Tu te retrouves dans une pièce confinée. Tu bois un verre de jus d'orange. Tout comme il t'était arrivé d'en boire deux mois auparavant. Et tout recommence. Tu rigoles, tu pleures, tu aimes, tu détestes. Tu vies. Et cette vie, que tu aimes tant, t'échappes. Tes doigts glissent et cette boule de cristal, qui rassemble les morceaux de ta vie tombe, se fracasse, le liquide verdâtre en découlant symbolisant ta lente mort. Tu t'égares dans tes propos mon cher.
Tu bois donc, ce jus d'orange, si sucré. Tu connais cette sensation. Cette sensation de légèreté, de douceur, de planage. Tu connais cette sensation, puisque tu l'as déjà vécue, une fois. Tout recommence, comme la dernière fois. Et tu ne peux y échapper, puisque tu as déjà avalé le doux nectar. Tu sens sa douceur s'infiltrer dans ta gorge. Tu aimes cette douceur. Tu voudrais la retrouver éternellement. C'est reparti pour une journée de folie. Tu est désormais quelqu'un d'autre. Tu ne te reconnais plus.
Tu sors du château. Mais tu ne reconnais plus rien, ni personne. Tu marches, longuement. Très longuement. Tu te retrouve dans quelques jardins dont tu admires la beauté, même si tu ne sais pas où tu te trouves. Tu es calme, posé, réfléchi. La qualité première d'un Gryffondor est le courage. Tu ne te dégonfles pas. Jamais tu ne le feras. Tu es un directeur de Poudlard, après tout. Il faut que tu sois raisonnable. La lâcheté n'est pas une qualité, mais un vil défaut. Tu t'avances, tu regardes autour de toi, tu t'émerveilles. Tu t'arrêtes. Devant un jardin. Il n'y a aucun panneau indiquant quel jardin. Tu connais ces jardins finalement. Il s'agit des jardins de Beauxbâtons. Tu es déjà venu ici précédemment. Il y a longtemps. Après ta nomination au poste de Directeur. Tu regardes tes vêtements d'un air précipité. Tu n'es pas vêtu de ton habituelle robe de sorcier. Mais d'un uniforme de collégien, l'uniforme de Beauxbâtons. Ayant appris des tas de choses, tu sais que cet uniforme est celui des Beauxbâtons. C'est une logique imparable. Tu arrêtes de te fixer de manière lugubre, ça te donne une allure de pervers. Tu regardes autour de toi. Le jardin est très beau. Très rouge. Il s'agit d'un jardin dédié à l'amour, si tu en crois tes sens. Tu aimes beaucoup cette couleur toi-même. Les couleurs de Gryffondor sont d'ailleurs le rouge et l'or. Tu adores cette couleur. Tu portes souvent du rouge. Le rouge est une couleur très belle. Tu es très romantique à vrai dire. Tu es aussi un grand fan des musiques de chambre. Et des ballets, à tes heures perdues. Tu te rappelle de ton prénom, et ton nom, peu à peu. Tu es un grand mage, décoré de nombreuses fois pour services rendus au ministère de la magie et à ton pays. Tu as plusieurs prénoms, ce qui te fait passer pour un petit bourgeois pompeux. Tu te prénommes Albus Perceval Wulfric Bryan Dumbledore. En effet c'est pompeux. Absolument affreux. Tu es grand, et majestueux. Tu es le plus grand sorcier de ce siècle. Détrônant ainsi ce petit galopain d'Harry Potter et son ennemi jugé, monsieur noseless en chef Tom Elvis Jedusor, alias, Lord Voldemort. Tu détrône n'importe qui. Y compris les quelques ministres que tu as connus. Le plus idiot d'entre eux était bien Cornélius Fudge. Cet idiot ne t'as pas cru. Ni cet enfant. Pauvre enfant. Il avait le monde sur ses épaules. Lui a succédé, un espèce de cinglé qui pensait savoir tout de toi. Il se trompait, cet idiot. Mais cela n'a plus d'importance. De ton côté, tu étais un fier directeur de Poudlard, le plus grand de tous. Tu avais la tête sur les épaules, contrairement à certains professeurs. Tu as vu défilé des tas de professeurs, d'élèves. Tu as été toi-même professeur de métamorphose. Tu as vu l'ascension de ce chère Tom. Tu n'aimais pas cet homme. Enfin, peut-on qualifier d'homme quelqu'un sans coeur. Tu en doute. Tu en doute sérieusement. Tu n'aimes pas ce genre de personnages. Tu divagues. Tu regarde le paysage. Tu penses à la grandiosité de la chose. Et tu aimes ce paysage. Tu t'assieds. Tu regardes les fleurs. Tu te surprend à en entendre une te parler. Tu dois rêver. Très probablement. Mais tu l'écoutes. Elle te demandes de l'aie. Elle est bloquée. Et son bras est affaibli. Tu te dois de faire quelque chose. Tu es très altruiste. Tu te lèves. Tu vas vers. elle, tes pas se succèdent rapidement. Tu trouves cette fleur absolument belle. Tu trouves son rouge absolument divin. Elle est absolument divine. Tout comme toi. Ou Minerva. Qui aussi est très belle. Ou Severus. Oui Severus est très beau. Il est l'homme parfait. Mais arrête de divaguer. Tu sors ta baguette. La fleur est crassouillette. Tu te dois de la nettoyer. D'un seul coup de baguette… "Tergeo!" La fleur se nettoie d'elle-même. Tu es satisfait. Tu décroche sa patte. Mais une fleur n'a pas de patte. Tu penses à Pomona. Qui était crassouillette dans le temps aussi. (et grassouillette par la même occasion.) Et à Filius. Qui lui est petit, nain même. Comme cette fleur. Quelqu'un arrive. Tu te retournes. Tu ne connais pas cette personne. Tu l'interpelles. "Qui êtes vous?", demande-tu, d'une voix incertaine. La jeune femme te regardes. "Recommences pas Knox." Tu la dévisage. Tu ne la connais pas. Et n'en a aucune envie. "Qui est Knox? Je m'appelle Albus." La jeune fille te regardes d'un air insistant. Elle n'a pas l'air commode. Tu essayes de sympathiser. "Et vous? J'exige de connaitre votre prénom, puisque vus connaissez le mien." Elle soupire. "Tu es usant Knox. Tu m'énerves. J'étais venu faire la paix. Mais si tu le prend comme ça." Et toi de répondre : "Je ne connais pas de Knox. Et je vous prie de bien vouloir éviter le tutoiement. Je suis assez vieux pour ne pas être tutoyé, surtout avec une jeune fille de votre âge." Elle soupire de plus belle. Elle s'approche. "T'es vraiment cinglé." Tu rétorques. "Mais qui êtes-vous à la fin?" Elle sort sa baguette. Tu gardes la tienne en main. "Je ne veux pas de combat, jeune fille inconnue.", dis-tu. Elle lance un "Stupéfix!" que tu évites avec une grande souplesse. Tu te permets de lui lancer un "Expelliarmus!", pour éviter de faire du mal. Tu lui rends sa baguette. Tu ne veux pas de combat. Mais elle continue. Dans une colère monstre elle essaye "Stupéfix!" une seconde fois. Ton sortilège du bouclier agit contre elle même. Elle se fracasse au sol, se brise. Mais tu préfères la dé-stupéfixer. Tu es altruiste, comme dit précédemment. Tu ne veux faire de mal à personne.

Puis la potion arête d'agir et tu es redenouveau Knox. Et cette fois, cette personne est bien ton ennemie jurée. Après ce genre de troubles. Elle ne te pardonnera pas cet affront, ce sortilège lancé. Vous êtes en plus mauvais termes que jamais. Et tu hais cette personne qui t'as fais la farce. DEUX FOIS.

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