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sorry i have to see you again (amadeus) [pm]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Mer 25 Juin - 23:11.
sorry i have to see you again
i wish you knew how much i hate you


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Amadeus Debussy & L. Anaëlle Duroy.
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Sujet privé.
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ 15 septembre.
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Fin d'après midi, les cours viennent de se terminer. Juste avant le bal renaissance.
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Ensoleillé, cependant la température ne dépasse pas les quinze degrés.
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison trois.
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  3X01. We are the one true hope.
ϟ chatiment divin exigible ▬  Non sorry i have to see you again (amadeus) [pm] 807704 


Dernière édition par L. Anaëlle Duroy le Dim 13 Juil - 14:11, édité 2 fois
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Message Posté Mer 25 Juin - 23:55.
Tu aimais ces jardins. Ils étaient calmes, reposants, et pourtant, d'apparence plus sauvage que ceux de l'académie. Les jardins du domaine semblaient plus naturels. Chaque buisson n'était pas parfaitement taillé, chaque rose n'avait pas une place bien précise. Tu aimais cet aspect plus naturel, plus pure. Comme si la main de l'homme n'avait pas encore pu toucher à ce petit coin du monde. Comme si tu te retrouvais ici dans une bulle, coupée du reste du monde. Dans cette bulle où le temps se stoppe pour quelques instants ; juste le temps de reprendre son souffle. Comme si ici, la guerre n'avait pas frappée. Quand tu te retrouvais là, au milieu du domaine, tu avais l'impression qu'aucune de ces horreurs n'avait jamais eu lieu. Que tu vivais encore heureuse. Que l'amour de ta vie était encore en vie. Il te suffisait de fermer les yeux pour te couper de la réalité. Pour te voir encore dans ses bras, quelques instants. Pour t'imaginer encore enfant, avec ta famille au complet. Tu aurais tellement voulu pouvoir tout recommencer. Tout changer. Tout faire différemment. Mais rien de tout cela n'était possible. Tout ces rêves n'étaient que des illusions irréalisables. Et lorsque la réalité commençait à te rattraper, tu revoyais toutes ces images horribles dans ta tête. Tu revoyais ta mère assise sur le canapé, pleurant toutes les larmes de son corps, complètement abattue. Tu revoyais le corps inanimé de celui que tu avais aimé. Et d'un coup, tu avais à nouveau du mal à respirer. Tes oreilles se bouchaient, et tu n'entendais plus qu'un bruit sourd. Et puis, plus rien. Comme quand tu étais sous l'eau, coincée sous la force des vagues. Comme quand tu étais seule, face à la nature. Quand tu n'étais rien face à l'univers. Face à la mort.

Tu ouvrais les yeux et chassait toutes ces idées de ton esprit. Penser était devenu quelque chose d'horrible pour toi. Tu avais tellement souffert qu'il ne t'était quasiment plus possible de penser à des souvenirs heureux. Le malheur prenait toujours le dessus. C'était un peu ta malédiction. Et tu ignorais comment t'en défaire. Tu décidais de t'en aller de ces jardins, qui devenaient un peu trop étouffants. Tes cauchemars faisaient leurs apparitions. Tu savais que tu n'arriverais plus à te détendre, plus maintenant. Il te suffisait d'une pensée négative pour que tout un tas d'autres envahissent ton esprit, tel une vague. Tu te levais donc du banc que tu occupais depuis une demi heure. Et lorsque quelqu'un arrivais dans ta direction, tu ne te doutais pas de ce qui allais te tomber dessus. Il fallait que ce soit lui. Cet homme qui t'avais brisé le coeur. Certes, il n'avait pas été le seul, mais il faisait parti des chapitres désastreux de ta vie. Tu ne l'avais pas vu depuis longtemps. Mais visiblement pas assez longtemps pour supporter de le voir. Tu étais heureuse de le savoir encore en vie. Mais tu aurais préféré ne pas le croiser. Ne plus jamais le recroiser. Tu espérais qu'il passe son chemin. Qu'il décide que tu sois assez inintéressante pour qu'il ne s'arrête pas. Et pourtant il se posta juste devant toi. Tes muscles se crispèrent. Tu étais incapable de bouger. Incapable de parler. Du moins, tu n'en avais pas envie. Tu ne saurais même pas quoi dire. Que tu le détestes ? Il devait s'en douter. Officiellement, vous n'aviez même pas rompu. S'attendait-t-il à ce que tu lui ressautes dans les bras ? Certainement pas. Alors tu restais là, muette. Comme le jour où tu t'étais réveillée de ton coma, ressassant les horreurs que tu avais vues. Tu attendais qu'il dise quelque chose, ou qu'il fasse quelque chose. Mais s'il ne faisait rien, tu savais que tu allais partir. Tu n'avais plus de temps à perdre avec un idiot pareil. De toute façon, tu savais que tu ne comptais pas pour lui. Sinon, il t'aurais prévenu avant de partir. Au lieu de t'abandonner.

Et puis, te te dis que finalement, l'avoir recroisé ici était une chance. Au moins, vous étiez seuls. Tu pouvais lui crier toutes les horreurs du monde. Lui crier à quel point tu le détestes. Parce que tu savais très bien que, dans tout les cas, vous alliez vous voir toute l'année. Il était dans la même classe que toi. Tu allais devoir supporter sa vision jusqu'à la fin de tes études, et cette pensée te dégoûtait. Il fallait que tu lui dises quelque chose, maintenant. Mais aucun mot ne sortais de ta bouche. Après tout, tu ne voulais pas qu'il t'explique quoi que ce soit : tu avais juste un grand besoin de te défouler. De lui faire mal, autant que lui t'avait fait mal. Et si ta bouche refusait de s'ouvrir, la seule chose qui te restais était tes mains. Alors tu lui claquais la joue de toutes tes forces. Et ça te fit énormément de bien.
Amadeus Debussy
Amadeus Debussy
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Je viens de Londres pour visiter
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Je viens de Londres pour visiter
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star : ed westwick
crédit : © british cookie
date d'entrée : 07/07/2011
âge du personnage : 19 yo
épîtres postées : 4317
gallions : 4082

♦ Nota Bene
: ta mère
:
: La clé du Cercle des Poètes Disparus



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Message Posté Jeu 3 Juil - 12:29.
La pupille retrace avec assiduité les notes qui s'enchevêtrent sous la plume. Rondes et noires, dièses et bémols, partition improvisée sous une main vivace et mélomane. Amadeus parcourt le parc sous un soleil tanné par les premières brises automnales, se refuse de lever les yeux sur la beauté d'une nature partiellement dépouillée, préfère encore noter frénétiquement les monceaux de musique lui passant par la tête. Fermant son esprit à ce qui l'entoure, ignorant le chant des mésanges et celui des roseaux, comme un coutumier d'une musique ne prenant forme que dans son silence. Ses pas le mènent ici et là sans qu'il ne daigne cependant s'arrêter, emporté dans son écriture frénétique comme de sa balade improvisée, et le pauvre quidam n'y trouvera le repos qu'une fois la musique achevée. Du moins le croit-il, car bientôt une brûlure persistante semble se heurter à ses clavicules ; bien abstraite mais bien présente, témoignant d'une paire d'yeux le dévisageant avec grande insistance. Le jeune homme alors se stoppe soudain, daigne lever le nez de son calepin non sans barrer son front des plis de l'irritation, et croise alors le regard courroucé d'un visage lui étant fort familier. Du moins sent-il d'abord une main s'écraser lourdement sur sa joue avant de reconnaître ces pupilles satinées, une claque retentissante et une marque rouge sur la pommette pour seuls témoins de la furie d'Anaëlle. D'abord sonné, Amadeus demeure tacite bien que la mâchoire se crispe sous la colère. Monceaux d'ego brisés le tourmentant quelque peu, lorsqu'enfin le jeune homme redresse la tête et darde la jeune fille avec la force de ses pupilles carnassières. Traits durs et rembrunis il toise la demoiselle qu'il a autrefois étreinte, sans véritables sentiments – puisque ces derniers lui étaient prohibés – mais avec tendresse, et laisse planer quelques secondes silencieuses avant de s'en remettre à son verdict. « Je suppose que je l'avais cherchée, celle-là. » Qu'il dégoise brusquement, peu convaincu de ses dires cependant. Car Amadeus spécule sans en être sûr, ne voit guère de comportement déplacé à l'égard d'Anaëlle, quoiqu'il peut percevoir dans ses prunelles les flammes haineuses corroborant sa furie.

Le jeune homme se masse mollement la joue, regard acrimonieux toujours figé sur son assaillante silencieuse, et comme il ravale difficilement quelques paroles abrasives ne peut s'empêcher de se montrer sardonique. « Je vois. Tu me détestes, tu n'es pas la première... » Et quel euphémisme que voilà. Amadeus, de par son antipathie légendaire, attise d'avantage les regards accusateurs et moins amicaux, mais qu'importe. « … et peu m'importe. Mais est-ce trop te demander pourquoi ? » Il grince les dents, un peu maussade, véritablement remonté contre cette gifle qu'il estime illégitime. Son cœur bat la pulse du courroux tandis que sa langue, encore sage, se retient de cracher toute animosité.
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Message Posté Dim 13 Juil - 14:35.
Amadeus resta étonnamment calme. Toi qui t'attendais à recevoir une gifle en retour, tu étais bien surprise de sa réaction. Certes, tu ne l'avais jamais vu violent ; cependant tu savais qu'il n'était pas le plus doux des hommes. Peut-être ne réagissait-il pas parce qu'il savait qu'il t'avait fait du mal ? Peut-être que, finalement, il s'en voulait un peu de t'avoir abandonnée ? Tu espérais vraiment qu'au fond de toi ce fut le cas. Que tu aies, ne serais-ce que l'espace d'une seconde, compté à ses yeux. Et pourtant, même si l'absence de ses gestes t'avaient fait croire à une quelconque illusion, il lui suffit d'ouvrir la bouche pour que tu déchantes très vite..  « Je vois. Tu me détestes, tu n'es pas la première... et peu m'importe. Mais est-ce trop te demander pourquoi ? » Il osait. Tu n'avais donc rien représenté pour lui. Votre histoire, bien que courte, ne l'avait pas touché du tout. Il ne t'avais jamais aimé, voir même jamais appréciée. Et, pour couronner le tout, il semblait à présent énervé du geste que tu avais eu envers lui. Alors qu'a tes yeux, il le méritait amplement. Il méritait même pire. Il t'avais fait espérer, pour qu'au final, tu n'aies rien. Si cette histoire s'était passée un an en arrière, tu serais restée gentille. Tu aurais fermé les yeux sur cette histoire. Tu y aurait réfléchis pendant quelques temps, ne comprenant pas sa réaction. Ne comprenant pas le pourquoi du comment. Mais tu n'avais plus peur à présent. Tu avais déjà vu tellement de choses horribles que tu n'étais plus à un accrochage près. Tu étais devenue tellement solitaire que tu n'avais plus tellement peur de perdre quelqu'un. Après tout, ils finissaient tous par te lâcher un jour ou l'autre, de toute manière.

Il ne te restait plus que la confrontation comme option. Tu voulais savoir. Tu voulais comprendre. Même si tu savais bien que l'esprit tordu d'Amadeus ne réfléchissait pas de la même façon que toi. Tu avais bien en tête la possibilité que ses explications ne te suffiraient jamais. Qu'elles te sembleraient trop floues, trop indécises, trop peu cohérentes. Tu te lançais quand même cependant. « Peut-être que tu es parti sans rien me dire. Parce que comme une imbécile, j'ai passé des semaines à m'inquiéter, à te penser mort. » Certes, tu n'avais pas vraiment passé des semaines à penser à lui, puisque tu avais beaucoup d'autres personnes pour qui t'inquiéter ; mais il fallait bien que tu exagères un peu si tu voulais une réponse honnête. Tu y tenais énormément. « Ou peut-être que je tenais à toi, et que je me rend compte que toi, tu n'en avais rien à faire de moi. » Tu décidas de ne rien dire de plus, ou tu risquais de ne plus pouvoir jamais t'arrêter de parler, de crier, et puis peut être même de pleurer. Tu te retenais, parce que tu avais peur de te voir submergée par une vague d'émotion, et tu savais que si tu te laissais emportée par ces sentiments, tu aurais énormément du mal à t'en ressortir. C'était devenu ton combat quotidien, que de combattre ces sentiments enfouis au plus profond de toi. Revoir Amadeus, lui parler, te faisait beaucoup plus de mal que ce que tu n'aurais pensé. Mais pas seulement à cause de cette histoire, non, revoir quelqu'un qui appartenait à ton passé te rappelais ce que tu avais perdu. Et surtout, à quel point tu avais changé. Et ça, inconsciemment, ça t'énervais encore plus.
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