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I'm a nightmare, a disaster, That's what you say now, my friend ! - [PM] [ Leyna & Alexander ]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Mer 11 Jan - 16:40.
nouveau chapitre




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Leyna Oulianov-Dikson & Alexander K. Blackstone
DATE : Mai 2056
HEURE : 16h
METEO : Il fait assez bon dehors malgré une petite brise d'air frai.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue 009 - Resistance
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Troisième tache
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : PM so nop.

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Message Posté Mer 11 Jan - 17:32.
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Ils sont vraiment cons. Ils nous disent de pas voir les autres écoles, mais ils nous collent tous ensemble pour dormir, c'est d'une logique ! Non, mais cette organisation défends des choses, mais elle fait des trucs cons de l'autre côté ... Moi, je pense qu'ils perdent donc en crédibilité ... enfin, tout le monde s'en fout de l'avis des autres, avec tout ce qui se passe ; y compris moi, maintenant c'est pratiquement chacun pour soi ... On sort que rarement de nos dortoirs, c'est même rare de ne pas être, soit dans les couloirs du bâtiment en train de lire ou de discuter ... Enfin nous ne sommes pas tous des froussards, restant cloitrés dans ce bâtiment. Certains sortent, parfois même le soir, enfin bon, on fait notre vie, et bizarrement, l’organisation, certes nous surveille, mais on nous saute pas dessus en nous forçant à rentrer.

Néanmoins, je ne vais pas vous mentir, souvent, ils sont assez effrayant, on a juste l'impression qu'ils vont nous bouffer, mais c'est rien ... je pense surtout qu'ils se croient tellement puissant qu'ils ne se pensent pas capable de rater les passages des gens dans les couloirs ou les allées de Beauxbatons. Évidemment, je ne déroge pas à la règle, car au moment même où j'ai toutes ces informations, et ses critiques sur l'OS qui me traversent l'esprit, je suis dans le jardin naturel, assis sur un banc, un livre dans les mains, et un espèce de sorcier bizarre, et que je crois français m'observe comme si j'avais des ailes qui me poussaient dans le dos, ou qu'il avait vu un Loup-garou ... Oui, bon il voit bel et bien un Loup-garou, mais il le sait pas, c'est pas comme si, c'était la pleine lune ... Enfin, ça fait, disons presque une heure que ce mec surveille les élèves qui se trouve dans le jardin, et en plus, il bouge pas. Etrange. Enfin, y a que ces yeux qui bougent. Vous savez à quoi il me fait penser ? A un soldat de la garde royal moldu de Buckingham Palace ... Le cauchemars, carrément flippant. Autant c'était flippant de voir Krushnic me sauter dessus pour me morde, mais là, je ne vous dis pas ! On ne sait même pas si il va bouger un jour, si il va se transformer en pitiponk ou si il nous observe juste ... Avec Krushnic, dès qu'il s'est transformé, j'ai tout de suite compris, c'était clair ... Mes pensées me font bien rire, et d'ailleurs, les quelques élèves autour de moi me regardent bizarrement. En même temps, vaut mieux que je rigole, car ces derniers temps, enfin depuis quelques mois, je souris que peu. Je referme mon livre, me rendant compte que cette fois, je suis réellement paumé, que je ne lirais pas plus de pages, et que ça ne sert à rien de m'acharner. Je me lève donc, et décide de retourner au dortoir pour voir si je ne trouve pas mes affaires de sport dans le bordel du dortoir où je dors avec un grand nombre de personnes. Le bâtiment primevère, c'est Bagdad maintenant ...

Je traverse donc les petits chemins menant au bâtiment des dortoirs. Des élèves marchent dans le sens inverse, surement pour rejoindre un point plus agréable que celui où ils étaient précédemment, et moi, j'ai envie de rire. Étrange sensation. Oui, je dois être extrêmement bizarre ces derniers temps. Pendant deux mois, j'ai été une vraie loque. Maintenant, je suis toujours une loque, mais j'ai des jours comme celui-là où ma lassitude est telle, que j'ai tout le temps envie de rire, et que j'en oublie même que l'organisation occupe ces lieux, ou alors que je me met à ne pas arrêter d'y penser, et a tout faire pour tourner ça à la rigolade ... Ne cherchez pas, je deviens maboule ... Toute manière quand j'ai été mordu, je savais que je serais un Lycanthrope fou, cinglé, malade, désaxé ...bref, demain, ce sera fini, ça commence déjà à retomber, voilà l'autre nymphomane de Leyna ... Oh bah je vais pouvoir sortir ma haine tant qu'elle baisse la tête et qu'elle a l'air ailleurs ... Mouahaha enfin un défouloir ! Oui, parce que ça ne me suffit pas de voir les choses à la rigolade, en fait, ce qu'il me faut, c'est déverser toute la rage que je cache par de l'ironie depuis tout à l'heure, et Leyna mérite bien cela, après ce qu'elle m'a fait .... Si elle croit qu’elle m’effraie parce qu’elle fait partie de L’os, elle se met le doigt dans l’œil, si y en a bien une que je n’aie pas peur d’aborder, et d’énerver, c’est elle … Je sais que c’est dangereux, car si jamais un autre membre de l’organisation arrive dans ce coin, situé a quelques mètres de l’entrée de primevère, je risque de me faire torturer ou un truc comme ça, mais comme elle a toujours été du genre, je me débrouille seule, je suis sûr qu’il ne m’arrivera rien …

Je fonce, faisant semblant de rêver, dans la petite blonde, et je relève la tête en disant :

- Oh tu existes encore toi ? Dis-je ironiquement. C'est bizarre ça, j'ai cru que tu avais déserté pour aller jouer les pétasses ailleurs ... Apparemment, on n'a pas voulu de toi ...

Oui, bon j'avoue, j'étais pas du tout sympathique. En même temps, disons que la jeune fille m'avait quand même assez blessé. Je lui avais un peu accordé ma confiance, on n'avait eu une relation purement physique, et amicale, puis d'un coup, sans même me dire pourquoi, elle m'a ignoré, comme une vielle chaussure puante ... Je la regarde, faisant le garçon fier... Cet Alexander m'avait tant manqué, cet Alexander qui réussissait à ne pas se montrer faible, et à cacher qu'il était sensible, et trop gentil, car là est bien mon défaut !




Dernière édition par Alexander K. Blackstone le Lun 5 Mar - 20:18, édité 1 fois
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Message Posté Lun 30 Jan - 13:52.
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    Nous aurions dû laisser l’ombre infâme de notre passé dans une boîte jetée à la mort. Nous aurions dû la briser, la brûler. Ne jamais l’ouvrir, ne jamais la revoir. Mais encore une fois, nous restons figées dans l’indolente infamie de nos souvenirs. Surtout, toi, Leyna. Tu ne vis plus qu’à travers ta douloureuse expérience ultérieure. Le présent te semble si vaste et si différent. Ton passé ne t’apporte plus aucune satisfaction. Et même, si la situation actuelle aurait pu te plaire, ma présence envahissante te déplait fortement. Tu me hais, je le sens bien. Tu me hais, malgré mon affection malsaine à ton égard. Tu me hais car tu n’es devenue plus qu’une misérable femme dans un corps brisé. Tout le monde peut voir tes cernes, tes joues creusées, ton corps malingre, ta ligne rachitique. Tu ne te nourris presque plus. Tu ne rigoles plus. Tu ne souris plus. Tu t’affaisses. Tu te tues à petit feu. Et je règne, encore et encore sur cet être défait. Pauvre Leyna. Pauvre enfant. Tu sais, ô tu sais que je le fais pour te protéger de cet univers brut. Tu le sais mon enfant. Ne sois surtout pas vindicative. Pourquoi l’être ? Je te surveille, je te protège et je t’évite des maux trop douloureux pour ton cœur rabougri.

    Nous avions l’ordre de surveiller les dortoirs de la Primevère. Cette occupation ne nous ravissait guère, mais nous savions bien que nous devions nous y résoudre. Pour faire mine que notre rôle dans l’Organisation ne servait pas simplement à assouvir nos plus profonds désirs. Nos plus grandes vengeances. Alors nous partons, affublée d’une robe noire assez courte, dévoilant nos fines jambes cachées d’un collant de laine épais. Nous partons, notre cape de sorcière sur nos épaules fragiles. Nous partons, le pendentif représentant le signe des bolcheviks tapant contre notre cou. Nous partons, sans véritable conviction, notre esprit plongé dans un monde que personne ne peut comprendre. Les élèves nous fuient. Nous observent, bien conscient, que derrière nos allures légères, notre apparente candeur, nos cheveux de blés, se cachent l’incarnation du mal. Notre regard noir se pose vaguement sur quelques visages. Un sentiment d’ennui nous assaille. Aujourd’hui, ô oui, aujourd’hui, nous n’avions pas envie d’imposer notre folie, d’imposer notre colère, notre rage. Aujourd’hui, nous nous sentons maussades. Un peu lasses. Fatiguées, malades. Nous commençons à tomber dans une agonie peu douloureuse, mais bien présente. Tu ne tiendras plus longtemps Leyna. Malgré moi, je te sens faiblir à vu d’œil. Tu es presque morte. Je le sens bien. Mais je ne veux pas que tu partes maintenant. Pas tout de suite. Encore un peu de vengeance.

    Alors que nous marchions, la tête baissée, épuisée, nous sentîmes un poids conséquent nous percuter. Nous n’eûmes pas le temps de bander nos muscles pour tenir. Nous partîmes légèrement en ailleurs, nous rattrapant vaguement à un élève qui passait par là. L’élève en question fût saisi d’horreur. Une fois ressaisie, nous l’éjectâmes de notre périmètre d’un regard. Puis, pleine d’une colère revigorante nous levâmes la tête pour observer l’énergumène qui avait osé nous bousculer de la sorte. Ton étonnement Leyna fut conséquent. Un battement de cœur raté, l’impression funèbre de revoir un homme que tu avais aimé véritablement : une amitié réelle. Le souvenir de Lycaon vint aussi automatiquement à ton esprit. Votre nouvelle proximité malsaine, qui devait faire honte à…Alexander, son meilleur ami. Puis ton regard se pose sur son corps, sur lui en entier. Tu te souviens de votre intimité. De ses mains sur tes hanches. Du plaisir qu’il te procurait. De vos rires échangés. De la douceur de vos ébats. De la façon délicate dont il te touchait, ayant presque peur de te briser. Tu te souviens, et je sens que des larmes montent à tes yeux.

    «Oh tu existes encore toi ? C'est bizarre ça, j'ai cru que tu avais déserté pour aller jouer les pétasses ailleurs ... Apparemment, on n'a pas voulu de toi ... » Ton cœur s’arrête de nouveau. Tu rebaisses la tête, sans aucune envie de lutter. Mais, moi, Ley’, je suis offusquée. Cette façon de traiter ! Quel manque de respect ! Quelle folie ! Je t’oblige à plonger ton regard brûlant dans le sien. Tu luttes. Pas Alexander. Pas lui. Un léger tremblement apparaît au niveau de notre cou. Tu veux partir. Je veux rester. Le combat continue quelques secondes et je finis par gagner. Nous nous approchons de lui, féline, collant notre corps au sien. Nous nous approchons, notre main frôlant son visage. Il y a quelque chose de changé chez lui. Je le ressens dans ta façon de le percevoir. Comme si nous venions de toucher quelque chose de brûlant, nous retirons notre main. Tu la retires plus vivement que moi, ce qui fait que notre geste est maladroit. Il finira sans doute par comprendre ce qui nous habite. Peut-être. Inconsciemment tu l’espères. Tu voudrais lui dire que tu es soumise à moi. Mais que sinon, tu es toujours Leyna.

    « Casses-toi Alexander. » Notre voix est ferme, sans appel. Malgré tes réticentes, s’il ne le fait pas nous allons être obligées de le faire souffrir. Tu le regardes fixement. Tu essayes, juste par ce regard, de lui faire comprendre la chose suivante : « Je t’en prie Alexander…va-t’en…Ley’ pourrait te faire tant de mal. Et si je sais que je t’ai fait ce mal, je ne m’en remettrai pas. Ne me juges pas trop Alexander. » Mais cette phrase que tu essayes de faire passer par tes yeux embués de larmes, ne franchis pas tes lèvres. Lèvres sur lequel apparaît un léger tressaillement. J’ai envie de sourire pleinement, de faire du mal à ton ancien ami. Mais, étrangement, tu résistes. Leyna, tu luttes contre moi, n’est-ce pas ? Tu sais ce que cela veut dire ? Tu sais que je vais te punir ? Tu le sais, Leyna…
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Message Posté Lun 20 Fév - 14:56.
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Leyna a l'air si différente, si changé. Je la regarde, un regard méprisant tant ma douleur par rapport à son ignorance à mon égard me fait encore mal, mais je ne veux pas le montrer, alors mon regards est froid, dur, posant une distance entre elle, et mon cœur. Après une hésitation, sa main vient caresser ma joue. Elle semble repoussé par une force, et étonnait surement par la chaleur qui émane de mon corps, mais je sais qu'elle ne devinera pas, et qu'elle se contentera de penser ou de se poser des questions sur le pourquoi de cette soudaine chaleur alors qu'il ne fait pas chaud dehors. Elle pensera ce qu'elle veut. Elle imaginera que le stresse est en moi. Enfin peu importe.

Je la regarde son air sadique, cet air que j'aurai du voir plus tôt, qui m'aurait mis sur la voie, et m'aurait empêché de m'accoquiner d'elle. J'ai tellement honte de ces nuits passaient avec elle alors qu'elle fait parti des tueurs de tant de personne. Je n'ai pas peur d'elle, j'en suis dégouté. Je ne lâche pas son regard, la mitraillant. Soudain, elle sort de ses pensées, et me regarde en me rétorquant avec un air désinvolte : « Casses-toi Alexander. » Une voix ferme, mais cela n’empêche rien. Je ne fais jamais ce qu'on m'ordonne, enfin, surtout lorsque c'est une espèce pimbêche comme elle. Étrangement, en soutenant son regard, à l'instant même où elle me parle, j'ai l'impression que ses yeux me disent autre chose. Oui, il me dise de m'en aller, mais ce n'est pas un ordre. Je ne ressens pas cela. Non, je ressens autre chose, comme si je devais effectivement partir mais qu'elle me suppliait au lieu de m'ordonner. Mais qu'est-ce que cela voulait dire ? Elle voulait surement m'avoir, m'apprivoiser car elle savait que les regards n’importaient beaucoup, que je prenais en compte les regards ? Je ne savais pas, je ne comprenais pas. Partagé entre l'envie de lui répondre en m'en prenant à elle, et de lui demander pourquoi elle était devenue cette garce infâme ! Je ne pouvais m’empêcher de me torturer le cerveau pour comprendre pourquoi son regard trahissait ses dires, pourquoi je ne voyais pas le même message en regardant dans ces beaux yeux reflétant nos souvenirs d'une relation écourtée ...

Je sentais une rage monter en moi. La mélancolie que j'éprouvais en repensant à mes mains touchant son corps fins, dont les courbes m'avaient tant fait rêvé, et procurer tant de plaisir au toucher, se mélangeait à la colère que j'éprouvais contre cette fille qui m'avait trahi, et abandonné sans explication en attendant que je comprenne seul. La rage que j'éprouvais contre elle n'était pas mesurable, car trop grande, trop énorme. Je ne savais comment me contrôlait, car ces derniers temps, malgré quelques regards qui la trahissait au détour des couloirs, d'autres cherchaient à me provoquer, et je savais que je devais rester lucide; et penser au fait qu'elle était de l'organisation, et qu'il serait inutile de prendre plus en compte les jolies et tendres regards de la belle russe, car nous n'étions pas dans un monde tout beau tout rose. Elle avait prouvé ces derniers temps par ces actions envers les gens autour d'elle, du moins de ce que j'en avais vu, qu'elle n'était pas ma Leyna, celle que je ne connaissais, alors a quoi, a quoi bon, espérer des choses sur lesquelles je me trompe surement. Je me trompe surement quand je crois voir un regard honnête, et gentil, beau et doux, tendre, et sincère. Non, c'est fini, le temps où Leyna est moi rigolions ensemble. Le temps où nous nous échangions de douces caresses. Le temps où nous passions des moments à dire des choses saugrenus car notre amitié était forte malgré notre écart d'age. Je la regardais, enlevant toute espoir de mon regard; et revenant au point de départ, un regard froid, celui que j'avais eu dès le début en la voyant arriver, et je repris la parole sans honte : « Je ne penses pas le fait que tu sois membre de l'organisation, soit un prétexte pour m'ordonner quoi que ce soit ... Pour moi, tu reste une élève, et par la même occasion Leyna » Oui, bon c'est logique ce que tu dis Alex, enfin disons que ça veut même rien dire ce que je viens de lui répondre. Je me rapproche d'elle, non pour réellement lui faire peur, mais justement pour lui montrer que je n’ai aucunement peur d'elle. Après tout, je n'ai rien à perdre. Je connais sa fierté, et même si elle a changé, je suis sur que ça, c'est resté ancrer en elle. Leyna est fière et elle ne laissera pas ses collègues se mêlaient de nos affaires, elle préfèrera s'occuper seule de notre dispute, si on peut appeler cela comme ça. Je repris la parole : « Je n'aie pas peur de toi. Ce que je veux dire c'est que pour moi, peu importe ton appartenance à l'organisation, si j'ai un truc à te dire, je te le dis ... » rire fière et légèrement hautain qui visait à lui montrer que je ne comptais pas me laisser faire du tout. « en gros, si je veux rester là, à te parler, je peux rester. Alors tu me racontes depuis quand tu te foutais de ma gueule ? »





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Message Posté Sam 10 Mar - 19:00.
    « Je ne pense pas le fait que tu sois membre de l'organisation, soit un prétexte pour m'ordonner quoi que ce soit ... Pour moi, tu restes une élève, et par la même occasion Leyna.
    Je n'aie pas peur de toi. Ce que je veux dire c'est que pour moi, peu importe ton appartenance à l'organisation, si j'ai un truc à te dire, je te le dis ... »


    Mais sérieusement…que les humains sont d’une idiotie maladive ! Qu’ils sont terriblement ignobles ! Que nous les haïssons. Et pourtant, nous en faisons parties. Nous sommes l’exemple même de l’humain. Vivant à fleur de peau, l’esprit affaibli par la folie, le corps malingre, l’âme en peine. Sans doute, sommes-nous trop humaines justement ? Trop enfouies dans cette humanité crevante ? Nous restons stoïques, ô combien, alanguies par son regard. Son regard qui nous transperce, sans demi-mesure. Parce que dans le fond, tes souvenirs nous irradient l’esprit, nous irradient la peau, nous irradient, nous et notre conscience abîmée. Tu te souviens si parfaitement de votre histoire. Tu te souviens et tes joues deviennent rouges, sans que je ne puisse contrôler l’afflux de sang. Tu t’obliges, presque, à te souvenir. Te souvenir de vous deux, collés l’un contre l’autre, riant à gorges déployées. Riant comme deux gosses. Riant pour mieux vivre. Tu te souviens de votre complicité, autre que celle qui vous unissait dans ces nuits houleuses. Cette complicité qui ne faisait aucune place à vos âges, à vos différences, à vos opinions. Une complicité belle, indéniablement. Mais tout cela. Oui TOUT CELA…est parti. Tu te penches légèrement en avant, essayant d’étouffer le cri dans tes entrailles. J’essaye de te relever. Gardes-face Leyna ! Ne te penche pas face à cette pourriture. A ce Blackstone. A ce misérable. A ce minable. Pourtant, tu restes là, un instant le souffle court, tes mains rabattues sur ton ventre. Tu restes là, au détour d’un couloir, bloquant la douleur par des doigts affinés. Tu restes là.

    « en gros, si je veux rester là, à te parler, je peux rester. Alors tu me racontes depuis quand tu te foutais de ma gueule ? » Sans doute est-ce le rire qui a précédé cette phrase, qui t’a rendue si sujette. Qui t’a détruite, encore une fois. Je t’observe, toujours tordue, te tenant à la souffrance, l’enfonçant dans ses retranchements, l’obligeant à se taire. Je t’observe et je note combien tes maux sont réels. Ils ne sont pas surfaits. Peut-être tout cela n’est qu’un mélange de douleurs fantômes. Douleurs fantômes qui pourtant, remuent ton échine, comme si on te jetait sans ménagement dans un feu. Un feu qui t’étouffe, t’asphyxie pour finalement te consumer, jusqu’à ce que tes yeux se révulsent, que ta bouche s’ouvre et que le cri de ton malheur s’extirpe de tes poumons noircis. Délicate et fragile enfant. Leyna…TOI, oui, toi, tu as peur de nous. Tu n’es comme Alexander. Tu as si peur de ta personne. Comme si à chaque instant, tu allais devenir plus folle que tu ne l’es. Pourtant, tu penses que le mal vient de toi. Moi, je sais…je sais d’où vient la source de ces horreurs. Je le sais, et je ne peux m’empêcher de rire intérieurement de ta naïveté. De ta capacité à croire mes paroles. A les boire. A les envelopper comme un présent d’une ultime valeur. C’est cela le plus étrange, en nous. Notre façon de nous aimer comme de nous haïr. Je te hais Leyna, et pourtant, je t’aime véritablement. Je t’aime avec une telle force. Une telle puissance. Une telle passion. Tu me hais, moi Ley’, et tu me portes pourtant, vers le haut : je suis ton Dieu. Tu m’idolâtres. Tu te plais en moi. Tu m’adores. Tu m’aimes. Oui…oui, en effet, malgré toute la haine, notre amour est vrai. Doucement, je t’aide à te relever. Tu décroches tes mains. Tu les décroches, soulagée de ma présence. Il ne te fera plus de mal. J’y veillerai Leyna. Je prendrai le temps, mais je veillerai à ce qu’il s’éloigne de toi. Pour que jamais plus, tu ne souffres.

    Nous sommes face à lui, de nouveau, droites et fières. Le changement de notre attitude est fulgurant. Il doit être un véritable crétin s’il ne saisit pas…s’il ne voit pas. Nous le défions du regard, nous rapprochant au passage de lui. Nous nous approchons…lentement. Cette proximité qui se resserre. Cette proximité malsaine. Cette proximité d’une signification terrible. Et notre sourire qui se repeint des couleurs de l’arrogance, de la cruauté, de la méchanceté, de la mort, de la fureur, de la vengeance. Il t’a détruite. Il est temps de faire de même. Notre main reproduit le même geste...nos doigts qui glissent sur sa joue…puis nos ongles qui s’enfoncent dans sa peau. Presque jusqu’au sang.

    « Je crois que j’ai dit de te casser Blackstone… » Nous enfonçons plus profondément nos ongles taillés d’une manière suffisamment pointue pour qu’ils se glissent avec, presque facilité, dans la peau. Nous ne savons plus exactement depuis quand, être d’une cruauté sans fin, n’a plus aucune importance. Nous ne savons plus. Nous ne voulons plus savoir. Le sadisme est notre lot quotidien. Tout nous semble plus simple ainsi. Nous sommes réduites à faire souffrir les autres, pour nous sentir vivantes. Mais alors, que je continue mon petit jeu macabre, sans me soucier de la réaction d’Alexander, qui sera sans doute fort virulente, je te vois croiser son regard. Notre pression se relâche avec la même vitesse que notre geste est venu.

    Tu te recules, observant la marque de tes ongles dans sa peau. Tu ne sais même pas qu’elle a été sa réaction. S’il t’a brutalisé. S’il a essayé de te repousser. Ton cerveau se déconnecte toujours quand je sacrifie leur santé au profit de la tienne. Quand je profane leur corps. Mais toi, tu restes là, l’observant, figée. Puis ta main s’accroche à son bras. Un geste délicat. Tu ne veux pas le faire fuir. Pas maintenant. Pas tout de suite. Tu veux juste lui dire…lui dire ce qui t’arrache la langue. Ce qui t’arrache la voix. Cette voix qui, avec prudence, sort de ta bouche :

    « Jamais Alex…Jamais je me suis foutue de ta gueule…je…t’…ai….je dois partir. Oublies moi maintenant. » Tes derniers mots claquent dans l’air. Tu enlèves ta main, tremblante. Affaiblies par l’épreuve. Tu aurais dû tout lui dire en entier. Lui dire que, oui, tu l’aimais trop pour ça. Mais rien n’est venu. Je te sens tombée. Tu t’affaisses en nous, et je reprends le contrôle. Chaque moment de lucidité t’épuise. Pauvre enfant. Un dernier regard plein de colère, et nous le contournons, pour nous éloigner de son souvenir douloureux. Sa présence est dévastatrice pour nous.

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Message Posté Sam 10 Mar - 20:04.
Je sentais mon ancienne amie, mal en point, comme terrassé par un être invisible à mes yeux. J'étais partagée entre me dire que ce n'était peut-être pas elle que j'avais face à moi, qu'on l'avait peut-être ensorcelé, et me dire que c'était simplement moi, idiot de service, bâtard inculte qui n'avait pas su voir le noir qui bouillonnait en elle. Je la regardais toujours avec mon air hautain qui soit dit en passant ne m'allait guère, parce que franchement, dans ces moment-là, j'étais à claquer malgré que dans le cas précis, je savais que j'avais raison d’être comme ça. Leyna avait l'air de lutter contre un truc, mais je ne savais évidemment pas quoi, et je restais dur, impassible, ne voulant pas montrer que j'étais rongé par une tristesse infinie, que la perte de mon amie, de ma tendre amante me faisait mal, et me plantait une flèche dans le cœur.

Je la voyais comme se régénérer face à moi, reprendre des forces, comme essayer de prendre le pouvoir, de me faire croire qu'elle était invincible, que j'étais la dernière des merdes, et que je lui devais le respect. Je le sentais dans son regard perçant, mais je ne comptais pas me laisser faire. J'avais eu mal. Je ne voulais plus avoir mal. Je ne pouvais pas la tuer, mais je pouvais la faire souffrir. Comment, là, j'étais à bout d'idée, mais je savais que je pouvais trouver. Autant étais-je sur certains points, j'étais très très idiot, autant je servais l'avouer au lieu de me discréditer, j'avais quand même prouver ma malice, mon inventivité, et une certaine intelligence sur certaine chose. Je la sentais vicieuse, s'approchant vers moi, telle une vipère. Qu'allait-elle faire ? Je ne pensais pas grand chose. Je sentais son souffle se rapprocher. La chaleur de son corps. Son parfum que j'aimais tant. J'étais tiraillé entre un désir fou de lui sauter dessus, car mon attirance était toujours là, et l'envie de la frapper malgré que jamais; je puisse - a mon avis - frapper une femme. Oui, j'avais encore du désir, un désir qui me brulait, mais ce n'était pas de l'amour, c'était déjà ça ! Je la regardais, laissant une noirceur évoquant toutes la haines que j'avais au fond de moi, submergeait mes prunelles. Elle posa sa main sur ma joue, la laissant glisser. Je voulus la repousser, mais sa main qui au départ ne me faisait rien de désagréable se transforma soudain en objet visant à me faire mal. Elle planta ses ongles dans peau, et j'eus légèrement mal. Je la repoussais, voulant crier de ne plus me toucher, mais je me disais que cette griffure était une punition à ma débilité. Elle n'avait pas eu l'air de comprendre que je l'avais repoussé. Elle faisait comme si elle avait choisi d’arrêter de me faire mal. Je sentais qu'elle n'était pas elle. Bien qu'elle m'avait répété, tout en griffant mon épiderme que je devais partir, je ne l'avais pas fait. Je n'avais pas pu, car j'aurais eu l'impression d’être lâche. Je ne le voulais pas. Je regardais ses yeux grands et profonds qui changeaient sans cesse d'émotion, comme si ces yeux étaient le miroir de son âme, de ses pensées. J'avais comme l'impression que Leyna n'était pas une seule personne, mais deux. Deux Leyna, la diabolique, l'autre, la douce, la belle, celle que j'appréciais tant, celle dont les caresses me faisaient frémir, celle qui criait mon nom presque chaque nuit il y a encore quelques mois ... Je ne savais pas, et je me doutais que je ne saurais jamais si j'avais vu juste.

Je sens alors sa main, cette fois beaucoup moins sauvage, une main qui pourrait signifié qu'elle me crie de la libérer, mais je ne sais pas, je dois cesser d'essayer de la dédouaner. Sa main se fait douce sur mon bras. Elle me regarde. Je suis tendu. Je suis mal. Je suis paumé. Je ne comprends. Perdition momentané face à ce regard soudain si beau, soudain si sincère, puis quelques paroles; « Jamais Alex…Jamais je me suis foutue de ta gueule…je…t’…ai….je dois partir. Oublies moi maintenant. » Soudain, je sens mon cœur se serrer comme si l'espace de deux minutes, je l'avais retrouvé, comme si par ce oublie-moi, tout le contraire s’opérait en moi. Elle voulait que je l'oublie, mais sa phrase n'était qu'un espoir de plus à mes pensées sur elle. Avais-je donc raison ? Pouvais-je espérer la retrouver, et avoir raison sur une potentielle transformation étrange ? Je le sens m'échapper. Elle s'en va, me contournant. Je ne bouge pas. Je n'y arrive pas. Je reste impassible. Troublé. Perdu dans un flou qu'on pourrait presque dire intergalactique. Étrange sensation me parcourant. Une envie de me transformer en sauveur, justicier de ma tendre amie, mais comment ? Je ne le sais, car après tout, si je cherches vraiment, elle a peut-être été gentille, juste pour m'attendrir. Leyna ou comment vous troubler en moins de deux minutes. Quelques personnes passent, mais moi, je ne bouge pas. Je me sens comme retenu par une force inconnu. Mon visage semble comme envahit par une expression de doute mélangé à une joue et un espoir infinis ... Je souris, et semble enfin sortir de ma léthargie. Je bouge enfin presque à nouveau heureux alors que pourtant au fond de moi, je me demande encore si cette soudain gentillesse est un stratagème ou la preuve d'un sortilège, d'une double personnalité ... Je touche alors la marque que ses ongles ont laissés dans ma peau, et au lieu d'aller faire ceux pourquoi j'étais sorti, je pars, troublé, dans mon dortoir.
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le fait qu'il soit court est voulu.
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