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● Come, i will tell you a secret ..
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Mar 3 Jan - 16:08.
come, i'll tell you a secret




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Knox & Liora
DATE : Disons avant la tâche, quelques jours avant
HEURE : Matinée vers 10h.
METEO : frais mais le soleil apparait
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : oo8
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : oo7
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : non ● Come, i will tell you a secret .. 807704



Dernière édition par Liora J. Dikson le Mer 8 Fév - 13:54, édité 1 fois
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Message Posté Mar 3 Jan - 16:34.
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    Elle était là, fixait le sol, un matin de mai. Oui ça pourrait ressembler au début d'une très belle histoire, une histoire d'amour, celle où la princesse était magnifique, celle à qui tout réussirait, mais à vrai dire, l'histoire de cette blonde que vous voyez de dos, n'est pas du tout celle que vous imaginez. Oui, la belle blonde n'est pas l'une de ces princesses, aiment un seul homme, n'ayant eu qu'un coup de foudre et pouf dans les bras du prince. Non, son histoire est bien plus compliquée, plus profonde et à vrai dire peu de gens peuvent la comprendre. Cette fille pouvait être bizarre dans les yeux de certains, à vrai dire ils n'avaient pas vraiment tord, elle était étrange, dure à comprendre ou encore différente, voilà l'adjectif qui la qualifierai le mieux. Elle rêvassait, les yeux dans le vide, comme d'habitude. Rêveuse, peut être un peu trop, mais cette fois elle réflechissait, elle se sentait mal. Elle essuyait ses yeux, elle venait de se lever, et rien de mieux que de prendre l'air pour bien commencer une journée, pourtant la jene blonde sentait que cette journée allait être désastreuse. Elle était pourtant optimiste, et beaucoup appréciaient son côté la-vie-est-super-belle-et-tout-le-monde-s'aime. Mais non, pour une fois elle allait revenir sur terre, poser ses pieds sur la Terre, telle qu'elle était et non idéalisée à travers des images roses et blanches où les colombes et les licornes régnaient en maitresses. Oui, elle était mal la princesse, très mal mais elle savait au fond d'elle que ça allait passer comme tout.. Elle espérait, voilà tout.

    Liora secoua la tête, elle rêvait oui vraiment. Elle n'avait rien d'une princesse, ses cheveux ébouriffés, elle regardait le vide. Prise d'un coup de froid, elle decidait de rentrer à l'intérieur. Ah! Elle retrouvait ceux qui la dévisageaient, ceux qui la fixaient tentant de la comprendre au mieux, de la cerner. Elle était seule, seule devant ces clans formés, elle détestait l'idée de ne trainer qu'avec les mêmes personnes. Elle n'osait pas les regarder, surtout ces demoiselles. Elle était mal à l'aise depuis des jours, depuis cette discution avec Knox, elle savait qu'il était au courant, qu'elle ne voualit pas voir la réalité en face, qu'elle niait sa vraie nature, elle qui était si franche, si spontannée et certainement pas génée, finalement elle avait ses failles comme tout le monde. Alors elle s'asseyait dans un coin, retenant sa honte. Elle ressortait son carnet à pages noires, elle n'y arrivait pas, son inspiration ne venait pas, elle se posait certainement bien trop de questions. Mais qui était-elle? Qui était-elle devenu? Elle qui était si sûre d'elle, elle doutait, encore et encore, chaque seconde l'enfonçant dans son gouffre. Que dirait son père si sa fille était bisexuelle? Car oui, Liora savait qu'elle aimait les hommes, elle en était sûre, mais ses doutes se posaient sur l'autre sexe. Elle réfutait celà, non elle n'était pas homophobe, son meilleur ami était bisexuel, elle s'en fichait, au contraire elle aimait parler de mecs avec lui. Mais dès qu'ils 'agit de nous, plus rien n'est pareil..

    Elle enfonçait sa tête entre ses deux genoux, elle avait honte, une honte profonde, elle ignorait pourquoi d'ailleurs, elle se trouvait si stupide, sans intérêt. Elle évitait le regard des gens, évitait d'y faire attention, elle attendait un signe, une main. Oui, pour une fois Liora allait être la fille aidée et non celle qui aide. Elle releva la tête et vit Knox, il le savait lui, elle devait s'excuser de son comportement honteux, elle l'avait jeté alors qu'il tentait de lui parler de ce sujet sensible. Elle se leva, prit son courage à deux mains et s'approcha de son ami, s'il l'était encore d'ailleurs.. Salut..


Dernière édition par Liora J. Dikson le Mer 8 Fév - 13:48, édité 1 fois
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Message Posté Mar 7 Fév - 20:05.
Tu t'éveilles. Doucement, mais sûrement. Tu ne saurais dire si tu as fais un cauchemar, ou un rêve fabuleux. Disons que la nuit a été agitée. Tu ne saurais dire où tu te trouvais, ni qui tu y as vu. Mais cette nuit fut agitée par le bonheur et le malheur. La nuit et le jour. Le Ying et le Yang. Tu t'éveilles en sueur. Tu te regardes. Les mains. Puis les bras. Tu remarques que ton bras droit saigne. Que s'est-il passé? Tu n'en as aucune idée. Mais qu'importe. Tu lâches prise de ton bras ensanglanté. Tu soulèves ton drap et pose enfin les pieds à terre. Le sol est froid, glacial même. Mais qu'importe. Tu ne ressent plus de douleur. La douleur est passée. Tu as appris à la chasser. Du mieux que tu peux. Et désormais tu attrapes des affaires propres. Un caleçon, un jean et un pull-over. Tu te diriges naturellement vers la salle de bain.
Une fois dans la douche, tu sens le contact de l'eau, chaude, brûlante à certains moments, comme le contact de ta main dans un gant de velours. Cette sensation te réchauffes. Tu ne sens plus la douleur de ton bras, qui auparavant saignait. Tu ne ressent plus que la chaleur de l'eau. Tu te sens libéré.
Tu enfiles rapidement ton caleçon, ainsi que ton pantalon et ton pull-over, qui te réchauffes une fois de plus la peau. Tu retournes enfin dans ta chambre. Et tu regardes ton lit, qui n'est pas fait, mais que tu ne feras pas, par flemme, très certainement. Tu regardes ta blessure une fois de plus. Tu ne saigne plus. Mais tu auras une trace de cette chose. Tu ne sais absolument pas ce qui est arrivé et tu te demandes bien ce qu'il s'est passé. C'est un mystère. Et cela t'inquiètes à vrai dire. Tu ne sais vraiment pas ce qu'il a pu se produire. Tu aimerais t'en rappeler, pour éviter de t'en faire. Cependant, tu n'es pas assez inquiet pour aller à l'infirmerie, tu détestes l'infirmière. Tu préfères laisser ça comme ça. Tu laisseras ça comme ça. Tu te fiches bien qu'une marque subsiste.
Tu sors de ta chambre, armé de ta fidèle baguette, qui est absolument prodigieuse quand elle le veut. Cependant tu ne tenteras pas de résoudre cette blessure par toi même, de crainte d'aggraver les choses. Tu ne te fais pas assez confiance pour cela. Tu éviteras ce genre de conneries stupides. Tu ne peux te fier à tes connaissances en sortilèges, ou en potions, qui peuvent être aussi brillantes que catastrophiques. Tu préfères éviter. Tu appliques tout de même un sortilège de recouvrement, pour éviter que ta blessure ne soit à la vue de tous.

Tu sors de ta chambre. Tu sors et tu aperçois, dans un coin reclu, une jeune fille. Tu n'y fais pas gaffe, au premier regard. Puis tu t'approches, pour sortir au tout début, puis te rend compte que tu connais ce visage, rempli d'une certaine tristesse. Il s'agit de Liora. Liora. Un sacré numéro. Pas que tu ne l'aimes pas. Au contraire. Elle fait parti du petit comité qui aura place dans ton coeur si tu dois le coucher sur du papier. Mais, comment dire… elle se cache la vérité à elle-même. Votre dernière rencontre s'est terminée par ce sujet : cette vérité qu'elle se cache à elle-même, et aux autres. Une dispute. Comme peu souvent tu as. Mais tu étais en colère. Tu n'acceptes pas les gens qui se voilent la face. Tu trouves ça déprimant. Et tu ne l'acceptes pas parce que tu considères qu'il ne s'agit pas d'une chose saine, que de se voiler la face. Tu trouves que le mensonge ruine ta propre vie. Le mensonge t'auras sûrement fais perdre tes parents. Tu hais le mensonge. Tu le méprises. Mais tu n'en veux pas à Liora. Tu l'aimes assez pour pardonner. Elle aura très certainement été blessante sur le coup. Mais tu le comprends. Tu le comprends parfaitement. Elle ne va plus être regardée, ou admirée, de la même manière. Sa vie changera quand elle décideras de s'avouer cette chose effrayante. Tu ne peux que l'épauler cependant. Car tu as franchis le pas, toi aussi. Et tout s'est réellement bien passé.
Tu t'engages vers elle. Tu la regardes, tu t'approches, mais elle ne t'as pas encore vu. Pas encore. Elle est plongée sur un livre. Ou est-ce un bloc-notes que tu aperçois? Qu'importe.
Elle relève la tête. Elle redresse la tête, puis se lève fièrement, comme à son habitude. Elle s'approche. Tu t'approches aussi. Vous ne vous percutez pas, et restez là, une bonne dizaine de seconde, vos yeux plongés dans ceux de l'autre. Puis elle ouvre la bouche. "Salut…" Tu la scrutes. Elle s'en veux. Tu le vois dans son regard. Tu lui souris. Son regard se pose sur tes lèvres. Mais tu n'y fais pas gaffes. Tu le vois. Elle s'en veut. Mais toi tu ne lui en veut pas. A la place, tu te rapproches et la prend dans tes bras. Tu préfères. Tu n'aimes pas vraiment les mots et leur signification est inexistante à tes yeux. Tu préfères le contact doux d'un être humain à la pensée rude des mots. Tu t'éloignes une fois de plus et réponds, d'une voix peut-être un peu trop joyeuse pour la circonstance.
"Bien le bonjour Liora." Cette phrase ne te ressemble pas. On dirait que tu la sors d'un quelconque bouquin de citations grotesques sur les manières de saluer ses amis et ennemis. C'est si grotesque. Mais à vrai dire, qu'importe. Tu continues. "Tu me manques Liora."

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Message Posté Mer 8 Fév - 16:22.



i need you





  • Elle n'avait plus d'espoir, récupérer son ami était selon elle une mission impossible. Elle n'était plus la même, plus aussi positive qu'auparavant et les événements qui troublaient sa belle petite existence paisible ne faisaient qu'amplifier ses maux. Elle avait changé, peut-être un peu trop vite, elle ne s'habituer pas à son corps de jeune femme et ses pulsions qui traversaient son corps, fille garçon, elle était perdue. Elle n'était plus elle. Knox avait pourtant peut-être éclairci le mystère qu'était la sexualité de Liora, selon lui elle l'était, elle se voilait la face, et il avait probablement raison. Elle ne savait plus faire la différence entre ses fantasmes et la réalité et chaque fille qui passait la mettait finalement très mal à l'aise comme si tout le monde pouvait voir sa différence. Oui ça la gênait, non pas pour elle, elle pourrait assumer mais pour sa famille, son père qui était professeur à Beauxbatons. Elle était devant lui, presque transparente, elle ne savait plus cacher sa peine, on pouvait la transpercer, voir l'intérieur de son coeur juste en la regardant dans les yeux, chose que Knox faisait. Elle se trahissait pas ses mains qui tremblaient et chaque regard la faisait rougir comme pour se trahir. Elle le fixait, elle savait qu'il pouvait la déchiffrer, mais elle avait confiance en lui, le seul au courant de son état actuel, son hésitation sur ce sujet délicat.

    Il la prenait dans ses bras, avec une tendresse évidente. Elle fermait doucement les yeux, cela lui faisait du bien, un simple geste et pourtant, elle savait qu'un simple geste calmerait partiellement ses maux. Elle se collait à lui, besoin extrême de tendresse, elle en avait besoin voilà tout. Knox faisait partie de son entourage proche et elle savait que le perdre lui ferait bien plus de mal qu'elle ne pourrait l'imaginer. Alors un simple contact les réunissait, la dispute n'était finalement plus. Au final, leur amitié ressortait peut-être renforcée. Liora était une fille très tendre, attentionnée, délicate avec ceux qu'elle aimait. Beaucoup avaient tendance à la trouver étrange mais elle était simple, naturelle et très spontanée. Elle avait sa propre vision du monde et on avait beau tenter de la changer, elle était unique et les gens étaient finalement forcés de la supporter comme elle était et pas autrement. Il se détachait d'elle, il était tendre avec elle, elle l'aimait en partie pour ça. Un bonjour étrange sorti de sa bouche, elle ne remarqua pas, trop gênée par cette situation délicate. "Tu me manques Liora." Elle sourit très doucement, laissant ses émotions et sentiments s'emparer d'elle. Une larme vint sortir de son oeil, son corps la trahissait, elle se détestait. Elle lui prit la main, elle avait besoin de lui, de lui montrer combien elle s'en voulait. Elle ne se reconnaissait pas, elle laissait paraitre ses émotions, chose qu'elle s'efforçait de cacher jour après jour depuis très jeune. Le monde semblait s'arrêter lorsqu'il prononça une phrase si simple mais si pleine de sens. Elle savait ce que cette phrase représentait. Tu me manques Knox.. Je suis désolée, vraiment. Elle dévoilait enfin une face cachée depuis si longtemps, une Liora extrêmement sensible qui aimait bien plus que n'importe qui Elle serrait un peu plus sa main, sentant sa gorge se serrer, son menton se raidir. Elle allait craquer, elle le savait mais elle s'empressait encore une fois de se retenir. Pas question de laisser transparaitre quoi que ce soit. Mais ses mains tremblaient bien trop, elle se lâchait. Enfin.

    Son corps se vida de sa peine, elle alla dans les bras de son ami et commença à sangloter. Ses larmes coulaient le long de ses joues chaudes, venant chatouille quelques fois son cou. Non, le monde n'était pas idéal, elle n'était pas parfaite, elle n'était pas parfaite du moins vue par ses parents. Son autre main, libre montait le long du dos de Knox pour aller à sa nuque, le serrant un peu plus contre elle. Il était le seul qui pouvait la comprendre, du moins selon elle. Aucun tabou, plus maintenant, après leur dispute qui avait changé leurs rapports. Il était devenu son confident, partageant sa vérité qu'elle refusait d'admettre. Elle le savait, elle n'allait pas être parfaite pour ses parents. Mais aux yeux de ses amis, peut être l'était-elle..




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Message Posté Jeu 9 Fév - 0:52.
Tu avais déjà fais face à cette situation. Cette situation gênante, voire blessante. Oui, tu avais du faire ton coming-out. Tu avais du faire comprendre à tous que ton attirance sexuelle n'était pas orientée comme celle de milliers de gens. Mais que pour autant tu n'étais pas différent. Et que tu serais loin de changer, même avec ce genre de détails. Tu voulais montrer aux gens que même si ton orientation sexuelle te poussait à préférer les hommes, tu n'en restait pas moins Knox. Le même Knox qu'avant. Et à vrai dire, tu avais toujours été comme ça. Ca n'avait jamais changé. Tu avais toujours eu une part de toi, une infime, étant petit, certes, qui avait compris depuis bien longtemps que tu aimais les garçons et les filles. Et tu avais porté ce lourd fardeau pendant longtemps, jusqu'à en parler à tes parents. Ils t'avaient acceptés eux. Il n'y avait ni affaire de religion, ou de regarde. Ils se fichaient pas mal de la religion et les regards des autres ne leur importait que peu. De toute manière, étant là pendant uniquement les vacances, ils ne pouvaient même pas éprouver un quelconque tort, le voisinage n'étant même pas au courant de ta nature. Nature... Comme si le simple fait d'être bisexuel était ton identité. Voilà qui t'énervait, des heures durant, dans ta chambre de Beauxbâtons, ou pendant des discussions familiales. Tu ne comprenais pas ces gens qui pensait qu'une identité sexuelle ou religieuse puisse définir la personne. Un hétérosexuel tout comme un homosexuel peut tout aussi être gentil que con, attentionné qu'enfoiré. Tu ne comprendras décidément jamais ces gens qui pensent plus à l'identité sexuelle, (qui n'en n'est pas une), ou encore à l'identité religieuse (same), qu'à ce que les gens sont.
Tu as rencontré bon nombres de gens qui avaient de telles pensées. Et à vrai dire, tu ne peux pas comprendre. C'est comme ça.
En ce qui concerne Liora, tu comprends son désarroi. Tu sais très bien que tout le monde n'a pas le droit à la compassion de sa famille pour ses idées et ses sentiments. Tu as eu de la chance, mais ce sera sûrement le cas de deux personnes sur un lot de dix. Tu comprends aussi qu'elle soit perdu. Tout le monde n'est pas aussi sûr que toi à propos de ce genre de trucs. Tu le concèdes. Ceci dit, ne pas vouloir affronter la vérité n'est pas être perdu. C'est totalement différent. Si elle se voile la face, alors tu te proposes de lui adresser la vérité en pleine face. Si cela ne lui plait pas, tant pis. C'est mal, cela risque de fermer toute discussion, mais c'est nécessaire. Si tu ne peux être ce genre d'amis, alors ne soyez pas amis du tout. Un ami ne cherche pas à épargner la personne d'en face. Il ne cherche pas à faire du zèle et à être mielleux. A sortir de bonne vieilles phrases et des dictions sortis d'un dictionnaire à deux francs moldus.
Tu préfères lui exposer la vérité. Et tant pis si elle te déteste pour ça. Tu es là pour ça. Lui exposer la vérité. Lui montrer ce que tu sais, ce que tu ressens, et lui montrer que tu sais ce qu'elle ressens.
Tu la pardonnes. C'est tout à fait normal de douter. Et de t'en vouloir pour avoir voulu lui foutre la vérité en pleine face. Mais à un moment ou un autre, il faudra qu'elle arête de vivre dans un conte de fées. C'est tout. La vérité blesse, la vérité arrache le cœur, mais la vérité peut faire du bien à celui qui l'entend, et à celui qui l'énonce. La vérité ne saurait être plus révélatrice. Et si la vérité a blessé Liora, alors il y a une raison. Elle sent qu'il s'agit de la vérité. Elle le sent, elle le sait. Et tu sais bien qu'elle le sent.

Tu l'avais prise dans ses bras. C'était une action absolument naturelle. Plus que les mots, le fait de presser les autres contre toi, de sentir leur chaleur te faisait du bien, et quelque part tu penses bien faire du bien aux gens avec tes câlins. Tu es beaucoup plus tactile que tu ne pourrais l'avouer. Tu aimes les câlins. Tu as été élevé comme ça. Tu ne changeras pas.

« Tu me manques Knox.. Je suis désolée, vraiment. », dit-elle. Tu sais bien que tu lui manques. Non ceci est une blague, voyons. Tu le pressens tout de même. Tu sais que votre complicité te manques. Alors elle doit lui manquer. Tu ne peux acquiescer, et répondre un gentil « Ne t'en fais pas ma belle. » Tu ne saurais que répondre d'autre à vrai dire. Tu n'es pas doué pour la parole. Tu ne l'as jamais été. Tu sais très bien que tu ne réconfortes jamais personne en prenant la parole. Tu n'es pas doué pour exprimer ce que tu veux. Tu cafouilles, tu dis des conneries, tu te ridiculises, tu blesses et tu finis seul au bout du compte. Alors tu préfères câliner. Ou embrasser. Ou reste près des gens.
Liora craque. Dans tes bras elle sait bien qu'elle peut tout faire. Y compris craquer. Car pleurer n'est pas un mal. C'est une grande qualité que de pouvoir montrer ses émotions. Certains les montrent par des actes, ou des paroles. D'autres par des larmes ou de la joie. Dans le cas présent, Liora pleure. Elle pleure de toutes ses forces. Elle se vide de tout ce chagrin accumulé. Tu sais bien qu'elle le peut. Cela ne te dérange pas. Tu préfères qu'elle le fasse à vrai dire. Parce que toutes ses larmes sont bénéfiques. Elle se vide de tout son chagrin et c'est un grand bien qui en ressortira. Elle doit penser à ses parents. Son sujet principal de doute. Et s'ils ne l'acceptaient pas ? S'il le faut, tu décides que tu l’emmèneras, et s'il le faut, vous partagerez un appartement ensemble pendant les vacances, dans le cas où ils décideraient d'être de parfaits imbéciles. Tu ne la laisseras pas tomber. Jamais. Tu sais bien qu'elle ne mérite pas ça. Elle t'agrippe aussi fort qu'elle le peut, et son chagrin reste partagé. Tu as connu ce genre de doutes, et de peines.
« Ne t'inquiètes pas. Je suis là maintenant. », dis-tu. Elle t’agrippe toujours. Et sans la prévenir tu t'agenouilles, lui intimant de faire de même.
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Message Posté Ven 10 Fév - 16:47.



please stay..





  • Perdue, dans un état second, dans un autre monde, bien à l'opposé de son monde habituel. Elle se dégoutait, elle ne savait pas vraiment quoi faire. Liora se souvenait de tous ces bons moments passés avec son père, ses cousins ou bien sa mère. Elle savait qu'après l'avoir accepté elle devrait briser tous ces bons moments et tourner la page de la vie belle, pleine de joie et de bonheur. Elle briserait peut-être sa famille alors qu'elle n'en restait pas moins que Liora, elle restait la même, elle n'allait pas changer mais une étiquette vous brise finalement toute votre réputation. Mais être bisexuelle était-ce une étiquette? Liora se disait que chacun devrait ivre comme il le semble sans jugement de la part des autres. Voilà au fond, elle avait pour la première fois peur du regard des gens, voir le dégoût dans les yeux de ses parents ou de ses amis qui la jugeraient sans aucun regret, aucun remord. Liora savait que Knox connaissait ce sentiment, elle savait qu'il a comprenait mieux que quiconque et qu'il allait la soutenir. Elle se sentait si stupide d'avoir réagit comme une adolescente qui en s'assume pas, qui se cherche mais à vrai dire c'était ce qu'elle était. Elle qui avait l'air si sure d'elle, si déterminée et fière, elle se cherchait comme tous les adolescents de son âge et la sexualité était forcément l'une de ces étapes. Elle se voilait la face, croyant que cette pulsion passerait avec le temps mais se renier ne fait finalement qu'empirer les choses. Elle le savait mais elle continuait, espérant qu'un beau jour elle se lèverait, croiserait une fille et ne ressentirait plus rien pour son physique. Oui, Liora avait envie d'observer les filles juste pour les critiquer, envier son dernier jean à la mode ou ses chaussures ou encore sa coiffure. Mais à la place elle ressentait de l'attirance, ce qui l'angoissait. Voilà au fond, elle comprenait enfin son épouvantard qui n'était rien d'autre qu'elle même. Elle ne s'assumait pas, alors que tout le monde la pensait si honnête, franche et si simple. C'était une fille, elle restait compliquée comme toutes les autres. La jeune femme avait perdu tout espoir, elle était en quelque sorte différente, malgré que pour elle un homosexuel était une personne tout à fait normal, ils aimaient, pleuraient, riaient comme les autres. Elle détestait tous ces préjugés, ces clichés, encore plus dans sa situation. Elle comprenait enfin leur ressentiment face aux autres, cette angoisse face à leur regard, et elle en souffrait déjà alors qu'elle n'avait rien dévoilé à personne. Elle n'osait imaginer ce qu'elle pourrait ressentir lorsque cette phrase sortirait de sa bouche, lorsqu'elle devra faire face à ses parents, les regarder dans les yeux et voir leurs espoirs s'éteindrent, espoir de continuité de la famille. Que lui dirait son frère? Accepterait-il de voir sa soeur telle qu'elle est? Trop de question..

    Elle serrait son petit corps menue contre celui de son ami. Elle semblait fragile, innocente, chose qu'elle n'était pas du tout. Toutes ses failles s'étalaient face au monde, un appel au massacre. Venez, vengez vous sur tout ce qu'elle a pu vous faire subir. Ses larmes coulaient à flot. Elle avait honte d'être dans un tel état, tellement honte. « Ne t'inquiètes pas. Je suis là maintenant. » Il s’agenouillait, elle le suivait petit à petit, reposant son corps contre le mur glacé. Son dos semblait se détendre, elle essuyait ses yeux, se fichant éperdument de ce qu'elle reflétait. Il était là pour elle, c'était tout ce qui importait, elle n'était pas seule. J'ai peur..Elle l'avouait enfin, elle ressortait ce qu'elle avait de meilleur en elle. Knox voyait enfin la vraie Liora, la sensible, celle qui avait finalement un coeur. Elle s'ouvrait enfin. Elle avait tant besoin de lui.. Besoin de son expérience, de ses conseils, juste d'entendre sa voix..
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