Vous êtes partis à dix, vous voilà arrivés à huit devant la fameuse porte. Le deuxième groupe rejoint le premier ; chacun se toise avec angoisse. Epuisés, blessés, et encore sous le choc de vos mésaventures, vous redoutez ce qui se cache derrière la porte. Celle-ci s'ouvre par ailleurs, dès lors qu'elle sent l'arrivée de tous les aventuriers... ou presque.

Une salle magnifique s'offre à vous. Toute d'or et d'argent, elle recèle de trésors oubliés. Oh mais votre périple vous a appris bien des choses : tout est illusion. Aussi vous vous gardez bien de toucher aux diadèmes, rubis, colliers de perles, et vous vous dirigez vers le seul objet qui semble être banal. Sans fioritures, sans dorures ni apparat, un pinceau est posé sur un coussin de soie rouge.

Un pinceau ? Alors c'est cela, l'artefact ? Ce pourquoi vous avez risqué votre vie ? Oh n'ayez crainte, il ne s'agit pas d'un vulgaire objet d'un peintre lambda. Regardez donc, penchez vous sur le parchemin jauni gisant à ses côtés, et lisez-en le contenu :

« Amis aventuriers,

La force et la persévérance vous ont mené en ces lieux connus seulement de vos dieux. D'une toile que j'eus peint, révélant la Joconde, naquit la femme qui érigea Beauxbâtons.
Mais parce que mon fidèle pinceau fut longuement le compagnon de mon génie, il suscita bien des convoitises. Je décidai, alors, de l'enfermer dans le ventre de l'académie créée par mon amie, et l'ensorcelai pour que jamais il ne fut détruit. Car il est mon bien le plus précieux, aussi si les entrailles de Beauxbâtons ne peuvent le contenir plus longtemps, je souhaiterais que vous, aventuriers, en soyez le gardien.

Prenez garde cependant, son pouvoir est gargantuesque et sa magie peut s'avérer terrifiante, à mon grand dam. Le pinceau mène l'âme torturée à la plus sombre peinture, et l'esprit léger à la plus claire des toiles.

Leonard de Vinci. »

Ainsi donc, le pinceau retrouvé n'est autre que celui qui peignit la Joconde. Mais quelle est cette étrange missive qui vous met en garde contre l'artefact ? Une chose est sûre, vous êtes subjugués par l'objet et vous n'êtes plus vraiment certains de le remettre aux membres du Cercle. Pourquoi ? Oh parce que vous savez bien qu'ils ne souhaitent que le détruire, et quelque chose en vous, étrange sensation, naît et bouillonne sans que vous ne puissiez en saisir le sens : sans le comprendre vraiment, vous vous sentez prédestinés. Oui, voués à être les gardiens de l'artefact, coûte que coûte.

Quelque chose en vous va changer, seulement vous n'êtes pas encore conscients de la nouvelle malédiction qui vous habite. Vous savez seulement que, en retournant sur vos pas, vous sauverez vos amis prisonniers et affirmerez aux membres du Cercle que l'artefact ne se trouvait pas dans la pièce. Ce qui suscite, pourtant, bien des interrogations de la part de ces derniers.

Vous huit, êtes à présent des élus. Mais ceci reste encore votre secret, ne le dites à personne. A chaque temps suffit sa révélation.

***

HRP : il ne s'agit pas d'un topic rp à proprement parler, mais d'une révélation quant à la suite de l'intrigue. Vous n'avez donc pas à poster à la suite.

ERRATUM : contrairement à ce que vous avez pu lire dans le mp de masse vous étant adressé, Artémis de Sainte Croix est parvenu également jusqu'à cette fameuse pièce et est donc également touché par la malédiction.
Veuillez nous excuser pour cette petite erreur ;)