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Il est des choses que parfois on n'ose dire
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Message Posté Dim 19 Fév - 21:53.
nouveau chapitre




STATUT DU SUJET : libre
NOM DES PARTICIPANTS : Louis Cubitus – Leonora Duval
DATE : Un samedi de début Juin
HEURE : Fin de l'après-midi, vers 16h
METEO : Il ne fait pas froid, on sent que l'été commence, mais la journée a été un peu grise, pas de pluie par contre.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 010
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : 009
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Je pense que pour les elfes de maison, ça pourrait être bien d'avoir une voix "extérieure".

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Message Posté Dim 19 Fév - 22:06.
Ah, un peu de repos, au chaud dans un lit, avec un bon livre, avant d'aller travailler un petit peu à la bibliothèque...Un samedi comme un autre. Les cours se passaient bien, Louis faisait de vrais progrès en sortilèges et en potions. Il avait toujours du mal en histoire et en latin, mais....Ah, il avait déjà un peu laissé tomber, de toute façon, il ne serait jamais assez bon au goût de Tante Adélaïde. Il essayerait de s'améliorer durant les vacances, comme d'habitude. Et comme d'habitude, ce sera lamentable.
Enfin.
Après tout, ce n'est jamais que Tante Adélaïde. Comme si elle avait un droit sur lui.
Bon, un peu quand même, c'est elle et Tante Lola qui payent la scolarité et les frais annexes, après tout.
Mais quand même, il obtenait des « Louables » en sortilège, il a même eu un « Excellent » en métamorphose, ces derniers mois ! Un seul « Touristique », en latin et des « Décevant » en théorie des transports magiques et en histoire de la magie, ce n'est pas la mort, quand même, si ?
Il faut croire que si, enfin, c'est Tante Adélaïde, après tout, elle ne l'a jamais aimé et elle ne l'aimera sans doute jamais. C'est la vie et il y avait d'autres choses plus importantes à penser pour le moment.
Comme un livre, une couverture et une fin d'après-midi calme, tranquille. Peut-être qu'avant d'aller travailler, il écrirait une lettre à Tante Lola.

La journée avait été grisâtre, quoique pas froide. Plutôt lumineuse même, en ce début d'été. Ça lui avait mis du baume au cœur, ces premiers rayons de soleil. Surtout en ce moment.

(Oui, surtout en ce moment)

Les ombres avaient recouvert le monde sorcier et tout espoir semblait s'être envolé, comme les oiseaux qui migrent. Sauf qu'il n'était pas sûr de les revoir un jour.
Les gradins.
Les cris.
Les hurlements.
Le sang.
Les morts.
Ça avait été terrifiant, d'abord ce....ce rassemblement, obligatoire, pour s'entendre dire qu'il était obligatoire d'assister à la Troisième Tâche.
A première vue, ce n'était jamais « que » la Troisième Tâche.
Une comme une autre.
Louis était naïf. Il pensait, bien entendu, que l'Organisation était mauvaise. Mais elle avait un but, elle n'était pas si agressive.
Au début du moins.
Et là, dans les gradins, il avait compris.
Il avait compris que la barbarie humaine, ou moins humaine, ne portait pas uniquement comme nom Sauron, Voldemort, le juge Frollo, Shere Kan ou encore Long John Silver. Elle pouvait aussi prendre la forme d'une masse d'humains.
Ils voulaient que les Champions s'entretuent. Comme dans une arène de gladiateurs, sauf qu'il n'y avait aucun honneur à la clef, aucune récompense de l'empereur, de la foule. Pas de liberté à la fin.
Juste la terreur, l'obéissance aveugle à des ordres, la soumission.
Ils allaient s'entretuer comme des animaux, voir pire que des animaux et personne n'allait rien faire.
(We knew and we did nothing !)
Il avait honte, en lui-même, mais il se sentait si faible, incapable de réagir. Même quand des élèves se sont rebellé, il restait paralysé.
Paralysé par la peur. La peur de se faire tuer, la peur d'avoir mal.
Que ferait Maman et Papa sans lui ?
Et Tante Lola ?

Il avait eu peur. Très peur.
Il tremblait, il s'en souvenait encore.
Il avait peur que....que Ça revienne, aussi.
C'était arrivé. Ses cheveux, tout doucement, juste les pointes, avaient brillé en bleu. Personne ne l'avait remarqué, caché dans son coin.
Il priait pour que personne ne l'ait remarqué. Il priait pour que personne qu'il n'aime, ne connaisse, ne meurt. Même les professeurs qu'il n'aimait pas. Il priait pour que tout s'arrête.
(Qui, puisque ce n'est pas un sorcier catholique ? Il avait pris pour habitude de s'adresser à une entité qu'il avait appelé Moïra.
Moïra, la destinée selon les grecs.
Où avait-il été chercher cela ? Dans un livre qu'il avait lu, au fond du grand canapé défoncé, dans « La Salle de Lecture » de la maison de Tante Adélaïde. Malpertuis que le livre s'appelait. Très bon livre, étrange, sombre, horrifiant, mais il l'avait adoré.)


Mais des gens se sont levés. Contre l'obscurité. Ils ont allumés des flambeaux dans les cœurs et les esprits. C'est la guerre, la vraie, comme dans les livres.
Mais contrairement aux livres, Louis ne se sent pas l'âme d'un héros. Il a trop peur de s'exprimer devant les gens. Il a trop peur d'avoir mal, de mourir.
Et il a honte.
Qu'est-ce qu'il pourrait faire pour se rendre utile ?
Il préférait ne pas y penser et lire un bon livre, au chaud, sous une couverture. Ecrire une lettre à Tante Lola, peut-être à Maman. Aller à la bibliothèque. Discuter avec Archibald de Saint-Pierre à propos du dernier livre lu. Manger. Travailler. Lire. Oublier.

Sans se rendre compte, son pas pressé était devenu un trottinement pressant qui le menait vers l'imposant bâtiments des dortoirs.

La Primevère était un bâtiment qui, dés le départ, lui inspira une grande sympathie. Ses grands murs blancs, recouverts de lierre, ses grandes fenêtres lumineuses et son hall immense, décoré de tant de portraits qu'il avait du mal à se souvenir de chaque nom. Et si drôles, si intéressants, ah, oui, Louis adorait discuter avec eux quand il avait un moment de libre. Entre les cours, les repas....Tout était bon pour éviter les cours d'équitations ou de devoir rester trop longtemps avec ses pairs.
Et pour ne pas penser aux gradins.

Il appréciait de passer par les couloirs des différentes écuries, de flâner en regardant les statues, les guirlandes, les décorations diverses, accrochées par les étudiants.
Mais, bien entendu, pour lui, les dortoirs d'Hypnos étaient les plus beaux. Evidemment.
Dans les tons de bleus, calmes, reposant quoique bruissant souvent du bruit joyeux que pouvaient faire les étudiants.
Il poussa la porte de son dortoir, sans vérifier qu'elle se refermait ou pas. Si elle ne se refermait pas, il irait en parler à un préfet ou bien il chercherait un sort dans un livre, pour réparer.
Encore une bonne raison d'aller à la bibliothèque et d'oublier un peu plus la réalité.

Il était fier de sa « chambre », toujours parfaitement rangée. En tant qu'étudiant du premier cycle, il logeait encore dans un « grand » dortoir. Il rêvait au jour où il pourrait emménager dans une chambre plus petite, à quatre ou deux étudiants. Il avait même déjà imaginé comment il décorerait « sa » partie. Avec sans doute le grand drapeau des Flèches d'Argent, l'équipe parisienne de Quidditch, que son frère Edmond lui a offert, à l'avant de son lit. Et des guirlandes avec les photos de ses parents, de sa famille, de ses amis. Et des livres, pleins de livres.

En attendant, ils sont plusieurs et, même si pas forcément méchant, il faut prendre ses précautions. Par exemple, il du prendre l'habitude de ranger Monsieur Alphonse dans une boîte, aménagée, au fond de son armoire fermée à clef.
Monsieur Alphonse ?
Son doudou, son ours en peluche, celui sans qui il a un mal fou à s'endormir. Celui qui l'accompagne partout, tout le temps, qui le rassure, qui lui rappelle la maison, l'odeur de la maison, l'odeur de Maman, de Papa, de Tante Lola.
Qui chasse les cauchemars, les angoisses.
Un ours au poil bouclé, beige, au nez chocolat et aux yeux bleus, comme le foulard qu'il porte autour du cou, tout doux, qui semble avoir bien survécut à ses douze années de vie (merci aux quelques sorts de préservation et d'anti-cassure de couture et autre anti-déchirement).
Il avait un peu honte de ne pas pouvoir s'en séparer mais....C'était plus fort que lui, il se sentait perdu sans lui. Il n'en avait jamais parlé à ses congénères, trop terrifié des conséquences probables et chaque matin était une nouvelle lutte, une nouvelle bataille pour cacher Monsieur Alphonse et prendre ses vêtements sans que personne ne le remarque.
Chaque jour, il vérifiait une fois, deux fois, trois fois que la peluche se trouvait bien dans sa boîte.

Comme chaque jour, le lit était parfaitement fait, par les elfes de maison. Par habitude, Louis faisait, chaque matin, son lit, oh, pas de façon aussi carrée, aussi parfaite que les elfes, mais....Il n'aimait pas quelqu'un d'autre que lui touche à ses affaires personnelles, même si, au final, le lit et les draps appartenaient à l'école, pas à Louis.

Aujourd'hui, jour comme un autre, ne dérogeait pas à la règle. Le lit était fait.
Comme il n'y avait personne dans le dortoir, Louis en profita, après un dernier coup d'œil méfiant aux alentours, et introduire la petite clef dorée dans la serrure de l'armoire de bois foncé.
Clic.
Il ouvre les portes
Regarde aux alentours.
Délicatement, il ouvre la boîte de carton, dans laquelle dormait Monsieur Alphonse.

Drame.

Monsieur Alphonse n'était pas dans sa boîte.
Impossible, ce matin, il l'avait bien....
Non.
Non.
Non.
Ce matin, il avait été distrait par François, qui soudainement s'était souvenu qu'il y avait une interrogation en sortilège lundi et qu'il ne connaissait pas les propriétés du sortilège Brakium Emendo. Louis avait fait son lit « sur » Monsieur Alphonse, pris ses vêtements tout en répondant à François.

Brusquement, il se tourna vers le lit et le défit, retournant couette, draps, oreillers.
Rien.
Pas de Monsieur Alphonse dans les draps.
Sous le lit ?
Rien.
Dans la table de nuit ?
Rien.
Dans l'armoire ?
Toujours rien.

Il avait oublié de cacher Monsieur Alphonse.
Il avait oublié.
Il avait oublié et maintenant il avait disparu.

Avec un petit « pouf », il se laissa tomber sur son lit, l'air halluciné.

Une catastrophe, c'était une catastrophe.

Comment allait-il dormir ?
Qui chasserait les cauchemars ?
Il ne dormirait plus jamais sans lui.....
Comment le retrouver ?
Et si on le lui avait volé ? Et si quelqu'un de méchant était entrain de le torturer ?
Mais pour le retrouver, il lui faudrait avouer qu'il avait un doudou....A douze ans ?


Louis était terrorisé, ses grands yeux bruns se remplirent de larmes et......il se mit à pleurer à gros sanglots, tout seul, sur son lit.

-"Que faire ? Que faire ?"
Cela lui tournait en boucle dans la tête, façon mantra, mais mantra angoissant.
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Message Posté Jeu 23 Fév - 23:40.
    Assise sur le rebord de mon lit, je reste stoïque. Le temps s’écoule, le regard dans le vague, que dire ?

    Que dire ? Je veux dire, en fait, je ne sais pas trop, je me suis réveillée dans un lit, il y a quelques jours, avec des têtes au dessus de moi. Certaines me souriaient, mais… C’est comme un immense et démentiel trou noir. Je suis… je… suis… quelqu’un. C’est déjà un début. Une fille quelqu’un. Un autre bon point, mais ce n’est pas bien plus.

    Je me lève du lit, pour aller me mettre devant un des miroirs de la chambre. Je suis jolie, brune, aux yeux bleu acier… et il semblerait que je m’appelle Léonora Duval. Léo pour les intimes. Mais ce prénom en lui-même ne me dit rien, si j’avais du me donner un nom, j’aurais été Amelia, ou Lucie. Mais on ne choisit pas son nom… On ne choisit pas non plus ce que l’on est. Et dans mon cas, il semblerait que je sois une sorcière. Surréaliste.
    Ce qui est encore plus irréel, c’est que je suis censée être douée… vu ma récente mésaventure avec ce bout de bois, je ne pense pas que ce soit le cas. C’est assez terrible, c’est même effrayant ! Je ne sais pas qui je suis, je ne reconnais rien, ni le lieu, ni mes « affaires », ni personne d’ailleurs. Je suis comme une magic tab, celle que l’on secoue pour effacer un dessin ou des écrits.

    J’ai peur. La plupart du temps, depuis mon réveil, j’ai peur. Même marcher, m’habiller, ou encore manger avec tous, me fait peur. Je suis l’intruse, celle que l’on regarde comme si l’on me reconnaissait ! Mais je ne sais pas ce qu’ils savent tous de moi ! J’écoute, je parle, mais tout est… troublant. Même ce Mathéis, qui semble bien me connaitre, m’intimide et je n’arrive pas à me souvenir de lui… J’ai l’impression de le blesser en lui répétant que rien de ce qu’il ne me dit, ne m’aide.

    Je tente d’aller dans certains endroits, qui pourraient m’aider à réenclencher le processus de mémoire, mais une ombre plane me disant que peut être, tout ceci n’est pas réel. Comment la magie peut être réelle ? Je me frotte le visage, il faut que je sorte, que je m’aère l’esprit. L’infirmière de cette école, qui est la mienne, me dit de prendre mon temps. Que ça devrait revenir un jour. Un jour… Mais quand ?

    Je traverse les bâtiments, l’air renfrogné, tel un fantôme, je n’ai pas envie de recroiser une personne qui me dira « tu sais, on c’est rencontré à tel endroit ! » Parce que je ne pourrais pas répéter encore une fois, que je suis perdue, que je suis sans identité qui m’est connue. Les mots sont là, et je sais ce qu’est la vie, mais ça… Non tout ça, je ne connais pas. Je me glisse dans un bâtiment à l’écart de la cohue de dehors, je me pense seule, lorsque j’entends comme des chuintements.

    Je penchais la tête, pour apercevoir un jeune garçon, dans le fond, dans un coin, qui était en train de pleurer. Je m’approchais un peu terrorisée moi-même, mais comme happée par la détresse de ce garçon, que lui était il arrivé ? « Bonjour… » Dis-je doucement. Je m’accroupis pour lui tendre la main, c’était presque naturel, un naturel déroutant. « Que se passe t-il ? Tu es perdu ? » Dis-je d’une toute petite voix câline, comme si je parlais à un petit oiseau tombé du nid.

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Message Posté Sam 3 Mar - 22:56.
C'était terrifiant.
Dans sa chambre bien rangée, aux tons bleu maintenant si froid, Louis sanglotait comme un petit gamin.
Oh la honte.
Oh la grosse, grosse, grosse méga honte.
C'est pas possible, comment pouvait-il être aussi bête ?
Aussi peu soigneux de ses affaires.
Tante Adélaïde à peut-être finalement bien raison, on ne fera jamais rien de bien de lui.

Arrête, Louis.
Calme toi, respire, ça ne sert à rien d'en faire une catastrophe ainsi, ça ne fera pas revenir Monsieur Alphonse. Il faut procéder avec méthode, raison et logique.

...

Oui mais s'il ne le retrouve pas ?
S'il est perdu à jamais ?
COMMENT VA-T-IL DORMIR ?!?!?!?!?!
Il n'y survivra pas ! Il mourra, épuisé, tentant vaille que vaille de résister, maigre et affamé, cherchant sans relâche Monsieur Alphonse partout sur terre....
.....Bon, tu en fais un peu trop, là, Louis.
Il faut se reprendre.

Pense à Sherlock Holmes, que ferait-il ?
Il jouerait du violon.
Tu ne sais pas en jouer, oublie.
Il fumerait une pipe d'opium, alors !
Pas bonne idée non plus, maman ne serait sans doute pas heureuse de l'apprendre. Puis souviens-toi, la dernière fois que tu a tiré sur une cigarette "pour voir"....

Tout à son chagrin, son désespoir et sa recherche de résilience, Louis n'entendit absolument pas les pas un peu perdu d'une élève, dans son dos.
Il ne la vit pas s'approcher doucement du lit, lui tendre la main avec une douceur toute maternelle, comme lorsqu'on veut approcher un animal blessé ou apeuré.
Par contre, il entendit bien la voix, toujours très douce, de la jeune fille, ce qui le fit sursauter.

Il se retourna alors, essayant de cacher qu'il était entrain de pleurer, ce qui était plutôt difficile au vu des gros yeux rouges, des larmes pleins les joues et un nez gonflé de....et bien, de mor chagrin.

- "Bonjour...Que se passe-t-'il ? Tu es perdu ?"
-" Sngirf.....B....Bon....Bonjour......."

Perdu ? Non, il était dans ses dortoirs, c'est plutôt elle, pour le coup, qui n'était pas au bon endroit. Mais allait-il s'en plaindre ?
Non, bien entendu. Une fille, c'est plus doux. Un fille, c'est plus compréhensif qu'un garçon. Ça se moque moins, une fille (ah, si seulement tu savais la triste réalité Louis....). Peut-être qu'elle pourrait l'aider. Elle rigolerait sans doute pas, elle.

- Heu....J'ai....J'ai perdu quelque chose.....de.....de très important."

Elle n'allait peut être pas rire de lui, mais il n'était pas vraiment prêt à faire confiance, comme cela, du premier coup. Si ça se trouve, cette belle inconnue (à croire que chaque fille étudiant à Beauxbâtons était une déesse), c'était elle qui avait volé Monsieur Alphonse.

Il rougit à cette pensée (après, un peu plus un peu moins...On n'est plus à cela près, vu son état).

Allons, Louis, ça ne se fait pas, d'accuser des inconnus. Surtout des inconnues. Surtout de jolies inconnues. Surtout de jolies inconnues plus âgées que toi.

Note que son visage te dit quelque chose.
C'était pas elle, la fille qui a perdu la mémoire suite à la bataille des gradins ?
Ça ne devait pas être facile, en tout cas, si c'était bien la-fille-qui-a-perdu-la-mémoire. Il n'osait même pas l'imaginer, en fait. Ça devait être pire que perdre Monsieur Alphonse.
Non, quand même pas...
Il décida que les deux se situaient au même niveau, réglant ainsi un problème de conscience, inutile au demeurant. Et du coup, ça l'innocentait. Si elle ne se souvenait déjà plus de qui elle était, et qu'il s'était levé avec Monsieur Alphonse, alors elle n'avait pas pu le kidnapper.
C'était déjà ça.
Et puis, de toute façon, une fille, ça ne peut pas voler. Ça n'est pas aussi cruel, ça ne vole que quand cela est nécessaire.

Louis fut soulagé d'avoir évacué ce cas de conscience.
Il espérait, néanmoins, qu'il n'avait pas été silencieux trop longtemps. Pour se faire pardonner, il renifla presque discrètement et tendit la main, avec un petit sourire mal assuré.

- "Je....Je m'appelle Louis....Louis Cubitus, d'Hypnos et....et toi ?"
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Message Posté .

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