[PM]I'm so lost without you... (Pupuce et Minou ♥)
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Posté Ven 1 Fév - 23:58.
Once we were unstopable
i was never without you, and eithr for you... I miss you so much right now.
★ noms des participants: Aurore & Evangeline ★ statut du sujet: Privé ★ date: Fin novembre vers le 25 ★ heure: Le soir vers 20h après le repas ★ météo: Froid et pluvieux. ★ saison: 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 3 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 3 ★ intervention de dominus: Non merci. ★ récompenses: Et non ! Incroyable hein ?
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Posté Sam 2 Fév - 0:34.
« I don't know who I'm kidding imagining you care »
E
lle était assise dans leur chambre, seule. Elle était souvent seule depuis quelques jours. Aurore l'évitait même si elle ne pouvait s'empêcher de la regarder avec un air culpabilisant parfois. Elle fixait le plafond avant de se mettre assise et de pleurer un coup. Elle en avait marre en se moment. Elle se sentait seul sans Amadeus, même si leur "after" ne s'était pas passé comme on l'aurait pensé. Après tout, il y'avait malgré tout eu un échec du coté de la jeune sirène, mais de l'autre, elle se disait que si il s'était arrêté, c'était par considération et respect. Elle n'essayait de voir que ça. Mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander. Et si ils l'avaient fait ? Elle n'aurait été qu'un kleenex de plus comme ses autres amantes ? Elle n'était pas folle, elle savait que c'était un moyen de ne plus penser. Au même titre que la musique. Et pourtant elle avait tellement aimé ce moment. Elle essuya ses larmes et se passa la main sur ses lèvres, se remémorant leurs baisers. Elle soupira faiblement. L'envie de le voir devenait pressente, mais elle ne pouvait pas. C'était de la folie furieuse de penser à ça. Elle n'était pas prête à essayer de mettre un pied dans son monde, pas maintenant. Les autres filles l'auraient sûrement mangé à la broche rapidement, et puis, elle se disait que ce n'était pas la meilleure façon de se rapprocher de lui. Elle était encore trop gauche pour ça, trop gamine, trop renfermée. Elle essayerait. Il ne fallait pas le nier, elle avait changé de vision sur lui, elle avait changé dès le moment où il ne l'avait pas rejeté, elle avait changé depuis le bal. Elle se mordit les lèvres songeant à tout ça. Elle ne devait pas rêver pour le moment, ça lui aurait simplement fait du mal rien de plus. C'était trop tôt. Elle n'était pas prête à affronter le phénomène Amadeus. C'était trop risquer, elle allait tout ruiner, elle le savait. Mais elle l'avait dans la peau maintenant. Patience était maîtresse de raison, elle devait attendre. Elle eut un sourire en touchant son médaillon, elle y tenait tellement, une petite fiole qui contenait un peu d'eau de mer que son père avait prit là où elle était née, le jour de sa naissance. C'était étrange, mais elle aimait se bijou surtout parce qu'elle se disait qu'il contenait un peu de sa mère en lui. Glauque et tendre à la foi. Elle entendit la porte s'ouvrir et se tourna. Elle vit alors Aurore qui venait chercher un livre ou quelque chose du genre. Evangeline se leva. Attrapant sa baguette magique, elle fixa sa meilleure amie et envoya valser la porte pour qu'elle se ferme. "Collaporta !! Accio baguette." Elle attrapa la baguette d'Aurore qui arriva directement dans sa main, et la rangea dans son gilet. "Tu vas m'en vouloir d'avoir fait ça, mais j'en ai... assez de subir ! Normalement je reviendrais vers toi suppliant que tu me pardonnes, mais pas cette fois. On doit avoir une discussion... sérieuse tout les deux et... on doit... l'avoir maintenant." Elle transpirait, elle était nerveuse et son coeur battait bien trop rapidement pour son corps encore fragilisé. Aurore n'eut pas vraiment le choix. A vrai dire, elle devait être surprise par l'attitude d'Eva. Elle n'était pas un leader dans l'âme et d'ordinaire, elle se taisait et suivait, quand il y avait des tensions, elle la câlinait en passant à autre chose, mais là non. Elle restait debout, bougeant nerveusement tout en restant sur place, elle baissa sa tête, puis sa baguette, et finalement elle prit le courage de l'affronter. "Je sais que tu m'en veux pour Poudlard et le bal, je sais que toi et Jacob vous avez tout mal prit... Mais aucun n'a cherché à comprendre ce qui c'était passé... aucun n'a envoyé une lettre là-bas pour savoir ce qu'il se passait ! Alors moi aussi j'ai des raisons d'être en colère...." Elle marqua une pause, déglutissant lentement avant de soupirer. "Pourtant je ne le suis pas... J'avais tellement envie de te raconter ma semaine à Poudlard, comme c'était beau et cauchemardesque à la foi..." Elle croisa ses bras. "J'ai passé pas mal de temps à l'infirmerie, le lac noir était empoisonné, je suis tombée dedans, et j'ai..." Elle s'en voulait de son mensonge, mais elle n'était pas prête à lui dire la vérité, la dire maintenant aurait ruiné leur amitié. "J'ai bu la tasse et.. ça m'a rendu malade... et encore maintenant c'est pas la forme. Amadeus et Artémis étaient inquiets, ils m'ont proposé de rentrer avec eux par sécurité. Je ne pensais vraiment... vraiment pas aller au bal Aurore, même si j'en avais envie, mais... quand il m'a proposé... j'ai dit oui..." Elle se mit assise sur son lit en regardant sa meilleure amie. "Je sais que c'est pas vraiment... compréhensible, mais on s'est expliqué lui et moi et ça va bien maintenant... c'est le plus important..." Elle était anxieuse et se tripotait les cheveux sans arrêt..." Dis quelque chose s'il te plaît..." Aurore était restée silencieuse jusque là ce qui n'était... pas vraiment de bonne augure.
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Posté Jeu 28 Fév - 16:43.
I'm so lost without you Minou&Pupuce alias Evangeline et Aurore
Je lui en voulais, atrocement. Comment elle avait pu nous trahir de la sorte? Arriver comme ça, au bal, toute jolie au bras d'Amadeus, comme si elle n'avait pas disparu durant une semaine, non ça, je ne pouvais pas le concevoir. Pas une lettre, un mot, même pas une seule nouvelle venant de quelqu'un qui l'aurait vu. Non, rien. Que des rumeurs, et encore des rumeurs. Auxquelles je ne voulais pas croire, parce qu'elles ne concordaient pas avec ma vision d'elle. Mais en la voyant à son bras, les rumeurs me sont revenues, ces rumeurs que je n'écoutes jamais d'habitude. Elle était avec lui là-bas. Et m'avait oubliée à son profit, nous avait oublié.
J'étais anxieuse depuis plusieurs jours. Ma meilleure amie avait beau m'avoir délibérément oubliée pendant une semaine, le fait d'être fâchée contre elle depuis plusieurs jours me rendait malade. La voir étendue dans son lit à mes côtés chaque soir sans que nous nous échangions aucune parole me faisait mal. À mon souvenir, nous n'avions jamais été aussi longtemps fâchées, et je voyais bien que plus jamais je ne voulais que ça arrive. Elle était ma moitié, celle qui me connaissait par coeur, et être brouillée avec elle me laissait sans repère, seule et désemparée. Même Jacob ne me reconnaissait plus, c'est tout dire.
J'avais encore une fois oublié mon manuel d'Histoire de la Magie. La troisième fois cette semaine. J'avais déjà l'habitude de tout oublier partout, mais ça semblait pire depuis qu'Eva n'était plus là pour corriger le tir. Ça ne paraissait sans doute pas tout le temps, mais c'était grâce à elle que je réussissais à passer mes cours, à arriver à l'heure ou encore que je faisais un devoir même si l'envie n'y était pas. Si Eva n'existait pas, je ne sais pas ce que je ferais, sincèrement. Entrant dans la chambre Bleuet, j'eus la surprise de la trouver là. Et bien avant que je me rende compte de son air déterminé, je me retrouvais enfermée dans la chambre, sans baguette, avec une Eva en furie qui voulait s'expliquer. Ce n'était certes pas comme ça que j'allais faire mon devoir d'Histoire, mais bon.. Ses paroles m’envahirent, les unes et les autres, m’emmenant dans un maelstrom d’idées contradictoires et toutes trop envahissantes pour mon cerveau embrumé de jeune fille rêvant éveillée. J’aurais voulu stoppé le fil de ses paroles qui m’asseyaient, m’emmenaient toujours plus loin dans la profondeur de sa peine et de sa détresse. Mais je ne pouvais cesser de l’écouter, mettre fin à ses paroles auraient été de l’ordre de la traitrise. Je ne pouvais la laisser tomber, me séparer encore une fois d’elle. Ça m’était impossible. Mais à chaque fois que je repensais au fait qu’elle m’ait laissé tomber, la rage me reprenait.
Mes paroles ne voulaient pas sortir, ma tête ayant déjà de la difficulté à suivre le flot de paroles d’Eva. Elle n’était pas désolée? C’était quelque chose de nouveau pour moi, elle qui se pliait toujours à mes caprices habituellement. Mais il semblait que c’était à présent du passé, qu’elle ne se laisserait plus faire. Elle semblait réellement y croire, comme elle semblait croire qu’Amadeus était de son côté. Comment pouvait-elle seulement s’en convaincre?
« Tu le détestes. Tu l’as toujours détesté. »
Ces paroles, dures, crues, sortirent d’entre mes lèvres, laissant un froid après mon intervention. Je n’avais rien dit depuis qu’elle m’avait enfermée dans la pièce, mais ma réaction en laissait dire beaucoup plus que des mots, elle le savait aussi bien. Elle me connaissait comme une sœur après tout. Et elle aurait dû savoir que ses actions me blesseraient, beaucoup plus que n’importe quelles paroles qu’elle aurait pu me dire.
« Tu m’avais dit que tu m’écrirais si tu avais le temps. Et si j’ai bien compris, tu as eu tout le temps du monde couchée à l’infirmerie de Poudlard. À moins qu’Amadeus et Artémis prenaient tout ton temps. »
Fâchée, je le suis vraiment à présent. Ne comptais-je même pas un peu pour elle? Certes je ne lui avais pas écrit non plus, mais ce n’était pas de ma faute! Je devais, pendant cette semaine sans elle, m’organiser, et ce n’était vraiment pas une bonne chose dans mon cas. C’était même la pire de toute.
« Laisses-moi sortir maintenant. Je n’ai plus rien à te dire. »
Mais je savais qu’elle ne cèderait pas. Avec rage, j’allai m’asseoir sur mon lit, les jambes et les bras croisés. Si c’était comme ça, j’allais au moins m’installer confortablement.
Assise là à attendre qu’Eva me dise quelque chose, je senti ma gorge se serrer. Je ne voulais pas pleurer.. Mais elle me manquait tellement. Et la distance qui s’était installée entre nous me faisait mal, tellement mal.. J'essuyai distraitement mon oeil, souhaitant qu'elle n'ait rien vu de ma faiblesse.
Fiche par (c) Miss Amazing Crédit image : tumblr
Dernière édition par Aurore M. Boissier le Sam 30 Mar - 17:10, édité 1 fois
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Posté Mar 19 Mar - 5:27.
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Posté Sam 30 Mar - 23:49.
I'm so lost without you Minou&Pupuce alias Evangeline et Aurore
Je l’avais rarement vu en furie, et voir ma Eva comme cela me faisait peur. « Mais c’est la même chose! » Cela m’avait échappée. Était-ce réellement pareil? Pour moi oui, dans mon monde ce l’est. La rage m’envahissait par vague, envoyant des ondes négatives partout dans la pièce. Je ne crois pas avoir jamais autant ressenti de colère de toute ma vie. Mais elle m’avait oubliée! L’oublie faisait tellement mal. Elle m’avait abandonner à mon sort, comme si je n’étais rien pour elle. Pourtant..Ne partagions-nous pas notre quotidien, notre chambre et nos rires? N’était-elle pas comme ma sœur depuis des années, celle avec qui je passais mes étés à écrire des lettres pour correspondre, celle qui me manquait et qui régentait ma vie à chaque jour? Si elle était bien tout ça.. Comment avait-elle pu m’oublier? Je ne l’avais jamais fait, pour ma part.. Même dans mon monde imaginaire, Eva était une licorne, ou un soleil. Elle était là, et ne partait jamais. Mais cette fois elle m’avait quittée, et m’avait laissée pour compte.. En sachant que ça me ferait du mal.
Une larme coula sur la joue d’Eva. Pourquoi pleurait-elle? À cause de ma colère? Ou des regrets? Comment pourrais-je le savoir? Elle me racontait ses mésaventures. Mais pourquoi avait-elle bu l’eau du lac? Oui, c’est beau à regarder, mais ce n’est pas tout ce qui est beau qui est bon à boire! Même moi je le sais! Eva me dictait les personnes qu’elle avait vu, les gens qu’elle a rencontré. Tant de personnes dont elle me parlerait sans doute dans le futur mais que je ne verrai jamais de ma vie. Elle voulait tellement faire comme son père, marcher dans ses pas, devenir un peu plus anglaise qu’elle ne l’était déjà. Mais je ne comprenais pas ça. Je n’étais pas comme elle, moi, ma mère n’avait pas disparu et la seule personne qui me reste est mon père. Le concept est donc dur à comprendre pour moi, déjà qu’à la base.. Bref!
Eva s’approche de moi, essuyant une larme sur ma joue. Je ne bouge pas, je ne dis rien. Elle me manque tellement, la douleur me traversant par vague, mes membres voulant juste se tendre pour pouvoir la serrer contre moi. Mais je ne peux pas. Non, non! Parce qu’en contraposition, mon cerveau m’envoi des messages d’alerte comme quoi je suis en train de fondre, de vouloir céder même si elle m’a abandonnée.
Et bam, la bombe. Elle ne voulait pas venir? Elle ne voulait pas venir. Mais pourquoi? Elle avait dit que c’était une bonne idée! Le trio ensemble encore une fois. « Mais.. Mais, mais! » Je ne sais pas quoi lui répondre. Elle ne voulait pas venir! J’ouvre la bouche pour protester, mais je sais qu’elle a raison. Jacob, mon Jacob. Il a toujours été là, et j’ai toujours adoré passer du temps avec lui. Toucher ses cheveux, ses lèvres, voir son sourire. J’ai toujours rêvé de l’embrasser, de lui dire à quel point, malgré tous les autres garçons que j’avais dans ma ligne de mire, il était le seul pour qui j’avais encore le béguin après une semaine. « Comment tu as su? » Étais-je si transparente, laissant voir aux autres ce que moi-même je n’étais pas capable de lire dans mon propre livre? « Et lui, il le sait? » Est-ce qu’il devrait le savoir? Ou est-ce que lui aussi m’abandonnerait comme Eva? « Pourquoi tu ne m’as pas cherchée pour me le dire avant le bal, minou? Ça m’a fait si.. mal! Quand je t’ai vu au milieu de la piste de danse à son bras, j’ai vu.. Noir! Tout est devenu noir, comme le regard d’Amadeus. C’était comme s’il me volait à toi, comme s’il était plus important que moi pour toi. C’est le cas, Eva? Tu l’aimes, non? T’as dit que c’était ton prince, et on ne peut pas ne pas aimer le prince. C’est comme si la licorne magique choisissait un banal cheval au lieu de la licorne suprême! » J’avais des larmes qui coulaient sur les joues. J’avais tellement besoin qu’elle me dise que ça ne changerait rien dans notre relation qu’elle soit ou pas avec lui, qu’elle me serrerait toujours dans ses bras le soir avant d’aller dormir ou qu’elle me dirait encore quels bouquins emporter en cours! La tête baissée, mes doigts essuyant mes larmes, je murmurai tout bas, ne sachant même pas si elle allait entendre : « Tu me manques.. »
Fiche par (c) Miss Amazing Crédit image : tumblr
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Posté Jeu 2 Mai - 4:58.
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U
n fin soupir s’échappa des lèvres de la sirène. « Non c’est pas pareil… » Elle fixa sa meilleure amie dans les yeux avant de finalement baisser sa tête. Elle n’en voulait pas à Aurore de penser ça en réalité. Depuis des années, elles agissaient comme des jumelles inséparables presque télépathes qui pensaient toujours en général ce que l’autre pensait aussi. Mais cette fois c’était différent. « Je sais que toi et moi on agit parfois comme des jumelles… presque des siamoises…. Mais c’est pas le cas cette fois. » C’était presque douloureux à dire pour la jolie brunette. Une vérité qui ne fit sûrement pas du bien à Aurore. Vu déjà l’état dans lequel elle était. Evangeline s’en voulait, elle n’avait jamais pensé que son entrée au bal au bras d’Amadeus déclencherait une telle apocalypse… Ses meilleurs amis, les amis d’Ama, les autres élèves de l’académie… Tout le monde semblait lui en vouloir d’avoir posé ses yeux sur le beau violoniste. Elle n’osait même pas imaginer ce que serait son sort si il savait ce qui c’était passé entre eux après. Un frisson lui parcourut l’échine lorsqu’elle repensa à tout cela. C’était presque une nuit parfaite. Amoureuse de l’homme qu’elle pensait le moins apprécier sur terre. Enfin amoureuse… non. Elle ne pouvait pas le dire encore, c’était trop tôt, trop soudain, trop brûlant pour être appelé Amour. Ce n’était qu’un bourgeon dans une tempête tumultueuse, bourgeon qu’elle peinait à penser mutuel. Elle se rapprocha de sa moitié, essuyant sa joue pour effacer ses peines, ce qui en soit était parfaitement inutile. Comme si le fait d’effacer des larmes pouvait aider à atténuer des chagrins. Finalement, Eva lança une autre bombe, plus mortelle que la première. Elle avouait enfin. Pas tout. Non elle en était bien incapable, mais elle tentait coûte que coûte à être franche pour une fois et de lui dire la vérité. C’était l’heure des confessions, c’était l’heure d’avouer des sentiments. Rougissante, elle baissa sa tête. « Je connais ton regard… quand un garçon te plait… Tu l’as depuis le début avec Jacob. » Elle s’inquiétait, elle paniquait. Après tout, Au’ n’avait jamais réellement eu d’histoire d’amour. « Non. Je le connais, et non je ne pense pas qu’il sache, rassure-toi. C’est moi le narrateur capable de te lire quand toi-même tu n’y arrives pas. » Le flot de parole de la rouquine lui fit redresser son minois. Plantant ses yeux coupables et pleins de larmes, elle l’écouta attentivement. C’est vrai, elle aurait pu la chercher. Elle n’avait pas eu le courage, ni l’envie de le faire, parce qu’elle ne voulait pas l’affronter, encore moins lui dire qu’elle irait avec Ama. « J’arrivais pas… » Le reste de la confession lui serra le cœur, bien que fondamentalement ce n’était en rien une surprise, elle savait qu’Aurore n’avait pas supporté de la voir au bras du bel hadès. Elle avait toujours des tournures de phrases étranges que les gens peinaient à comprendre mais pas Eva. « Il me vole pas à toi. » Elle prit ses mains dans les siennes et les serra avec conviction. « Personne ne pourra avoir ce qu’on a toutes les deux, pas même le plus grand de tous les amours, c’est unique. J’étais perdue, fatiguée, encore faible…. Je n’ai pas pensé au mal que j’allais vous faire, mais Amadeus n’est pas un voleur Aurore…. » Le prince… était-il son prince ? Sûrement. « Je crois… C’est encore confus…. » Elle se mordit la lèvre avant de la regarder. « On s’est embrassé hier. Mon premier baiser…. C’était tellement beau, tellement parfait. J’ai vécu une des plus belles nuits de ma vie Aurore, mais je regrette le fait qu’elle soit arrivée au dépend de notre amitié… » Elle vint finalement se poser à côté d’Aurore, puis attrapa la peluche girafe de cette dernière pour lui donner en lui faisant un câlin, elle entendit ensuite Alastor couiner dans sa caisse, elle se tortilla pour l’attraper et le présenter à sa meilleure amie. « On me l’a offert à l’infirmerie, je me suis réveillée, et il était là. Il est beau hein ? On a pas le droit d’en avoir ici mais je m’en fiche, je le garde. Je soupçonne Artémis ! » En réalité, il était un cadeau de l’homme qu’elle commençait à aimer, mais ça, elle n’en avait aucune idée. « Il est adorable. » On pouvait se demander si elle parlait du rat ou de son camarade hypnos. Elle tourna sa tête vers elle, la voyant pleurer, elle posa son rat sur son lit, et essuya les larmes d’Aurore avec les manches de son gilet. « Tu me manques aussi…. Tellement…. Enormément…. » Le chagrin l’envahit à son tour, les gouttelettes salées ruisselant sur ses joues, elle attrapa Aurore pour la câliner longuement. Dans un dernier espoir de réconciliation, elle lui offrit en avance son cadeau de Noël, une magnifique broche à cheveux papillon qui changeait de couleur selon l’humeur de la personne. Elles passèrent finalement la soirée ensemble, leur lien était fragilisé et Eva savait que ça serait pire en lui avouant la vérité, mais au moins maintenant les tensions étaient apaisées.
Made by Saku
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Posté Dim 5 Mai - 0:24.
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