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just being friends was far too easy ✢ (louison) [PM]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
Ivy R. Flint-Bailey
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Message Posté Mer 11 Juin - 20:53.
just being friends was far too easy
a terrible fate in my veins


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Louison J. Rollin & Ivy Bailey
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Private
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Début du mois de septembre 2057
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Peu après l'heure du couvre-feu c'est pas marrant sinon geu
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Il commence à faire frais, le ciel est dégagé cependant
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison 3
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬ 3x01
ϟ chatiment divin exigible ▬  Dominus il joue aux billes just being friends was far too easy ✢ (louison) [PM] 807704
Ivy R. Flint-Bailey
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Message Posté Mer 11 Juin - 21:48.
La blancheur éclatante des murs de l'Académie à l'aube, l'or rougeoyant des grilles d'or au crépuscule, le bruit du vent des les peupliers du parc, l'odeur du foin et du cuir des selles des chevaux et entre ces moments de purs délices où tous ses sens se déploient entièrement, le chaos. Le brouhaha, les babillages inutiles de ses camarades et ces piétinements sur le sol de marbre ; l'enfer.

L'euphorie de la rentrée n'est toujours pas retombée, des gorges s'échappent encore des cris de joies, les corps s'entrechoquent en une accolade amicale, les joues d'effleurent alors que les lèvres se tordent en une mimique prétentieuse.
Elle se tient au milieu de la foule, à la vue de tous et invisible pourtant. Elle fait un pas, puis un autre. Le bruit de ses souliers parfaitement vernis au début inaudible résonne de plus en plus au fur et à mesure que les voix s'éteignent. Elle garde la tête haute, tente de ne pas accélérer la cadence de ses pas et plonge ses prunelles d'or dans celles de ces ...
Elle ne trouve pas de mots pour les qualifier, tout ces être de chair et de sang qui se tiennent près d'elle. Des proies ? Des camarades ? Elle ne sait plus, mais ce dont elle est certaine c'est qu'il ne s'agit pas d'amis. Un étrange sentiment lui serre le coeur alors qu'elle réalise cela et alors elle se déteste d'avoir notifié ce détail. Tout le monde sait qu'Ivy Bailey n'a pas d'ami, elle mieux que tout le monde. Elle n'en a jamais voulu, elle n'y a jamais réellement prêté attention jusqu'à présent.
Un éclat de rire la tire de sa rêverie et dans le coin de son oeil droit sa longue chevelure noire corbeau attire son attention. Le serrement au coeur qui atterrait quelques secondes auparavant se transforme en une haine dévorante, un sentiment bestial en provenance du fond de ses entrailles. Elle a envie de grogner, ses lèvres se retroussent d'ailleurs sur une rangée de dent serrées. Elle ne regarde pas, bien trop occupée à rigoler avec ses amis pour se soucier du loup solitaire qui se prépare à attaquer. Elle prend son élan et ...

Le bruit lointain d'un hennissement la sort de sa rêverie. Allongée dans le foin elle se relève tant bien que mal, maudissant la bête l'ayant réveillée. Débarrassant quelques tiges de paille de ses cheveux et époussetant ses vêtements elle se maudit de d'être endormi ici, elle embaume le fumier à des kilomètres ... à moins qu'elle seule soit capable de sentir l'odeur imprégner dans le textile de son uniforme si fortement ... La réponse ne tardera surement pas à venir puisque déjà il lui semble entendre craquer les brindilles jonchant le bois sous les pas de quelqu'un.
Dans la panique de se faire surprendre dans cette position, elle lisse les pans de sa jupe tant bien que mal et passe une main fébrile dans ses cheveux.
Jetant un regard à la lune qui monte dans le ciel elle devine que l'heure est avancée et époussette son insigne de préfet.
La lune ... elle y rejette un léger coup d'oeil qui lui apprend qu'il lui reste peu de temps, 2 jours tout au plus. " Dans deux jours il te faudra retrouver ton cachot mon loup ..."

"Qu'as-tu dit ?
Elle sursaute, bondit et plaque son assaillante contre le box d'un des chevaux. " Ah ... Louison s'est toi, tu m'as ... surprise " Sa voix hésitante ne fera pas croire à son amie qu'elle ne l'a pas effrayé.
Louison est-elle réellement son amie d'ailleurs ? Leur relation ne serait pas qualifiée de telle par une grande majorité de personne mais pour Ivy, Louison est bel et bien ce qui se rapproche le plus d'une amie, ne l'a-t-elle pas d'ailleurs aidé à rejoindre le Comité l'an passé ? Elle n'aurait fait cela pour aucune autre, à moins qu'il ne se soit agi que d'une partie de chasse ? d'un jeu morbide avant d'achever la proie d'un ultime coup de mâchoire ...
Elle était persuadée que Louison était son amie mais pourquoi alors cette colère à la vue de l'insigne de préfet de la jeune Athéna ?
Regardant Louison droit dans les yeux, elle lit dans ses prunelles la peur. Elle se souvient alors qu'elle l'a maintien toujours plaquée contre la grille du box.
Faisant un pas en arrière, elle examine la jeune fille en face d'elle. "Les vacances ne t'ont pas trop changées ... Enfin à part pour ceci" Elle désigne d'un coup d'oeil dédaigneux l'insigne que son amie arbore tout comme elle.
"Je suppose que tu es ce genre de personne qui ne peut s'empêcher d'imiter ceux qu'elle apprécie ... c'est dommage que ta soeur n'ai pas le même raisonnement. .

Le bois atténue un peu la froideur de ses mots mais l'amertume, elle, est bel et bien présente, envahissant son être et se répandant à travers son corps à chaque pulsation de son coeur.
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Message Posté Jeu 12 Juin - 16:14.

L'audace et la peur




Les gens normaux auraient crié de surprise ou se seraient insurgé d'être ainsi traité violemment alors qu'ils sont complètement innocents et pris de manière inopinée. Moi, je dois me contenter de réprimer de toutes mes forces un pathétique "Me mange pas" qui tremble au bord de mes lèvres alors que je ne peux pas me permettre de me laisser dépasser par une peur irrationnelle. Et pourtant diable ce qu'elle parait réelle quand on se retrouve attachée à un mur par des membres à l'apparence frêle mais qui contiennent bien plus de force que certains athlètes d’haltérophilie. Putain de métier, qu'est-ce que j'ai fais pour me retrouver dans une situation pareille ? Ah, oui, c'est vrai. J'ai pris ma vie en main. Quelle idée pourrie j'ai eu ce jour-là...

On est peu après la rentrée, cette rentrée de tous les possibles, celle qui semble m'assurer que quelque chose de meilleur peut arriver, va arriver. J'ai jeté un coup d’œil à l'insigne de préfet comme si elle allait me manger tout en tendant la main doucement vers elle sans pouvoir m'empêcher de la saisir. Je l'ai tournée et retournée entre mes doigts un instant comme pour vérifier qu'elle était réelle, qu'elle n'était pas une copie, une fausse. Cette "promotion", c'est comme le début de la consécration des changements que j'ai effectués depuis plus de six mois. C'était un instant de stupéfaction profonde suivie de cris de joie dans toute la maison, avec Danièle qui râlait gentiment en planchant sur des papiers pour les petits boulots qu'elle envisageait pour l'été. On avait fêté cela par une glace et une soirée avec ses amis moldus, avec lesquels j’ai l'habitude de taire tous nos liens avec un monde qu'ils ignorent comme on récite un poème. Je suis la petite soeur de Danièle, je suis dans une école privée dans le sud, ma vie va bien, merci. Je me suis mêlée un peu à eux sans trop d'effort mais sans en être très proche pour autant parce qu'un monde nous séparait, même si je ne suis pas un cas extrême d'ignorance quant aux pratiques moldues. Pour ma soeur, c'est tout à fait naturel de faire cela, c'est plutôt les affaires du monde magique qui lui paraissent lointaine et étrangères. On a l'habitude de cela et ca nous convient, on s'est trouvée au fil des années un rythme pour parler de son monde et pour parler du mien. J'ai arrêté de lui en vouloir pour cela depuis longtemps.
Bon, par contre, avec nos parents ca n'a pas été la même chose et les choses ont bien explosées pendant l'été juste avant que je m'envole pour un mois à Londres, histoire de plonger au coeur des intrigues du monde sorcier. C'est parce que mon père n'avait pas voulu au prime abord que j'aille là bas, dans ce qu'il rejette et regrette presque de faire partie que la tension était montée. Il ne comprend juste pas que rejeter cette partie de sa vie pour offrir quelque chose à Danièle, c'est un peu me rejeter moi. Je ne lui ai pas laissé le temps de s'expliquer et je suis partie, je ne l'ai presque pas revue quand j'ai récupéré mes affaires pour la rentrée avant de m'enfuir à Beauxbâtons. Il faudra attendre les vacances, sans doute... On verra.

J'ai accroché l'insigne neuve à ma poitrine, ce soir était la première fois où j'étais de charge pour veiller. J'ai hésité, dans un instant d'égarement, à courir à la direction pour leur dire que je ne pouvais pas faire ca, je ne pouvais pas rester seule ou presque dehors à devoir surveiller. Pas quand la lune grossit lentement mais sûrement. Et puis non, je me suis rétractée, remotivée, je me suis battue contre moi-même. Et bah, autant dire que maintenant que je tremble de tous mes membres, je peux dire que je le regrette fortement.
Et puis je suis sortie alors que la nuit tombait. Je connaissais mon tracé, je connaissais l'Académie... Enfin, pour être exacte, je connais les couloirs intérieurs de l'Académie et que je devais commencer par l'extérieur, les jardins, les complexes sportifs et même pousser aux alentours des bâtiments de l'Université. You. Pi.
J'ai marché un instant sans encombre, oubliant la situation et ne croisant personne. Mais aux abords de la forêt, à un endroit que je connaissais très peu parce que seuls les habitués des courses hippiques venaient et que je ne voyais aucun attrait dans le contact des chevaux ailés, avec les arbres qui cachaient le reste de lumière, j'ai commencé doucement mais sûrement à me faire un film.
*Respire Louison, respire*, je me suis répétée ces mots en boucle. Et pourtant, cela n'a pas empêché que je sursaute à cause d'un craquement que mes pas avaient eux même provoqués.
J'ai fait de grandes enjambées vers le bâtiment le plus proche pour retrouver de la civilisation, dix pas plus loin. Mais là, avec la porte ouverte, j'ai vu une ombre bouger entre les bottes de foins. J'ai articulé un lamentable "Y'a quelqu'un ?", mais ma gorge était tellement serrée que seulement quelques sons fluets en sortent. Pourtant, j'ai cru entendre une réponse, alors je me suis avancée en prenant une voix plus claire.

- Qu'as-tu dis ?

Et là, le drame. Voilà comment je me suis retrouvée attachée contre un mur sans même avec le réflexe de crier, surtout en reconnaissant la terrible Ivy Bailey. C'était le genre de personne que j'arrive presque à apprécier et respecter même si elle a cette fâcheuse tendance à être une sacré peau de vache. Le problème, c'est qu'elle n'est pas une vache. Elle est mille fois pire que cela. Moi et ma peur irrationnelle bonjour, vous avez un loup-garou au bout du fil.
Au secours...

- Oui, surprise, haha, salut, je balbutie faiblement juste avant qu'elle ne se décide enfin à me lâcher.

Reprendre contenance, ne pas se laisser déstabiliser. Merde Louison, sois pas une trouillarde, ca va pas avec le personnage. Est-ce que tu as peur de cette fille ? Bien sûr que oui. Est-ce que tu veux lui faire le plaisir de t'incliner devant elle ? Sans doute pas, non.
Et pourtant, quand elle me regarde, j'ai l'impression d'être la prochaine proie dans son tableau de chasse. Tout aurait été tellement plus facile si je n'avais pas découvert qu'elle était un loup-garou... Oui si elle n'avait pas eu l'idée stupide d'en devenir un, sans doute. Je me mords l'intérieur de la joue et me redresse, j'arrive même à lui accorder un faible sourire tiré.
Bon, et après je me prend un claque, histoire de me rappeler à qui j'ai affaire. Toujours aussi agréable... Je sers les dents et encaisse. En réalité, quand elle ne juge pas ce qui l'entoure, Ivy est quelqu'un d'étonnement motivant et stimulant, toujours à pousser les gens dans leurs retranchements. J'ai beaucoup de respect pour ses certitudes, et je lui suis reconnaissante de m'avoir mis un sacré coup de booste pour commencer les changements. Mais quand elle relève le menton et accorde ce regard qui juge sans qu'aucun battement de cil ne soit donné, il faut s'attendre à entendre le plus grand mépris ou les plus grandes bêtises que l'humanité ai jamais connu. Et je n'ai jamais encore osé lui répondre, ravalant toujours les quelques répliques qui me viennent. Je tiens trop à la vie, que voulez-vous...

Je me dégage du mur pour être plus à l'aise, et aussi pour avoir un accès à la porte de sortie.

- Toi non plus tu n'as pas changé, Ivy. Ma soeur va bien, au passage, je rétorque légèrement sarcastique.

Puis je baisse les yeux sur l'insigne qu'elle regardait, fronce le nez et hausse les épaules.

- Je crois qu'ils le donnent au mérite, et pas à ceux qui veulent faire dans l'imitation.

En réalité, j'ai déjà porté une insigne de préfet, une fois avec la troupe de théâtre où on en avait trouvé une ancienne et abimée.

- Tu m'as manqué tu sais ? Par contre, je peux te demander ce que tu fais dans les écuries à une heure pareille ?

Et moi de prier pour ne pas paraître prétentieuse ou insolente aux yeux de l'élève d'Hestia. D'un certain côté, il n'y a pas raison qu'elle le prenne mal, puisqu'on a le même statut et que c'est elle qui a tendance à prendre les gens de haut, mais sait-on jamais. L'ironie a toujours été mon moyen d'éloigner le stress et la peur. Et puis je ne me moque même pas, elle m'a vraiment manqué, parfois, pendant les mois d'été.
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Message Posté Sam 28 Juin - 22:15.
" Oui, surprise, haha, salut".
Même sans ses sens affutés elle aurait pu deviner que la jeune fille face à elle n'était pas des plus rassurée. Cela aurait sans doute dérangé quelqu'un d'autre, cela aurait dérangé n'importe qui d'autre à vrai dire ... La peur et l'amitié faisant rarement bon ménage. Ivy, elle, ne pu réprimer un rictus de satisfaction face à la peur qu'elle provoquait chez sa camarade ... Étrange réaction ou les sentiments tentent maladroitement de se frayer une place parmi l'instinct ... L'instinct, chez elle, se résumait à tout faire pour rester au sommet de la pyramide. Son père lui avait dès son plus jeune âge enseigné cela " ceux que tu rencontreras, dehors, ne seront ni des alliés, ni des amis, tu es seule Ivy, la famille et la pureté sont tes seules alliées ; au dessus de la foule grouillante tu t'établiras ... " Combien de fois pas jour se remémorai-t-elle ces paroles ? Plusieurs fois par jour à n'en pas douter et à chaque fois leur souvenir restait intact. Elle revivait cette scène qui avait eu lieu juste avant sa première rentrée à l'Académie encore et encore, dans les moindres détails ; elle s'en souvenait si précisément et la rejouais si souvent qu'elle aurait pu jurer que la partie de son cerveau ayant gardé ses instants en mémoire était d'ors et déjà usée tel un disque mutilé par les passages répétitifs du diamant. Cette idée, que bientôt cette piste serait trop usée pour la jouer de nouveau, l'effrayait plus que tout ...
L'oubli était au fond la chose qu'elle craignait le plus, finir comme sa mère, atteinte d'une maladie moldue affectant la mémoire, sa plus grande phobie. Peut-être était-ce là la raison de son acharnement à rappeler à son amie la triste condition de sa soeur ?
Non, certainement pas. Du moins elle ne voulait croire à cette explication. La soeur de Louison était une erreur de la nature, une tâche sur le nom des Rollin que Louison, elle en était sûre, finirait par nettoyer avec le temps et les conseils de la jeune louve.

"Toi non plus tu n'as pas changé, Ivy. Ma soeur va bien, au passage" Elle esquisse un pale sourire "Bien entendu que ta soeur va bien, vous en prenez grand soin d'après ce que j'ai compris ... Elle détourne légèrement la tête, pour masquer son amusement, elle pourrait continuer des heures ainsi mais se rend compte que se lancer sur ce sujet n'est surement pas la meilleure des façons de renouer avec Louison. Et pourtant elle ne peut s'en empêcher, son éducation stricte et "puritaine" entrant toujours en conflit avec son besoin et son envie de s'ouvrir à quelques rares élus dont fait désormais partie la jeune athéna.
"Je crois qu'ils le donnent au mérite, et pas à ceux qui veulent faire dans l'imitation." Ces mots l'a font sortir de sa torpeur, elle se demande pendant un moment à quoi Louison fait référence avant qu'un rayon de lune ne lèche l'insigne verte qui orne l'uniforme de la jeune fille. Elle ne peut alors s'empêcher de regarder la sienne, en tout point identique si ce n'est pour la couleur de fond.
"Bien entendu qu'il la donne au mérite Louison, je ne faisais qu'illustrer le fait qu'une partie de ce mérite me revient, je pense que tu ne pourras qu'approuver." Son ton se fait froid une fois de plus et dans sa tête les idées se mélangent ; elle est fière au fond de constater que son amie a su tirer partie des évènements passés pour se mettre en avant et d'un autre ... D'un autre la crainte d'un jour Louison la surpasse ne la quitte pas. Elle devrait se savoir meilleure, son père ne tolérerait pas qu'elle pense ainsi, mais Ivy est lucide. Le respect qu'elle obtient de la part des autres est motivé par la peur, Louison elle ... Louison est comme Lisbeth, Louison est sociable et beaucoup au sein de l'Académie l'apprécie. C'est ce qui la fait enrager au fond, le fait que, par sa faiblesse, elle ai elle même engendré celle qui la surpassera dans le futur.
" Tu m'as manqué aussi Louison, l'été m'a paru bien fade sachant que je ne risquait pas de te rencontrer au détour d'une de mes balades nocturnes !" Elle rigole doucement, l'été lui avait paru durer une éternité, et par moment elle avait sérieusement regretté de n'avoir pu croiser Louison. Il lui avait fallu à la place supporter une fois de plus sa folle de mère et s'asseoir chaque jour face à Lisbeth en maitrisant la furieuse envie de planter ses canines sur ses jolies joues rosées.
" La pleine lune est dans deux jours ... J'essaye de prendre l'air le plus possible avant de ... De toute façon si j'étais restée à l'intérieure une minute de plus, j'aurai finit par étriper quelqu'un, il faudrait d'ailleurs que j'aille voir les elfes en cuisine j'ai l'impression qu'ils ont oublié la définition du mot "saignant" durant l'été ! Mais peu importe, je peux vous posez la même question Madame la Préfète ! Qu'est-ce qu'une élève de la si sérieuse écurie Athéna fait dehors à une heure pareille ! Vous ne voudriez tout de même pas commencer l'année avec une retenue !? "
Elle offre alors à son interlocutrice un sourire, un de ces rares exprimant réellement l"amusement. Elle s'en étonne elle-même, s'en veut un peu mais il est trop tard. Louison a depuis longtemps brisé sa carapace de glace, elle en est bien consciente et, quand bien même elle n'osera jamais l'avouer, cela la terrifie.
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