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Oblivion in sleep [PM]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Lun 24 Fév - 21:50.
Oblivion in sleep [PM]
Où Gabriel préfère le silence de la nature à l'effervescence de la société


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Gabriel Drake et Theodora de Maupou
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬ Libre
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Un Samedi au début du mois de Mars, avant la prise du Marché Noir.
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Aux alentours de 14 heure 30, 15 heures.
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Le temps est doux, nuageux avec quelques éclaircies
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison 3
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  Heu...
ϟ chatiment divin exigible ▬ Non, mais merci quand même. Oblivion in sleep [PM] 2315
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Message Posté Lun 24 Fév - 21:54.
Ces derniers temps, j’ai du mal à faire une nuit complète. En général je dors aux alentours de vingt-trois heure trente / minuit pour me réveiller à sept heure moins quart. Mais là cela fait presque une semaine que je me réveille entre quatre et cinq heure du matin pour ne plus arriver à me rendormir. Vous savez pour moi, dormir c’est quelque chose de sacré. Il me fait mes sept heures de sommeil sinon je deviens très, mais alors très désagréable. Je tire une tronche pas possible et j’ai l'impression de voir tout en gris. Pas qu’en ce moment je vois les choses en couleur. Tout ça pour dire que cette semaine a été particulièrement difficile pour moi et que je suis pas mécontent qu’on soit Samedi.

Sauf que j’ai pas beaucoup dormi cette nuit non plus. Moi qui espérait faire une grasse mat’ qui rattraperai toute les heures de sommeil que j’ai sauté... Et bien c’est pas le cas. J’ai des cernes de fou, un ami m’a même conseillé d’aller faire un tour à l’infirmerie et de voir si on pouvait pas me filer un truc pour faire une nuit complète. J’ai refusé net. Je veux avoir aucun machin, chimique ou magique qui fait effet dans ma tête. Pas que je sois particulièrement parano, mais je suis plus du genre adepte de médecine douce, par exemple une petite tisane à la camomille ou bien la verveine. Faudrait que je pense à m’en procurer tiens. C’est ce que M’man me préparer quand j’avais du mal à dormir.

Elle me demanderai pour commencer pour quelle raison je me réveille ainsi et ne fait que me retourner dans mon lit sans retrouver le sommeil. Ça je le sais déjà. Je pense à l’avenir, le mien plus particulièrement. C’est comme un poids qui pèse sur ma poitrine quand je dors, et mes épaules quand je suis réveillé. Même si je donne le change et je continue de vivre plus ou moins normalement, parce que la vie continue, mes épaules sont un peu tombante. Je regarde dans le vague, les yeux au sol. Tout ce qui faisait que la vie à Beauxbâtons m’était agréable a perdu de son attrait.  Ce doit être ce qu’on appelle une dépression non ?

Parfois quand j’entends un éclat de rire joyeux ou un joli petit minois, j’ai envie d’écrabouiller la personne, de la bastonner à main nue jusqu’à ce qu’il ne reste de son visage qu’un amas de chaire pulvérisé. C’était comme ce film avec Edward Norton et Brad Pitt *. Parfois, j’avais envie de détruire quelque chose de beau.
On a de drôle de penser quand on manque de sommeil. Parfois j’ai l’impression que je suis en train de perdre la tête, et ça me fait rire. Enfin pas éclater de rire, seulement sourire. Je suis pas complètement perdu non plus.

Il est 13 heure, l’heure du déjeuner. Je devrai descendre pour prendre un petit truc à grignoter, je n’ai rien mangé depuis la veille, mais je n’ai pas très faim. Je préfère faire un petit tour dehors, histoire de prendre l’air et de m’aérer l’esprit, parce que je commence à me sentir à l’étroit dans ma tête. Blague à part, respirer un bon bol d’air frais ne me ferai pas de mal. Mes pas m'emmènent tout naturellement aux Jardins. J’aimais beaucoup cette partie de l’école et j’avais un coin bien à moi où j’aimais me retrouver. Parfois je m’amusais à observer les gens, à deviner leurs pensés et à m’imaginer leur vie. Histoire de pas oublier que dans ce monde, je suis pas le seul au monde à avoir des problèmes. D’avoir une vision moins centré sur sa personne et de ce dire que tout autour de nous des gens vivent des choses similaires. C’était ma façon de relativiser.
Mais aujourd’hui, je préfère m’éloigner de mon coin habituel, trop de personnes. Ce que je veux, c’est du calme et du silence. Et je connaissais l’endroit parfait. Un banc un peu l’écart, sous un vieux saule pleureur. J’avais trouvé cet endroit au cours d’une ballade l’an dernier, un peu par hasard.

Il était tel que dans mon souvenir. Le banc était patiné par les ans et les intempéries, mais ce n’était pas ce qui allait m’arrêter. Au contraire, je le trouvais assez agréable, pas aussi dur que ses semblables. En faite il était franchement confortable, une fois qu’on était correctement installé. Le silence du jardin était apaisant, même si ce n’était pas un silence absolu. Alors que je fermais les yeux je pouvais entendre le bruissement des feuilles fait par le vent. Un peu plus loin, il y’avait le gazouillement des oiseaux et enfin loin derrière, les sons liés à l’activité humaine.

Je ne sais pas vraiment à quel moment j’ai commencé à somnoler, mais les sons qui m’environnaient me sembler de plus en plus lointain. Je me sentais bien, une douce torpeur m’envahissait peu à peu et je me laissais faire m’enfonçant plus en avant dans le sommeil. Je ne me souciais plus de rien, pas même de l’étrange image que je donnais. Les bras reposant de part et d’autre du dossier du banc, la tête penchée en arrière et la bouche entre-ouverte. Je prenais de longue et profonde inspiration et le poids sur mes épaules et ma poitrine commençait à disparaître peu à peu. Il y a longtemps que je n’avais pas été aussi relaxé, je ne m’étais pas rendu compte à quel point je pouvais être tendu ces derniers temps.

Alors que j’allais complètement m’abandonner dans l’oubli de mes problèmes et de moi-même, j'eus une dernière pensée.

Ça doit être ça le paradis

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