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Défi Guerre des dieux (oo6) - Amadeus Debussy
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Amadeus Debussy
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Message Posté Ven 8 Juil - 19:32.
Leanne M. Dikson a écrit:
nouveau chapitre




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Amadeus Debussy
DATE : Début Mars
HEURE : 19H00
METEO : Fraîche
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue n° 7
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue oo6 ; Guerre des Dieux
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non, défi en solo

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Message Posté Ven 8 Juil - 19:32.
D'une plume se faisant bourreau, je tailladais le papier à la pointe d'une encre fougueuse et passionnée ; les notes se dessinèrent sous l'impulsion de mon génie fugace. J'étais possédé par Euterpe, muse de la musique qui semblait guider mes doigts fins sur le parchemin jauni : le méandre de papier passa du néant aux gribouillis bleutés, je le rendais martyr en le noircissant de clés de sol, de bémols et de dièses. Et autour de moi le vide, rien ne semblait pouvoir me sortir de ce monde, pas même ce claironnant silence religieux qui se faisait ennemi de ma créativité musicale. Ainsi mes rétines fauves suivirent les mouvements agiles et rapides de mon poignet sans jamais plier sous le poids d'un cillement, une barre marquant mon front plissé sous la concentration, trahissait mes pensées en ébullition. Quel délicieux silence que le soupir agité d'une plume qui s'élance et qui redessine les courbes d'une partition sonnant les élans d'un coeur, le mien, en proie aux notes imaginaires de son stradivarius. J'allais l'achever, enfin ; terminer mon parchemin de quelques harmonies crescendo qui ne demandaient plus qu'à se poser, virevoltantes, à l'encre de ma plume. Je sentais à la porte de mon myocarde quelques battements alanguis et soufflants, investis de cette joie de l'achèvement. Lorsque... « Amadeus ! » Et mon palpitant se fige, avant de reprendre cycliquement, comme un tambour, la torpeur sèche de battements sonores. Fronçant les sourcils de colère, je claquais ma langue contre mon palais d'un bruit las et frustré, avant de poser l'ambre de mon regard sur l'instruse ayant oser m'interrompre dans ma créativité musicale. Ce fut par ailleurs d'une voix tranchante et glacée que je lui sifflais un « Quoi ? » virulent, qui eut tôt fait de faire tressaillir la belle enfant. « Je... Tu... Tu avais oublié ton livre, en salle de cours. » Les pommettes de la demoiselle quittèrent l'éclat de leur rose pastel pour une pâleur plus terne, lorsqu'elle me tendit ledit ouvrage que j'attrapais d'un geste sec. Dardant l'assassine de ma créativité d'une oeillade meurtrière, je me levais de ma chaise non sans grommeler quelques jurons sourds, avant de quitter la bibliothèque d'un pas leste, non sans m'emparer au préalable de mon parchemin que je froissais dans ma poche.

Mes pas rapides se firent le tempo de ma colère, qui allait en s'atténuant au fil de mes enjambées. Plus je m'éloignais de la bibliothèque, et plus mon palpitant reprenait une cadence normale ; ma colère s'assoupissait quelque peu, et me laissa le répit d'une marche moins leste. Soudain un frisson vint naître dans mon échine, mourant au creux de ma nuque pour mieux l'en faire délicieusement frémir d'une langueur étrange. Je me sentais comme dépossédé de tout : de ma chaleur, de mes désirs, de ma prestance... Une force oppressante voire inhumaine vint souffler en écho contre les murs froids des couloirs, suintant comme la moiteur de tombeaux. Je me retournai alors, sous l'impulsion brute d'un pressentiment qui ne présageait rien de bon, comprenant bien vite que je n'étais pas seul alors que les couloirs se faisaient habituellement déserts à l'heure du dîner. Au loin, j'entrevis des silhouettes vaporeuses, irradiant d'une beauté pure et d'une lumière transcendante. Mon coeur loupa un battement sous la vision éthérée qui s'offrait à moi dans la plus belle langueur ; je ne pus que reculer d'un pas contre le mur, subjugué par ce spectacle divin. Zeus le premier leva la tête d'un port altier et droit, bientôt suivi de ses fidèles compagnons de l'Olympe. Sa fille Hébé vint parfumer les sombres couloirs d'un parfum d'ambroisie invoquant la vigueur et la jeunesse, quand la belle Athéna semblait avoir pour traîne, des étoiles affamées de sa beauté. Bien malgré moi, je retins mon souffle dans un respect subjugué : les dieux pouvaient-ils descendre de leur mont sacré pour fouler la terre des hommes blasphémateurs ? Je ne comprenais plus, mon esprit s'embrouillait dans un délectable trouble, quand taciturne et ébranlé, je suivais du regard ce cortège divin qui passa devant moi sans même m'adresser une oeillade. Soudain le trio liturgique s'arrêta sans préavis ; j'eus l'audace de m'en rapprocher, piqué d'une curiosité presque insolente, je me sentais attiré par l'ineffable spectacle comme un prosélyte à sa relique. Et, à mon tour, je me figeais sur place lorsque j'entrevis trois autres silhouettes s'avancer dans notre direction. Je les reconnus aussitôt ; comment pouvait-il en être autrement ? Le sombre Hadès irradiait d'une opaque lumière à vous en glacer les sangs, Dyonisos à ses côtés essaimait les effluves mesquines des festivités, celles qui de toute évidence allaient se produire sous mes yeux. La belle Hestia habilla ses lèvres d'un sourire radieux, lèvres qui sans nul doute devaient se parfumer de baies sauvages. Et en fin de traîne, d'une langueur assoupie, se tenait Hypnos dont le front blanc marqua quelques plissements désapprobateurs.

Je sentais la tension se faire effervescente, telle une gangrène empestant les lieux ; car bientôt les protagonistes se dardèrent d'une poigne assassine et virulente, avant de se confronter avec fougue dans une cohue mauvaise. Quelques mots, relâchés en otage de leurs gorges divines exaltant des voix harmonieuses mais glaçantes, laissèrent échapper un « joyaux » soufflé ici et là, entre quelques autres paroles que je ne parvenais pas à saisir. Et mon coeur se figea sous la contemplation de cet intrigant spectacle : je me savais exposé à un danger, et pourtant il m'était impossible de délaisser cette vision enchanteresse et surprenante. La dispute éclata, furtive comme un éclair, vive comme un tremblement secouant les terres, rageuse comme la colère d'une mer devenant ras-de-marée. Sous l'aplomb de leur violence accrue, jetant éclairs et fumées lumineuses contre les murs sombres, j'esquissais paradoxalement un pas en avant, happé par la dangerosité liturgique de cette scène. La masse divine aux abois forma soudain une boule de lumière, irradiant le couloir d'un blanc cristallin qui m'obligea à clore les paupières pour ne pas brûler l'opaque de mes prunelles. Ce ne fut lorsque je les rouvris, suite à un crac sonore électrique, que je m'aperçus qu'ils avaient disparus. Etrange rencontre, que je m'abstiendrais bien de raconter à mes camarades qui se feraient, je le savais, dubitatifs quant à ma drôle de mésaventure.

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