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« Le premier point dans un ménage, c’est la cuisine. » Patin ♠ Amadeus & Matvei
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
Cassandre Sejdic
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Message Posté Jeu 8 Mar - 4:03.
nouveau chapitre




STATUT DU SUJET : Privé - Tombola.
NOM DES PARTICIPANTS : Amadeus Debussy, Matvei & Cassandre Sejdic.
DATE : Début Juillet.
HEURE : Aux alentours de 14h.
METEO : Beau, légères brises.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue 010 - Vengeance.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue 009 - La Bataille de la Troisième tâche.
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : On s'en sortira très bien tous seuls « Le premier point dans un ménage, c’est la cuisine. » Patin ♠ Amadeus & Matvei 807704

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Message Posté Jeu 8 Mar - 4:07.
    Elle avait réussi à le traîner sur sa terre natale, l’obligeant à prendre quelques jours de vacances en laissant aux mains d’un sous-secrétaire débordé, fébrile et angoissé la charge d’un pays en guerre civile, accessoirement son frère ; elle parviendrait bien à l’y tirer.

    Cassandre n’avait pas pour habitude de ne rien faire de ses journées, et force était de constater que l’inactivité ne plaisait qu’à moitié à Matvei ; depuis leur arrivée en France, ils avaient traversé Paris en long, en large et en travers, passant par Notre-Dame de Paris, la Conciergerie ou encore le Sacré-Cœur, étirant leur périple jusqu’à Versailles et son scintillant et grandiloquent château. En revanche, elle avait volontairement dénigré la Tour Eiffel ou encore l’Arc de Triomphe : pour l’un, ce n’était là qu’une hideuse tour construite dans la modernité des moldus impropre à rendre hommage aux génies du passé, pour l’autre, sa ceinture incessantes d’engins à l’odeur insoutenable rendait sa visite inenvisageable. Pour son intolérance, la beauté des édifices au charme ancien était un coup dur à encaisser, mais cette étrange signature qui émanait des vieilles pierres n’était pas sans rappeler que des grands noms de la société moldu cachaient, parfois, une sorcellerie toute dévouée à leur monde. Et puis, la beauté elle-même n’était-elle pas fait de magie ? Cassandre pouvait mépriser les moldus pour ce qu’ils étaient et leurs peurs irraisonnées de ce qui n’était pas de leur ordinaire, elle ne pouvait tourner le dos à ce qui, d’évidence, touchait à l’exceptionnel. Les monuments parisiens, pour les plus anciens et les plus beaux, en étaient.

    Aussi, cette matinée qu’ils passèrent dans leur chambre d’hôtel, à Vaux-les-Pins, était la première « grasse matinée » de leurs vacances ; et encore, dans la mesure où chacun n’avait dormi qu’entre trois et quatre heures et que neuf heures sonnaient qu’ils étaient afférés à leurs occupations, une telle notion n’était pas susceptible de s’appliquer à leurs affaires. Adossée à la tête de lit, Cassandre terminait de corriger les épreuves de ses étudiants, ses iris claires sautant de lignes en lignes avec prestance tandis que sa plume grattait ses observations – qu’ils ne verront sans doute jamais, mais si la déontologie de la française laissait à désirer comme l’en témoignait cette escapade alors que les résultats des examens finaux de l’Université n’avaient pas été rendus, son professionnalisme et ses compétences n’ont jamais été remis en cause, gage que ses étranges méthodes ne constituent pas un défaut handicapant – tandis que dans le salon attenant, elle savait Matvei penché sur quelques documents d’ordre administratifs que Jaguar lui avait fait régulièrement parvenir. En somme, rien d’étonnant ; ils n’avaient d’un couple que leurs jeunes alliances aux annulaires.

    L’idée lui vint naturellement, presque trop facilement, et sa simplicité était de surcroît enfantine. Rassemblant les parchemins, Cassandre glissa hors du lit, resserrant son peignoir autour de sa taille et alla s’appuyer contre le chambranle de la porte, agitant au passage ses boucles blondes ébouriffées retombant sur ses épaules avec souplesse. Une poignée de secondes, elle détailla la haute stature appuyée contre l’accoudoir du canapé, concentré sur une quelconque nouvelle qui, de toute évidence, n’était pas d’un particulier optimisme.

      « C’est annulé. Amadeus vient de me prévenir. »

    Il réagit à peine ; elle vint s’installer en face de lui, à peine dérangée par sa tenue de nuit dans laquelle elle se présentait. Une intimité pour une autre, ils n’étaient plus à ça près.

      « Et le temps imparti est écoulé », ajouta-t-elle en coulant vers lui un regard appuyé.

    Si elle avait réussi à le faire sortir de son bureau, cela restait sous la condition qu’il puisse toujours avoir un contact direct avec Jaguar et qu’il puisse avoir du temps pour travailler, comme elle avait également besoin pour son poste ; ce n’était pas une raison pour y passer la journée. Il avait eu toute la matinée pour cela, et Cassandre jugeait cela suffisant. N’avait-il pas dit à haute voix qu’il avait toujours eu envie de découvrir la France ? Encore un aveu qu’il avait certainement dû se reprocher de ne pas avoir gardé secret. Comme tant d’autres, ce qui leur arrivait fréquemment, à tous les deux, depuis quelques temps.

    Ce ne fut que trop tard qu’il comprit qu’elle avait omis de lui faire l’aveu de son stratagème qui l’avait conduite à lui faire croire à l’annulation de ce fameux cours de cuisine, lui laissant pour tout temps imparti de terminer son travail celui de revêtir un jean et un débardeur noir, qu’un de leurs invités avait eu l’audace de leur offrir en guise de cadeau de mariage. L’un comme l’autre avait bloqué sur l’étrangeté d’un tel présent, et si aucun des deux n’était parvenu à découvrir l’auteur de cette surprise, c’était d’un bloc que Matvei avait refusé d’y aller, et ce d’autant plus qu’il se déroulait en France – en France, alors qu’ils se mariaient en Angleterre, qu’à peu près l’intégralité de leurs convives avait eu vent de l’inimitié que portait Matvei aux plats qui n’étaient pas de son pays et que personne, mis à part son frère, ne pouvait connaître l’incapacité de Cassandre à produire le moindre plat mangeable, si ce n’étaient des crêpes. Une plaisanterie d’un goût douteux que Cassandre ne comptait pas partager seule alors qu’elle était pour deux, et qu’il s’agissait d’un cadeau de mariage. Mariés, même galère, hein.

    Pourtant, au départ, Cassandre n’avait pas été aussi joueuse : c’était d’une bonne intention qu’elle n’avait pas insisté auprès de son ami pour se tourner vers son filleul et lui demander de l’accompagner – ce que n’avait pas refusé Amadeus, bien que reculant sensiblement à cette idée. Néanmoins lunatique, elle était revenue sur sa décision, bien décidée à l’y traîner pour profiter d’un cours ridicule ; et c’était d’autant plus jouissif qu’elle se contenta de lui sourire avec ce qui lui restait d’innocence, un sourcil arqué pour toute preuve de sa culpabilité, tandis qu’elle le poussait, mains dans son dos et toute sa force pour parvenir à le déséquilibrer, dans son traquenard. « Je te hais », avait-il sifflé entre ses dents serrées. Fière avec maturité, en plus de ça.

    Et Amadeus qui assistait à toute la scène, arrivé à l’heure au contraire de sa marraine et de l’époux de celle-ci.

    Laissant Amadeus la saluer avec la formalité qui le caractérisait, Cassandre effleura son visage du bout des doigts, son sourire, éclatant d’espièglerie, s’adoucissant de cette étincelle d’affection luisant dans son regard clair ; une tendresse bue jusqu’à la lie, inépuisable à l’instar de la corne d’abondance. Une tendresse qui ne l’avait pas épargné dans cette drôle d’aventure où elle les avait embarqué tous les deux : y emmener son frère aurait été moins drôle, ce qu’elle avait pour incompétence en matière de cuisine coulait dans ses veines comme l’excellence en la matière. Moins intéressant que de voir grogner Matvei et de taquiner Amadeus sur ce qu’il ne maîtrisait pas. L’été rendait à son extravagance et sa fantaisie l’infantilisme dont elle avait été dépourvue par les derniers évènements du Tournoi des Trois sorciers ; peut-être qu’après, elle parviendra à les tirer vers une patinoire couverte, qui sait.

    Quoique. Vu ce que leur préparait leur professeur, elle risquait de s’attirer leurs foudres pour quelques temps.

      « On nous a spécifié qu’il s’agissait d’un cadeau de mariage », riposta, visiblement irrité, l’homme en tablier dressé devant eux.

    Cassandre hocha vivement la tête, incapable de prononcer le moindre mot ; si sa main plaquée sur sa bouche pouvait passer pour naturelle, les soubresauts peu contrôlés de ses épaules et les larmes brillant dans ses yeux trahissaient le fou rire qu’elle peinait à contenir.

    Sur leurs établis s’étendaient tout le nécessaire pour faire à la fois une pièce montée et un gâteau à la crème, comme il n’en existe que dans les mariages traditionnels, arrosés de guimauve. Quelques moules en forme de cœur complétaient le tout. Cassandre jeta un coup d’œil à ses hommes, et ne put retenir un éclat de rire plus longtemps ; elle se retourna, cherchant à calmer son fou rire à l’idée de ses austères compagnons s’ingéniant à de tels préparatifs. … Elle partit de plus belle.

      « Désolée », lança-t-elle, les larmes aux yeux, en revenant vers leur professeur une fois quelques éclats passés.

    En tout état de cause, elle avait dû blesser son orgueil.

      « C’est nerveux. Excusez-moi. »

    Un silence supplémentaire, loin de parvenir à la gêner, une fois de plus.

      « Nous commençons ? »

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