ces mots crus, voire inconvenants, sortirent de ses lèvres tentatrices.

    « Et toi, tu cherches quoi. Maël ? Le père de ton enfant... ? Ton bonheur perdu ? »

Surprise de l'entendre me dire de telles choses, je voulus dans un premier temps me retourner pour lui demander en face pourquoi il me disait cela, alors qu'il savait pertinemment que c'était un sujet sensible. Mais j'étais prisonnière de ses mains habiles qui me maintenaient fermement. Je ne comprenais pas ses mots. La fête n'était pas censée être une échappatoire à notre quotidien? Ne devait-il pas m'aider à penser à autre chose au moins rien que ce soir? Je ne comprenais pas...

    « Arrête... Lui soufflais-je, avant que l'une de ses mains ne vienne caresser mon ventre du bout de ses doigts, laissant un frisson parcourir mon corps.
    - Une chambre, peut-être ? »

« Et enlève donc ta robe, je doute qu'elle supporte autant d'affronts pour ce soir. » Les mots du français m'avaient rappelés ceux qu'il m'avait dit le premier soir de notre rencontre. Des mots licencieux et provocateurs, au même titre que ceux qui venaient de me parvenir à l'oreille. Amadeus avait du enfiler quelques verres durant mon absence, ce qui expliquerait son état et ses paroles. J'avais compris qu'une fois éméché, le français révélait son côté pervers. Je ne lui tiendrais donc pas rigueur pour m'avoir déstabilisée avec ses mots. Je passai outre, comprenant qu'il ne cherchait qu'à me provoquer et décidai même de rentrer dans son jeu...

    « Je cherchais une chambre dans laquelle tu te serais trouvé! »

Je me retournai enfin vers mon ami, le regard plein de sous-entendu. Il me toisait, tandis que ses lèvres envieuses dessinaient un sourire. Il ne faisait aucun doute que l'organisme d'Amadeus était déjà infesté d'alcool. Pour une fois, j'allais pouvoir jouer avec lui, sans qu'il ne me remette en place. Cela risquait d'être fort amusant! Imitant son geste, je posai mon index sur son torse et le laissai remonter lentement en une caresse voluptueuse.

    « Que dirais-tu de nous changer les idées en nous rappelant le passé? »

De mon autre main, je l'invitais à regarder en direction de la piste de danse. Notre première rencontre m'était restée en tête depuis tout à l'heure, il était donc normal, dans ces circonstances, que les souvenirs de notre danse viennent frapper à la porte de mes idées, pour la proposer à Amadeus.
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Message Posté Ven 16 Mar - 16:54.
« Je cherchais une chambre dans laquelle tu te serais trouvé! » Mes lèvres imprégnées d'une lascivité que je ne pus taire, dessinèrent un sourire gourmand comme je toisais avec appétence la demoiselle. L'appétit de mes démons lubriques réveillé sous l'aplomb d'un alcool coulant à flot dans mes veines bleues, je ne pus réfréner mes pulsions embrasées : ma main repoussée par la belle qui s'était dès lors retournée, vint reprendre ses droits en se posant sur la courbe docile de ses hanches. Je les considérais comme miennes, porté par un délire psychotique embrumé par une ivresse délicieuse, guidé par un fantasme qui ne s'éveillait que cette nuit. Mon coeur tout entier n'avait choisi qu'une dulcinée, pudique pourtant dans ses sentiments et ses manifestations amoureuses bien trop rares pour être probantes, quand au contraire cette lubricité éveillée laissait parler mes instincts les plus primitifs. Je ne pouvais nier que l'envie sournoise et licencieuse de posséder Hayleen ce soir, investissait mon être tel un parfum capiteux dont je ne pouvais me défaire... Pulsion de mâle, éros incontrôlable, désir décuplé par sa beauté frêle. Je n'ignorais pas que mes délires ne relevaient que du fantasme passager pourtant. La belle Hayleen se dressait fièrement dans son monde de cristal, intangible et aisément cassable ; aussi je la soupçonnais de souffrir plus qu'elle ne le laissait paraître. Ah, n'est-ce pas typique de l'artiste que de tomber en émois face aux âmes en perdition ? N'aimais-je donc que l'inconstance et la douleur pour ressentir ainsi tant de jouissance face à ces beautés chétives ? Trop de questionnements au sein de mon crâne résonnant telle une ruche ; trop de bourdonnements incessants, trop de pensées filandreuses sans grande logique ni cohérence... Je secouai brièvement la tête pour en chasser ces discussions intérieures trop élaborées pour mon esprit ralenti par l'ivresse, m'octroyant au passage un léger mal de tête s'apparentant à de violents coup de pioche imaginaires. « Que dirais-tu de nous changer les idées en nous rappelant le passé? » Et mon regard, deux orbes brunes dévisageant avec insistance le visage opalin de la jolie brune d'une lueur affamée, de la darder avec envie sans jamais ciller. Taciturne, un seul rictus en coin pour toute réponse offerte, je me laissais guider vers la piste de danse non sans me remémorer notre première rencontre.

D'une main aussi cavalière qu'audacieuse, je resculptais les courbes divines de la demoiselle comme nous engagions quelques pas de danse dont la proximité des corps instaurait une intimité de plus. Mon souffle capiteux glissant sur ses lèvres si proches des miennes, tant et si bien que je pouvais me délecter à distance de leur saveur sucrée, je jouais sciemment de la valse sensuelle autant que de mon jeu pervers. Tentant ma belle amie par quelques frôlements inconvenants, caressant du bout de mes lèvres griottes ce cou de cygne d'un effleurement bref, glissant mes doigts oblongs au creux de ses reins sages, je me faisais l'effet d'un diable attrayant empli de vices et de péchés. Et quel délice que de jouir de sa débauche sans même se remettre en question, qu'il était plaisant de se sentir aussi léger, par la grâce d'un alcool notoire vous donnant le tournis... D'un geste ralenti par la lourdeur de l'ivresse, je guidai mes doigts fins jusqu'au galbe de sa bouche, monts de plaisances et de promesses mielleuses, pour mieux en effleurer les courbes. « Es-tu au moins déjà tombée amoureuse ... » Je fronçai dès lors les sourcils, sérieux soudain dans mes propos à la fois mystérieux et absurdes. Mais porté par l'hébétude de la vodka, je ne percevais plus vraiment mes propres interrogations : mes mots échappés de mes lèvres filaient sans que je ne puisse les retenir ni les malaxer dans mon esprit pour les rendre intelligibles. « Regarde tous les baisers volés que tu as au coin des lèvres. C'est comme un viol. » Toujours aussi sérieux, je reconsidérais mes propos qui me semblaient tout à fait horribles : pauvre Hayleen ! Poète maudit, amant déchu, musicien réprouvé... Mes mots portaient la saveur sensible de mon âme d'artiste, mais nécessitaient un décodeur aguerri.
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Message Posté Mar 20 Mar - 22:53.
Mes mains glissées dans le creux de sa nuque, les siennes plantées sur mes hanches, nous entamions quelques pas de danse, créant ainsi une intimité peu commune entre nos corps. Le souffle chaud du jeune homme glissa sur les courbes de mes lèvres, me laissant l'entière possibilité de me délecter de son parfum. Tandis que nous jouions du bassin au rythme d'une danse charnelle, je sentis les lèvres du français frôler brièvement mon cou et ses doigts fins caresser le creux de mes reins, m'offrant à nouveau des frissons. Tel le diable infecté de vices, Amadeus cherchait à me faire céder à la tentation. Il réveillait en moi l'envie que j'avais toujours eu de posséder le jeune homme tout entier. Mais n'ayant jamais réussi à parvenir à mes fins, mes démons envieux s'étaient finalement terrés. Surtout depuis le jour où le jeune homme m'annonça sa relation avec la jolie Delilah. Ce n'était pourtant pas dans mes habitudes d'abandonnés si je savais le garçon déjà épris, mais avec Amadeus c'était différent. Il était mon ami, mon plus proche ami, je ne pouvais me permettre d'entraver son bonheur. Pourtant, ce soir, la jolie blonde sortit vite de ma tête face à l'appel insistant du français. La tentation était trop grande pour y résister, et puis ne disait-on pas que "le meilleur moyen de se délivrer de la tentation était d'y céder" ? Cependant, trop joueuse pour craquer aussi rapidement, je voulais voir lequel des deux cèderaient avant l'autre. Je laissais alors mes doigts parcourir sa nuque et le haut de son dos avec volupté, mais soudain, Amadeus vint caresser les courbes de ma bouche du bout de ses doigts, puis prit la parole.

    « Es-tu au moins déjà tombée amoureuse ...
    - Je dirais que oui... Mais cela fait bien trop mal pour que je recommence...
    »

Pourquoi poser une question sérieuse aussi soudainement? Le jeune homme ne cesserait de m'étonner. Il est vrai que l'alcool était une explication suffisante à l'incohérence de la situation. Cependant, ma réponse était tout à fait censée et correspondante à mon ressenti. J'étais tombée amoureuse de Noah. Je m'étais battue, je l'avais fait souffrir pour espérer recevoir son amour en retour, je n'avais jamais laissé tomber malgré la complexité de notre relation. Mais sa disparition m'avait bouleversé, je n'avais jamais eu aussi mal. Maintenant que j'y repensais, je ne devais pas être amoureuse de Maël. Lors de nos flirt, je pensais toujours à Noah et lorsque nous avions enfin officialisé, à la première difficulté, j'avais laissé tomber. Je ne m'étais pas battue pour Maël. Pourtant, sa trahison m'avait également fait souffrir. Ne serait-ce qu'un attachement était source de douleur. Voilà pourquoi j'avais décidé d'emprunter la voix du libertinage. Aucune attache. Aucune souffrance. Je pensais me protéger, mais je m'étais totalement trompée. Pour autant, je n'avais pas plus envie de m'attacher à nouveau à quelqu'un, ressentir une fois de plus ce sentiment amoureux, de peur de le perdre aussi rapidement qu'il aurait atteint mon être.

    « Regarde tous les baisers volés que tu as au coin des lèvres. C'est comme un viol. »

Malgré moi, je ne pouvais le contredire. Je savais qu'il avait raison. J'en avais prit conscience le jour où j'appris que j'étais enceinte. Cependant, un paradoxe m'habitait. Je m'étais jurée depuis ce jour, que j'arrêterais tout acte de dévergondage excessif. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à retomber amoureuse. Malheureusement, je savais que je ne pourrais vivre éternellement seule. Tôt ou tard, la compagnie de la gente masculine finirait par me manquer. Et dans le pire des cas, l'amour viendrait me frapper de plein fouet.
Moi qui voulais me détendre, essayer d'oublier tous les soucis qui me rongeaient de l'intérieur, c'était loin d'être le cas. Ce que ce garçon pouvait être vil quand il le voulait! Je finis quand même par rehausser ma carapace, avant de lui murmurer au coin de l'oreille.

    « Dirais-tu cela, car tu aurais voulu avoir ces lèvres pour toi seul? »

Je laissai mon souffle enivrant se déposer au creux de son cou, tandis que mes lèvres espiègles se rapprochèrent dangereusement de son visage. Elles n'étaient plus qu'à quelques millimètres des siennes, tellement proches que je pouvais me délecter de leurs saveurs. Il ne manquait plus que le contact. Contact que nous avions pourtant déjà eu et dont le souvenir ne faisait qu'attiser mon envie. Mais je ne cèderais pas avant lui. Alors que nos souffles se mêlaient à cause de cette proximité, je me détachai de son emprise et le contournait pour me diriger vers le buffet. Une tactique déjà employée à plusieurs reprises, et qui avait plutôt du succès, puisqu'elle avait toujours fonctionné. Alors Amadeus, seras-tu à ton tour prit au jeu?
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Message Posté Sam 14 Avr - 23:45.
Jamais proximité n'avait été si dangereuse, car emporté par l'euphorie de l'ivresse je ne parvenais pas à me faire monstre de retenue. Le sol s'évaporait sous mes pas lourds et hésitants, ma tête me tournait avec trop de virulence, et il me semblait que même avec tous les efforts du monde je ne parvenais pas à articuler une seule phrase correcte. Mais la dangerosité n'était pas tant mon état laissant à désirer, si ce n'était ma spontanéité lubrique qui avait tôt fait de se réveiller sous les vagues d'alcool ingurgité. Preuve en était que je demeurais près, bien trop près de Hayleen, à susurrer des sous-entendus graveleux et plonger mon regard vorace dans le sien. Je n'étais pas moins fidèle lorsque je me retrouvais dans cet état, j'avais simplement moins de scrupules à dévorer de mes yeux affamés certaines demoiselles, relâchant de ce fait toute ma retenue, ma bienséance, ma galanterie accumulés. Explosant alors dans un fatras d'indécence crue, je n'avais pas même conscience que mes propos lancés à la figure de mon amie pouvaient en être vils et blessants. Ne mesurant pas le moins du monde ce que je lui avançais, je m'écoutais parler sans réfléchir, insolent et amusé, me rapprochant de ma proie dans une satisfaction malsaine : d'ami j'étais passé à prédateur, à cause d'un trop plein d'alcoolémie dans le sang. Le charme anglais de la belle Hayleen faisait par ailleurs effet, car un sourire affamé se dessina sur mes lèvres, comme la jeune fille s'était rapprochée dans un dernier acte de provocation. « Dirais-tu cela, car tu aurais voulu avoir ces lèvres pour toi seul? » Un bref rire échappé de mon gosier rassasié de vodka, tandis que mes prunelles pénétrantes s'accrochaient aux siennes avec obscénité. Nos lèvres se frôlaient plus par jeu que par envie, dans un frémissement enjôleur qui m'amusait plus que nécessaire : refusant de céder à la tentation par excès de fierté, je me dressais là dans une même condescendance que celle de Hayleen. Et la belle avait beau vouloir jouer, rire éventuellement de l'excès d'alcool coulant dans mes veines bleues, même sans être sobre je me refusais à perdre la partie. Entrouvrant les lèvres pour mieux souffler d'une voix chaude quelques propos déplacés, je la sentis soudain s'éloigner sous mon regard d'incompréhension : trop engourdi par la lourdeur de mes membres et la lenteur de mon esprit alcoolisé, je mis un certain temps avant de comprendre que la belle venait simplement de tourner les talons.

Mes yeux de braise scrutaient sa silhouette s'étant dirigée impunément vers le buffet, enflammant ses omoplates par quelques éclairs assurément mauvais. Investi par une colère froide due à une mauvaise interprétation de son éloignement précoce, j'étais persuadé qu'Hayleen était partie pour mieux m'abandonner. Ce sourire moqueur persistant au coin de ses lèvres l'avait par ailleurs trahie, tout autant que ce dernier regard mutin qu'elle m'avait lancé. Trop familier au reniement et l'abandon pur et simple, j'interprétais sa réaction comme tels et ne cherchais guère à comprendre : toisant les environs d'un air agacé, je tournai les talons à mon tour pour mieux traverser la piste de danse d'un pas assuré quoique chancelant, laissant dans mon sillage un parfum épicé piqué de vodka. L'air frais du dehors m'arracha un frisson aussi désagréable que satisfait, tandis que je traînais mon corps engourdi loin de ce restaurant d'où je pouvais entendre la musique sourde frapper les murs avec véhémence. Peu m'importaient la morsure du froid sur ma peau, les relents d'alcool me retournant l'estomac, cette colère illégitime mais virulente contre Hayleen, je ne voulais plus que retrouver ma Delilah, laquelle j'imaginais comme salvatrice. « Est-ce que tu sais au moins où est-ce qu'elle habite ? » Je me retournais soudain vers la silhouette de mon amie anglaise qui m'avait suivi jusque là. Pour autant, mon geste brusque autant que mon assurance n'apportaient aucune crédibilité à ma question qui ne sonnait même pas français. Je n'étais d'ailleurs pas convaincu de m'adresser à une personne faite de chair et d'os une fois retourné ainsi, n'ayant finalement pas entendu les bruits de pas d'une Hayleen inquiète m'ayant rattraper au dehors. « C'est important. » soufflais-je d'une voix peinée, comme si je portais le monde entier sur mes épaules. Fort heureusement ce n'était pas le cas, car dores et déjà j'empruntais le chemin inverse menant à Beauxbâtons.
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Message Posté Lun 16 Avr - 19:52.
Décidément, même sobre et lui saoule, mes techniques habituelles de séduction ne fonctionnaient pas très bien. En effet, alors que je m'étais éloignée quelques instants en plein milieu de notre jeu sensuel, pensant que le jeune homme me rattraperait, guidé par une tentation que j'avais menée à rude épreuve, Amadeus, certainement vexé, tourna à son tour les talons pour mieux traverser la piste de danse et quitter les lieux. Ce n'était pas la réaction que j'avais prévu ou pu imaginé. Ne voulant le laisser filer, je me frayai également un chemin entre les danseurs, me faisant bousculer de temps à autre, ou alors bousculant à mon tour. Une fois sortie du restaurant, je ne fis pas attention au froid qui vint marteler ma peau, tout ce qui m'importait c'était de trouver mon ami. Il n'était pas question que je le laisse seul dans son état. Heureusement, peu de personne ne s'aventurait dans le village à cette heure-ci, alors il me fallut très peu de temps avant de comprendre que la silhouette qui se trouvait devant moi était celle de mon ami français.

    « Est-ce que tu sais au moins où est-ce qu'elle habite ? »

Le jeune homme se retourna soudainement vers moi. Je pouvais lire dans son regard un certain agacement. Je l'avais finalement bel et bien contrarié... C'était légitime, d'une certaine manière, je l'avais quand même planté dans un moment des plus sensuels. Mais je comptais bien revenir. Nous nous étions promis de passer la soirée ensemble pour oublier cette terreur quotidienne, ainsi que nos problèmes personnels. Et puis c'était avec le bel Amadeus que j'avais envie de m'amuser ce soir, et non quelqu'un d'autre.

    « C'est important. »

Mais de quoi parlait-il ? Amadeus, imbibé d'alcool, n'avait plus toute sa tête, il était donc difficile de déchiffrer ses pensées. Elle ? S'il y avait bien une fille que je savais hanter les esprits du français, cela ne pouvait être personne d'autre que sa jolie blonde : Delilah. Même absente, l'Athéna obnubilait ses pensées. J'avoue avoir ressenti une pointe de jalousie à ce moment. Je l'enviais d'être le centre d'intérêt constant du jeune homme. J'aurais voulu être à sa place, au moins le temps d'une soirée. Savoir qu'Amadeus ne se préoccuperait que de moi et de moi seule. Être possessive, n'était vraiment pas une de mes qualités ! Mais je ne pouvais rien y faire. J'avais toujours fonctionné de la sorte avec les personnes qui m'étaient proches et je ressentais énormément d'affection pour Amadeus. Je me surprenais même des fois à une relation amoureuse entre le jeune homme et moi-même. Mais je me l'interdisais aussitôt. Aussi bien pour lui, que je voulais voir heureux de vivre son idylle avec la jolie blonde, mais aussi bien pour moi, qui ne voulait plus souffrir d'un amour unilatéral. Je me savais en plus trop vile et cruelle une fois que j'essayais d'obtenir cet amour inexistant, et je n'avais absolument pas envie de faire de mal à mon ami.
Le visage encore légèrement marqué par l'inquiétude de le voir disparaître, je m'approchai alors lentement du français, qui avait décidé d'emprunter une route qui menait vers n'importe où sauf Beauxbatons.

    « Non, je ne sais pas où elle habite ! Mais de toute façon, je ne crois pas que ce soit par là ! »

J'attrapai alors sa main et essayai de le faire rebrousser chemin en le tirant légèrement vers le restaurant. Pas que je n'avais pas envie qu'il retrouve sa bien-aimée – bon d'accord, un peu quand même... bon d'accord, beaucoup ! - mais la nuit était fraîche, et même s'il ne devait pas ressentir le froid ambiant à cause de l'alcool qui l'habitait, il valait mieux que nous retournions tout de même à l'intérieur du restaurant. En plus, cela ne se faisait de partir au beau milieu d'un mariage, sans même dire au revoir. J'avais quelques principes, venant d'une éducation quelque peu mondaine dirions-nous, et n'aimais pas paraître irrespectueuse dans ce genre d’événement. Et en parlant d'irrespect, il fallait que je fasse mes excuses à Amadeus. Je l'avais vexé visiblement et je ne voulais pas le voir énervé après moi. Voyant que le jeune homme avait décidé de ne plus bouger, je me postai face à lui, mes deux mains entourant la sienne, mon regard les fixant. J'étais quelque peu gênée, car ce n'était pas dans mes habitudes de m'excuser.

    « Je te demande pardon... Je n'aurais pas du te laisser ! »

Je finis par relever la tête et venir déposer délicatement un baiser au coin de ses lèvres griottes. Marque d'affection et d'excuses réelles, ce geste n'avait rien de sous-entendu – étonnamment ! - libre à lui, ensuite, de l'interpréter comme bon lui semblait !
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Message Posté Mer 18 Avr - 19:10.
Sa main inquiète rattrapa mon bras d'une brève impulsion qui ne me laissait d'autre choix que de me retourner. La lourdeur de l'ivresse investit mon esprit qui n'y voyait plus clair, pas plus que mes rétines tentant de percer sans succès la nuit sombre : tout semblait tournoyer autour de moi, offrant à mon regard comme une toile impressionniste où rien ne me semblait bien distinct de près mais seulement révélé lorsque j'esquissais quelques pas en arrière. Incapable de penser correctement, je muais mes ersatz de mots en des phrases prémâchées sans logique aucune, je m'évadais vers un sentier dont je n'en connaissais pas l'issue, absolument confiant quant à mon soit disant sens de l'orientation brouillé. Plantant mes pupilles dans celles angoissées de la belle Hayleen, il me fallut un certain temps avant de comprendre si oui ou non, elle m'avait bien glissé quelques mots. Arquant les sourcils d'une mine perplexe, je me ressassais les paroles de mon amie afin de les digérer complètement et en extraire jusqu'à la signification du moindre mot. « Non, je ne sais pas où elle habite ! Mais de toute façon, je ne crois pas que ce soit par là ! » Prêt à répondre quelque chose d'insensé de ma voix fragmentée par l'hésitation, je me contentai d'entrouvrir les lèvres à la recherche de quelque chose d'intelligible. Mon cerveau en ébullition peinait pourtant à se délester de cette charge ivre l'empêchant de se montrer lucide, ainsi un seul et unique mot n'échappa de mes lèvres d'un classe, d'une éloquence et d'une finesse sans égales... « Hein ? » Un silence soudain s'en était suivi, soulignant d'avantage le glas ridicule de ma pitoyable réponse. J'observais Hayleen comme si elle appartenait à un autre monde, ne comprenant ni où elle souhaitait en venir ni même où elle voulait me traîner. Comprenant enfin qu'elle me tirait difficilement vers le restaurant, j'ôtai mon bras d'un coup sec avant de froncer les sourcils d'une mine à la fois boudeuse et grognon. « Mais je ne veux pas me marier. » sifflais-je éhontément, comme si ce soir je m'avançais vers l'autel, à l'intérieur de cette bâtisse qui fleurait bon la pièce montée, la tristesse noyée dans le champagne et l'abattement des époux déjà endeuillés. Sans le savoir, l'ivresse avait projeté ce mariage raté comme s'il s'agissait du mien sur la toile de mon esprit revêche : jamais, je ne remettrais les pieds dans ce restaurant. Car je ne désirais pas me marier, que la future Madame Debussy soit agréable à regarder ou non, je privilégiais ma liberté à un joli minois. Toisant la pauvre Hayleen comme si cette dernière était responsable de tous mes malheurs – après tout ne voulait-elle pas m'obliger à épouser Anastasie en me traînant de force dans ce maudit restaurant ? – une barre furibonde plomba mon front lisse tandis que je l'affrontais d'un regard courroucé. Sans doute avait-elle compris cette colère (illégitime et infondée certes, mais je n'avais pas la moindre idée de ce que je faisais) qui m'habitait, car la belle anglaise se drapa d'une douceur soudaine, d'un linceul fait de cachemire et de soie. « Je te demande pardon... Je n'aurais pas du te laisser ! » Mon regard de plomb s'illumina de quelques étincelles d'abord surprises, puis adoucies... D'abord muet face à ses mots sincères – le temps de tous les assimiler et de les répartir dans le bon ordre – je finis par approuver d'un signe de tête, calmé mais surtout étrangement troublé. J'avais cette impression tenace de rejouer les épisodes de ma vie où chaque personne ayant eu une importance pour moi et qui pourtant m'avaient laissé tomber, revenaient pour s'excuser. Le baiser au coin des lèvres de la jeune fille accentua d'avantage mon trouble, et je me contentais de murmurer un bref « Oui... » qui ne répondait pas tant à son 'Je n'aurais pas du te laisser', mais qui esquissait plutôt un immodeste 'oui je te pardonne'. « Même tortionnaire, tu es sublime. » Fixant la demoiselle encore quelques minutes de plus, muré dans un nouveau silence qui me permettait de détailler son visage d'albâtre à mon aise, je finis par me redresser et continuer mon chemin (dans le bon sens, cette fois... Enfin du moins je le pensais) « Je rentre quand même. Sans me marier. » Cette dernière déclaration solennelle était capitale !
Hayleen R. Blackburn
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Message Posté Jeu 19 Avr - 16:08.
    « Mais je ne veux pas me marier. »

Alors que je tentais vainement de traîner Amadeus jusqu'au restaurant, il me fit lâcher prise d'un coup sec avant de marmonner qu'il ne voulait pas se marier. Je ne pus m'empêcher de rire face à sa moue boudeuse et sa conviction que s'il retournait à l'intérieur il se marierait. Épris par les vices de l'alcool, l'angoisse de son mariage prochain avait fait surface. C'était la première fois que je l'entendais mettre des mots sur la peur qu'il avait de se marier. Finalement, cela ne me fit plus tellement rire. Je comprenais sa situation, ayant dû moi même la subir, malheureusement, le père d'Amadeus avait l'air beaucoup moins compréhensible que mes parents. Que pouvait-il faire pour éviter ce mariage dont il n'avait pas envie? Je n'en avais absolument aucune idée... Ce que je pouvais détester être impuissante!

Finalement, je décidai de m'excuser auprès du jeune homme. Même s'il avait mal interprété mon geste, je pouvais comprendre que cela l'ait vexé. Et puis, dans son état, il était normal qu'il réagisse de manière inattendue. Étant celle qui était pleinement consciente de ses actes, j'aurais dû éviter d'agir de la sorte. Le jeune homme, visiblement troublé par mes excuses, acquiesça dans un premier que d'un signe de tête. Ne me demandez pas ce qui pouvait se passer dans sa tête au même moment, je n'en avais absolument aucune idée! Il finit tout de même par murmurer un léger "Oui", suite à mon baiser. Je compris alors que c'était sa manière à lui de me pardonner. Les excuses n'étaient pas notre fort, autant à l'un qu'à l'autre!

    « Même tortionnaire, tu es sublime.
    - Hm... Oui, je sais!
    »

Mes lèvres laissèrent échapper un rire suite à ma réponse. Je me devais de garder mon rôle de narcissique, peu importe la situation. Et puis, je voulais surtout détendre un peu l'atmosphère. D'un autre côté, c'était également la seule façon que je connaissais de répondre à un compliment qui m'était adressé. D'ailleurs, que fallait-il réellement répondre à un compliment? Un simple merci tout gêné? Très peu pour moi! Jouer l'indifférence, était le meilleur moyen de ne pas montrer que ce compliment vous atteint. Pas que j'avais quelque chose à cacher à Amadeus, mais j'avais toujours réagi de cette manière.
Soudain, le jeune homme se remit en route vers le restaurant. Ne m'attendant pas à ce qu'il reparte aussitôt, je dus le rattraper de quelque pas avant d'être à sa hauteur.

    « Je rentre quand même. Sans me marier.
    - Non, pas de mariage! Et promis, je ne te laisserai plus tomber, jamais!
    »

A ce moment là, je ne réalisai pas tout l'impact que les mots d'Amadeus avaient. Je n'avais aucune idée de tout ce qu'il serait capable de faire pour échapper à ce mariage. Mais j'étais au moins certaine d'une chose, c'est que je ferais tout mon possible pour tenir ma promesse. Amadeus était mon meilleur ami, même bien plus que ça, alors jamais je ne l'abandonnerais. Il pourrait toujours compter sur moi, je serais toujours là. Peut-être ne se souviendrait-il pas de mes mots après cette nuit, mais cela ne changerait pas le fait que je les ai prononcé et surtout réellement pensé.

Je pris alors le bras de mon ami et poussai les portes du restaurant. Une fois à l'intérieur, la chaleur ambiante vint frapper la peau nue de mes bras qui n'attendait plus que ça pour se sentir revivre. La fête battait toujours son plein, malgré de nombreuses personnes complètement ivres et affalées sur les tables et les chaises. Je passai ainsi le reste de la nuit à danser et rire aux côtés d'un Amadeus éméché. Plus aucun rapprochement corporel n'arriva au cour de la soirée, à part les rares effleurages dû à la danse. Mais nous ne nous amusâmes plus à essayer de tenter l'autre, pour voir qui des deux cèderait en premier. En fait, il n'y eut rien de plus que de l'amitié.

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