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Le ciel n'est bleu que par convention, mais rouge en réalité. | Leona & Gueh
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Ven 18 Nov - 23:04.
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STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : A. Leona Castle & Guillaume J. Marcel
DATE : Une semaine après l'arrivée à Beauxbatons
HEURE : Deux heures de l'après midi.
METEO : Beau et chaud, simplement.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue oo9
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue oo8
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci.

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Message Posté Ven 18 Nov - 23:07.
    Le rouge. Le feu, le sang ; la vie, son éclat et sa puissance. Couleur masculine, brûlante et violente. L’amour et la passion. Une couleur dévastatrice. La couleur des Mokops. C’est une couleur qui s’avère être à la fois masculine et féminine. De son éclat on trouve le côté mâle et stimulant. Mais le côté sombre du rouge révèle la sensualité d’une femme et les secrets qu’elles cachent. C’est une couleur assez agressive pour le regard mais pourtant très reposante pour Guillaume. Il n’a jamais su pourquoi mais cette couleur a toujours su l’apaiser. Calme, silence, tranquillité, solitude, secret. Ce jardin parsemé de cette couleur qui couvre tant de connotations ne peut être que l’endroit parfait pour Guillaume. Il n’est plus le Guillaume d’autrefois, il ne sait plus rire, il ne sait plus sourire. Il pleure des larmes fantômes car il les a toutes perdues. Mais il continue de pleurer encore et toujours. Il pleure celle qu’il aimait. Il pleure, il regrette. Il s’ennuie d’elle et de sa différence. Il ferait n’importe quoi pour qu’elle ne soit pas morte. Il ferait n’importe quoi pour pouvoir lui dire à quel point il l’aimait. Mais il pleure sa mort. Il pleure la disparition d’Helya.

    Sa mort n’est pas arrivée aux oreilles de tout le monde, ou plutôt, les autres ne voulaient pas le savoir. Elle était de l’Organisation, elle était forcément quelqu’un de mauvais. Elle était bizarre, différente, hors du commun, extravagante, et c’était dérangeant. Alors une personne de la sorte en moins sur cette Terre, ça ne peut que faire du bien et ramener le monde à cette banalité. Personne n’a pleuré la mort d’Helya autant qu’il ne l’a pleurée. Il n’a vu personne attristé pour cet événement et cette indifférence a créé en lui une haine, une violence qu’il garde encore enfouies tout au fond de lui. Il a laissé sa joie de vivre et son humour partir. Il n’en voulait plus. Il ne voulait pas se mettre au niveau de ceux qui restaient indifférent à la disparition d’une adolescente sous prétexte qu’elle était de l’autre camp. Non, il ne cautionnait pas leurs actes. Non, il n’avait pas apprécié d’être enfermé et coupé du monde. Non, il n’avait pas compris pourquoi elle était des leurs. Mais c’était son choix. Elle avait des convictions respectables, les choix que l’on fait dans la vie sont toujours les bons quels que soient les avis extérieurs. Elle n’était pas à blâmer. Juste à regretter.


    Guillaume pouvait enfin respirer. Ce jardin aux teintes rouges ardentes lui procurait une sensation unique qu’il n’avait pas ressentie depuis bien longtemps. Et depuis son arrivée à Beauxbatons, il n’avait pas quitté sa chambre. Il avait passé le plus clair de son temps à rester avec Lycaon et Zillah. Le mariage approchait à grands pas, il se devait d’être présent pour son ami. Sans oublier Leona. Même s’ils n’avaient pas réellement discuté depuis la tragédie, il avait passé beaucoup de temps avec elle, voire tout son temps. Il était resté muet mais ce n’était pas un problème. Avec elle, il n’avait pas toujours besoin de parler. Sa présence seulement suffisait pour l’aider à relativiser. L’empêcher d’avoir des pensées trop sombres. Elle avait été la plus belle rencontre qu’il ait faite durant sa scolarité à Durmstrang. C’était une fille et pourtant il n’avait presque aucun problème à être avec elle. Mais ce n’était pas simplement pour cette raison qu’il l’appréciait autant. Elle s’était montrée comme étant une évidence. Il n’y avait pas de raison, c’était comme ça. Il arrivait à lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur, ou parfois il n’avait même pas besoin de lui dire quoique ce soit. Il aimait l’écouter, il aimait la réconforter même s’il aurait préféré que ça n’arrive jamais. Il aimait sa présence et lui attachait une grande importance. Elle n’était pas très loin derrière sa sœur. Mais elle était beaucoup.

    C’était une longue marche qu’il avait entamée. Cela faisait un bon quart d’heure qu’il déambulait dans ce jardin sans trop regardait où il allait. Ses pas étaient lents et le jardin immense. Il était très certainement passé aux mêmes endroits à plusieurs reprises, les rares personnes qui étaient également dans le coin devaient certainement penser qu’il était fou à lier. Mais il s’en contre fichait. Il avait proposé à Leona de se retrouver dans ce lieu splendide dont il avait entendu parler. Quelques sorciers du dortoirs où il résidait le lui avaient conseillé. Lorsqu’il avait proposé à son amie de passer ce moment il s’était justifié en affirmant avoir réellement besoin de prendre un bol d’air. Elle devait certainement comprendre cette envie. Un enfermement d’un mois entier dans une école aussi morbide que Durmstrang pouvait éveiller des envies assez inhabituelles. Des envies assez simplistes au fond, des envies que d’ordinaire on juge de ridicules. Elle avait accepté, c’était un réel soulagement. Il n’avait rien prévu de particulier pour cet après-midi là, à vrai dire, il n’était plus très avenant. Il n’avait pas réfléchit, il avait simplement agit. Mais il faisait beau, marcher encore et toujours ou encore s’assoir sur un banc seraient des activités parfaitement adéquates pour ce genre de météo. Peu importe ce qu’ils feraient, peu importe s’ils finissaient complètement morts dans les roses, peu importe s’ils envisageaient de s’asseoir simplement et attendre. Il voulait juste être avec elle, ici et maintenant.


    Un regard vide vers le ciel. Le bleu de celui-ci jurait avec le rouge des roses. Il faisait chaud, c’était très déconcertant. Guillaume était habitué au climat Sibérien ou encore celui de sa terre natale qu’est le Québec. Pas un brin de vent, l’air était étouffant et pourtant cette ballade lui faisait le plus grand bien. Les quatorze coups de l’horloge indiquaient qu’il était deux heures de l’après midi. Il n’était plus trop habitué aux horaires français qui ne s’arrêtaient pas à douze heures. Ça le rendait un tant soit peu nostalgique, se remémorant les nombreux voyages qu’il avait effectués à Paris durant son enfance. Malgré tout ces souvenirs heureux, il ne souriait toujours pas. Il savait juste qu’il restait peu de temps avant l’arrivée de son amie. Il avait hâte. Il était parti très tôt ce matin-là et ne l’avait donc pas vue de la journée. C’était un énorme manque. Mais il n’était pas question que ça dure. Des bruits de pas, il les aurait reconnus entre mille. Elle était là.


Dernière édition par Guillaume J. Marcel le Dim 4 Déc - 20:06, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 1 Déc - 20:15.
    Elle a maigri. Beaucoup. Beaucoup trop, peut-être. Elle n’a que peu mangé, pendant ce mois, et les potions nutritives n’avaient pas été suffisantes pour lui faire garder une silhouette jugée correcte pour les professionnels de la santé. L’infirmière de Dursmtrang s’était beaucoup inquiétée à son sujet, en avait même touché un mot à son Directeur de niveau, mais Leona n’avait pas faim. Elle n’avait pas faim, ou elle ne parvenait pas à avaler quelque chose sans être torturée par la nécessité de le rejeter. L’enfermement l’avait dévorée, son énergie compulsée par ses névroses envahissantes l’avait rendue agressive, instable, à fleur de peau, succédant aux coups de sang les crises de nerfs. Quitte à être enfermée, elle s’était isolée, et s’était contenté de faire ce que l’Organisation attendait d’eux : qu’ils collaborent. Qu’ils ne fassent aucun acte de résistance, parce qu’ils avaient tous les pouvoirs. Et c’était vrai, c’était indéniable ; ils avaient été tous puissants. Leona, bercée par les paroles fielleuses de son professeur de Latin & Grec, avait collaboré, comme un bon petit soldat. Et si elle restait relativement choquée par ce qu’elle avait appris une fois la cape retirée sur les autres agissements de l’Organisation, elle conservait dans une pièce de son esprit la conviction qu’ils n’étaient pas aussi méprisables que ce que pensait l’opinion publique. Qu’ils étaient juste allés un peu loin, mais que désormais, ça n’allait plus durer. Qu’ils allaient prendre les choses en main pour que ce Tournoi cesse, que le Monde magique reprenne un mide de vie décent qui ne tournait pas autour du divertissement sanglant et barbare qu’était ce Tournoi.

    Si elle n’y avait pas été obligée, Leona ne serait pas venue à Beauxbâtons, quand bien même elle avait longuement rêvé de l’Académie par les échos qu’elle en avait entendus. Elle ne voulait pas voir le massacre qui se préparait juste pour divertir les foules. Car après tout, c’était pour faire passer la pilule de la crise que ce Tournoi avait été organisé, non ? Comme dans la Rome antique, le peuple n’avait besoin que de jeux et de pain pour être heureux. Et le pire, c’était que cela semblait se vérifier.

    Une fois de plus, elle n’était pas descendue manger. Leona, face à son reflet émacié dans le miroir de la salle de bain attenante à leur dortoir d’accueil, esquissa un pauvre sourire à la pensée qu’il allait encore la réprimander, certes avec sa divine gentillesse, mais avec de l’inquiétude au fond de la gorge. Et s’inquiéter pour elle, pour sa personne, était la dernière chose au monde que Guillaume devait faire, surtout après cette atroce découverte dans la salle d’ASP, surprise matinale et morbide colportée par les ragots mesquins des réfractaires à l’Organisation alors qu’elle avait eu l’inouï courage d’affronter la faune de Durmstrang du haut de son statut de membre. Leona n’avait pas eu besoin des mots de son ami pour comprendre la nature de ses sentiments, trahie par son admiration silencieuse de la Pouloudnistas. Elle avait détesté ces étudiants immatures qui avaient vu dans cette macabre nouvelle le juste sort qu’elle méritait. Elle les aurait cloués au pilori si elle en avait eu la possibilité, pour en avoir ouvertement scandé la fausse justice à la figure du Mokop.

    Il lui importait peu que personne à part elle n’était au courant de l’affection qu’il avait porté à Helya.

    « Je sors. » Phoenix ne réagit pas, elle sait. Elle sait que le temps passé loin d’elle, loin de leur monde qui n’appartenait qu’à elles, loin de sa présence si naturelle qu’elle en était devenue indispensable malgré ce passif encombrant dont elles ne parlaient jamais, était passé avec lui. L’indéfinissable, l’homme de sa vie. Leona ne cherchait pas à comprendre ce qu’exactement il était pour elle ou, inversement, ce qu’elle représentait pour lui, seulement étonnée, toujours aussi déstabilisée par le fait qu’avec elle, il ne se comporte pas avec la maladresse qui caractérisait ses relations avec la gente féminine ; et cela était d’autant plus surprenant que c’était lui qui avait initié leur rencontre, qui avait noué entre eux cette affection indélébile, puissante et angoissante qui rongeait d’inquiétude, de névroses la jeune fille qui crevait de peur d’un jour le voir s’éloigner, persuadée qu’elle était que c’était une fatalité. Les choses ne pouvaient être aussi naturelles qu’elles le prétendaient. Il ne pouvait exister une telle simplicité, une telle gratuité dans une relation aussi douce que la leur.

    Pour autant, en attendant que ce jour fatidique arrive, Leona profitait de son meilleur ami et de l’inespérée chance qu’il lui offrait.

    Décor rougeoyant, couleur de l’impulsion, couleur de la passion, couleur enivrante. Elle n’avait effleuré que l’herbe du Jardin pourpre que déjà, il se retournait pour lui faire face, que déjà, elle percevait sur son visage l’ombre de ses fantômes quotidiens, qui le narguaient chaque jour davantage, crépuscule infini d’un passé douloureux trop récent. Et elle, elle était maigre. Trop maigre. Ne pourrais-tu pas faire un effort, pour lui ? Elle aurait bien voulu. Elle rabattit les pans de son gilet sur elle, croisant les bras sur sa poitrine, secoua la tête pour répandre sa crinière blonde sur ses épaules décharnées. Elle esquissa un sourire ; non, ne t’inquiètes pas pour moi, laisse-moi m’inquiéter pour toi et être là pour toi. Moi, on s’en fout. Elle le lui avait souvent répété, mais il ne l’entendait jamais de cette oreille. Aussi bornés l’un que l’autre. « Salut », souffla-t-elle en s’approchant de lui. Elle l’aurait bien serré dans ses bras, mais il aurait senti sa maigreur. Elle ne voulait pas qu’il la remarque de trop – parce qu’il la remarquerait, une semaine déjà qu’ils avaient été libérés et elle n’avait pas repris le moindre gramme. Elle s’en voulait suffisamment comme cela de lui causer du souci. Etrange comme il était le seul à lui faire regretter son anorexie qu’elle n’avait jamais regretté.

    Penchant la tête sur le côté, Leona le détailla d’un regard attentionné ; son sourire s’était raffermi, son sourire était chaleureux. Elle était heureuse de le voir, définitivement. S’approchant encore, elle posa son front contre l’épaule de son ami, juste un court instant. Juste une façon, sa façon, un peu maladroite, de lui dire bonjour sans être trop inconvenante. Sans être trop intime. Pour remplacer une douce étreinte. Pour lui dire aussi, qu’elle est là. Encore et toujours.

    Il n’y avait pas besoin de mots pour lui demander comment il se portait. Elle le savait déjà.
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Message Posté Dim 18 Déc - 15:05.
    Un manque qui se comblait, une bouffée d’oxygène, un bonheur retrouvé. C’était une liste non exhaustive de ce que pouvait représenter l’arrivée de Leona pour Guillaume. Comme s’il avait attendu une éternité sa venue. Mais enfin elle était là, et même si l’envie de sourire était présente, il ne le fit pas. Il n’était pas bien et elle l’avait certainement deviné. Leur relation si intense n’était pas marquée comme chez certain par un élan d’affection trop inconvenant. Ils n’avaient pas besoin de ça, c’était plutôt de la douceur, du calme, de la sérénité et la compréhension se faufilant dans le silence. Il n’en fallait pas beaucoup pour qu’ils se sentent bien ensemble, du moins c’était le cas pour Guillaume. Là, juste envoyant sa chevelure blonde et brillante, rien qu’en voyant sa silhouette frêle, si ce n’est maigre, rien qu’en voyant ces choses, il se sentait mieux.

    Sa voix douce parvint à ses oreilles et le calma, telle une berceuse. Et ce n’était pourtant qu’un mot, mais il n’avait besoin que de ça. Elle s’approcha, doucement elle posa son front contre l’épaule du Mokop. Sa présence était bien vraie, elle était bien là, ce n’était pas ses illusions qui lui jouaient des tours. Car nombreuses étaient les fois où il s’imagina la voir alors qu’elle n’était pas là, son image s’évanouissant au moindre pas. Parfois ce n’était pas elle, c’était Helya, mais bien vite il remarque qu’elle n’est plus là. Il pense être fou, être comme Sacha, mais il le garde pour lui. Cette fois-ci c’est vrai, elle est là. Il préfère le silence dans un premier temps, il préfère profiter de cet instant où elle est contre lui, mais pas trop. Son odeur éveille ses sens, lui prouve à nouveau qu’elle est réelle. Il avait tant besoin d’elle, il avait vraiment envie de lui parler ou simplement la regarder. Le langage des yeux est parfois le plus efficace, le plus véritable. On ne ment pas avec le regard, on est sincère, on avoue tout ce que l’on n’oserait jamais avouer. Parfois dans les situation les plus délicates, on aimerait que notre interlocuteur comprenne ce que l’on a à dire par le simple moyen d’un regard. On y aperçoit toute une vie, toute une histoire, des sentiments, des craintes, des envies. Tout serait tellement plus simple. Peut-être aurait-il pu sauver Helya, peut-être aurait-il pu lui dire si les yeux avaient été un moyen de communiquer universel. Mais ce n’est pas le cas, hélas.

    « Elle n’est plus là, Leona… Je crois encore parfois qu’elle a réussi à s’en sortir. Mais je me rappelle son corps plein de sang dans la salle d’ASP… Non, il est impossible qu’elle en ait réchappé. Je te le jure, Leo, si je retrouve celui ou celle qui a fait ça… Il n’en sortira pas vivant. Ils n’ont pas eu de pitié, je n’en aurai pas non plus… »

    Ces paroles étaient sorties si facilement. Elle était parfaitement au courant de la situation, elle en avait été témoin elle aussi, mais il avait ressenti un tel besoin de lui déballer ça de cette façon. Comme s’il gardait ça pour lui depuis quelques temps, comme si c’était un secret trop pesant. Ce n’étaient que des paroles inutiles mais pourtant indispensable pour qu’il se sente un minimum mieux. Et un geste qu’il ne contrôla pas. Il ressentit le besoin de caresser la chevelure de son amie. Doucement. Comme si c’était un moyen de décompresser. Ils étaient doux, soyeux et la rendaient encore plus belle qu’elle ne l’était déjà. Mais il avait remarqué qu’elle était maigre, encore. Ca lui faisait beaucoup de peine de la voir comme ça. Mais la forcer à manger, lui demander de faire un effort était quelque chose de certainement bien trop difficile à supporter pour elle. Mais il la surveillait. Il ne voulait pas qu’elle tombe au point critique de l’anorexie. Et malgré tout, il tentait de la faire avaler quelque chose de temps à autres. N’importe quoi pourvu qu’elle ait quelque chose dans son estomac. Le nombre de fois où il n’avait pas pu être là après elle, et qu’il l’avait retrouvée à l’infirmerie de Durmstrang. Les infirmières lui prescrivaient des potions, comme si c’était suffisant. Ce n’était bon qu’à vous dégoûter à vie de la nourriture, la vraie. Mais il ne disait rien. Il ne savait pas comme réagir face à ça. Il n’avait jamais su qu’elle était l’attitude à adopter face à ce genre de problème. Mais malgré tout, il ne voulait pas l’abandonner. Elle avait plus que jamais besoin de soutien. Les gens ne voulaient pas le comprendre. Ils ne savent pas ce que c’est de ne pas avoir l’envie de manger, ils jugent beaucoup trop vite.

    Il devait dire quelque chose. Il ne devait plus rester focalisé sur Helya. Il devait passer à autre chose et arrêter d’embêter son amie avec sa mort… Mais il avait été affecté, et c’était difficile de penser à autre chose, de ne plus avoir l’image du sang, de son corps empalé. Mais il devait faire un effort pour elle, ne plus passer pour celui qui a le plus de problèmes. Des personnes meurent chaque jour de façon un juste, elle n’a seulement pas eu de chance… Mais ce qu’il avait dit à propos de son assassin, il le pensait vraiment. Mais pour se changer les idées, il commença à marcher en faisait en sorte que Leona suive ses pas. Il ne disait plus rien, pour le moment. Juste marcher était source de soulagement, ça lui permettait de respirer. Il regarda son amie, et tenta d’esquisser un sourire. Il ne demandait rien de plus que d’être avec elle.
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