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I will always love you [Will]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Lun 10 Déc - 0:05.




I will always love you...
forever...

★ noms des participants: William Austen & Gabrielle Courterois
★ statut du sujet: Flashback - Privé
★ date: 6 février 2053
★ heure: Dans l'après midi
★ météo: Tems frais et ensoleillé. Il fait très froid malgré le ciel dégagé. Quelques nuages à l'horizon pourraient être porteurs de neige
★ saison: Hors saison
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Hors intrigue
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Hors intrigue
★ intervention de dominus: Non merci ♥
★ récompenses: /







Dernière édition par Gabrielle J. Courterois le Jeu 13 Déc - 0:36, édité 1 fois
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Message Posté Lun 10 Déc - 0:05.
Neige.

Mes pas s'enfoncent nonchalamment dans l'épais tapis blanc qui est venu recouvrir le paysage de sa chape enchanteresse, figeant chaque buisson, chaque arbre dans une gangue de gel étincelante. Sans même que j'y prenne garde, la beauté givrée de la nature m'emplit d'une douce sérénité. Car aujourd'hui, oui, je suis sereine, heureuse. Heureuse d'être là à marcher en compagnie d'amis qui me sont chers. A leurs yeux, mon assiduité n'est pas un sujet de moquerie. Et je sais que jamais ils ne railleraient mon invariable sérieux bien qu'il leur arrive de me taquiner à ce sujet. Alors oui, je suis heureuse d'être là, avec eux tout simplement, à rire des plaisanteries incessantes de Simon qui avance, infatigable, un bras autour des épaules de Raphaëlle, l'autre sur les miennes - ses deux anges comme il nous appelle. Et nous, nous avançons en même temps que lui, échangeant de temps à autre un regard faussement désabusé où se lit davantage d'amusement que de lassitude.

Derrière nous, marchant à un rythme plus mesuré, Gabin et William semblent plongés dans une grande conversation, dont je serais certainement incapable de comprendre le moindre mot tant je suis sure qu'ils parlent pathologies magiques et sortilèges de soin. Les termes qu'ils utilisent me semblent affreusement barbares, à moi qui suit habituée à la musicalité chantante des langues. Mais à l'expression de Raphaëlle, je devine qu'elle tente d'entendre quelques bribes pour ne rien perdre de ce qui doit être pour elle une discussion passionnante - certainement plus que les blagues de Simon, aussi adorable soit-il.

Oui je les aime, de tout mon coeur, moi qui n'ait que trop manqué d'amis véritables durant mes longues années à l'académie. Bien sur, il y avait Lily et nos interminables lettres mais ce n'est qu'aujourd'hui que je me rends compte de l'énorme différence qu'il y a à avoir des amis proches de soi, présents au quotidien. Rire avec Simon au quotidien - changer de langue à chaque phrase pour perdre nos valeureux guérisseurs en devenir. Écouter Raphaëlle me parler de mode, de garçons, de tous ces sujets si typiquement féminins et auxquels je n'entends rien. Refaire le monde avec Gabin, interminablement - bien que généralement, je me contente d'acquiescer aux idées de ce grand idéaliste sans trop oser ajouter quoi que ce soit de peur de dire une bêtise. Quant à William... c'est sans doute celui dont je suis le moins proche en réalité. William qui nous est arrivé au début de cette année scolaire et que Gabin et Raphaëlle ont tout naturellement intégré à notre petit quatuor. William qui m'intimide, avec son regard sérieux et son air grave. William vers qui je n'ose pas vraiment aller quand les trois autres semblent parfaitement à l'aise. William dont je sens le regard fixé sur moi, sensation étrange qui me gêne et me déroute.

Simon s'arrête, soudain, nous libérant de son étreinte en proposant... rien d'autre qu'une bataille de boules de neige. Et à voir les regards ravis de Raphy et Gabin, ils sont totalement partants pour cette idée. Et moi aussi d'ailleurs. Aussi je m'empresse d'attraper un petit tas de neige que je lance - avec mon exceptionnelle capacité à viser - entre les pieds de mes amis. Début des hostilités lancé. Il ne me reste qu'à fuit le long d'un chemin avant que l'un d'entre eux ne me rattrape pour me faire payer cette première attaque.
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Message Posté Lun 10 Déc - 14:36.
La neige tombait, son long manteau blanc couvrant les toits, les sentiers, les épaules des gens. William avait toujours apprécié la neige, et ses yeux s’émerveillaient comme ceux d’un enfant qui la voit pour la première fois. Chaudement vêtu, il se baladait dans les jardins de l’université avec ses plus proches amis, William mis à part, à l’Académie de Beauxbâtons.

Tous les cinq, ils s’étaient bien trouvés. Ils faisaient tout ensemble, discutaient de tout, passaient de bons moments. Même s’il connaissait moins Simon et, surtout, Gabrielle, William se sentait bien parmi eux. Le sentiment d’appartenance à un groupe, d’en être un élément entier, était fabuleux. Il ne s’était jamais autant révélé que lorsqu’il était entré dans leur groupe. Eux se connaissaient depuis plusieurs années déjà, mais jamais ils ne l’avaient mis à l’écart.

William était une part non négligeable d’un tout, et il se sentait entièrement, fondamentalement heureux. Gabin et lui discutaient de médecine magique, surement un sujet nébuleux pour Simon et Gabrielle, mais il vit Raphaëlle tendre discrètement l’oreille, et sourit. Il appréciait les échanges qu’ils avaient tous les trois, sur la médicomagie et les différentes pathologies, conversations qui pouvaient surement sembler barbares à leurs autres amis.

Regardant Raphaëlle, son regard glissa sur Simon, qui avait un bras sur les épaules de chacune des deux filles de leur groupe et il ressentit un petit pincement. Bien qu’il n’en ait parlé à personne, la belle blonde timide de leur groupe n’était pas sans effet sur lui. S’il ne tenait qu’à lui, il l’aurait prise dans ses bras et l’aurait embrassée sur le champ. Mais comment aurait-il pu, au risque de briser le groupe ? Il s’était déjà torturé l’esprit avec ça, mais il avait du mal à résister au charme de son amie. Il n’y arrivait même carrément pas.

Sans qu’il ne s’en rende compte, ses cheveux avaient prit une belle teinte rose, assez ridicule, ce que Gabin ne manqua pas de lui faire remarquer en se moquant gentiment. Heureusement pour lui, Simon lança une bataille de boules de neige, et William put se dissimuler derrière un mur de neige. Il eut du mal à le faire tenir, mais la magie l’aida grandement. Il attendait, fabriquant ses munitions et les enchantant pour qu’elles ne manquent pas leur cible, quand il vit une silhouette approcher de lui.

Il saisit le bras de la personne, et ne réfléchit pas en lançant une des boules sur la personne, avant de se rendre compte qu’il s’agissait de Gaby. Il rougit horriblement, ses cheveux n’ayant pas changé de teinte, et il y était maintenant assorti. Le mur de neige protecteur qu’il avait érigé était petit, et ils étaient assez proches, William l’ayant rapprochée afin qu’elle soit protégée elle aussi.

Il n’osait prendre la parole, de peur de bafouiller ou d’embarrasser son amie, voire même de l’importuner. Et pourtant, la seule envie qu’il avait était d’essuyer la neige qu’il avait déposée sur son visage. Incapable d’y résister, il se mit à lui essayer le visage avec le mouchoir qu’il avait dans la poche – une habitude très old school dont il ne parvenait pas à se débarrasser. Se rendant compte de son geste, il bafouilla pour s’excuser.
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Message Posté Lun 10 Déc - 15:15.
Il y a des gens qui sont rapides, habiles, excellentes sportifs.... Ce n'est pas mon cas, bien loin de là. Et si j'ai bénéficié un temps de la diversion aussitôt mise en place par Raphy - bénie soit notre solidarité féminine en toutes circonstances - je n'avais que peu de chances d'échapper aux offensés. Du coin de l'oeil, je vis Gabin se lancer à la poursuite de mon amie. Mal me pris de ne pas suffisamment regarder où je mettais les pieds, je fus rapidement rattrapée par un Simon visiblement très décidé à me bombarder de neige. Et ce ne fut qu'après m'avoir copieusement roulée dedans qu'il repartit à la recherche d'une autre victime. Ah je devais avoir fière allure, ainsi recouverte de flocons qui s'accrochaient à mes vêtements et dans mes boucles blondes.

Mais à peine m'étais-je relevée et enfuie par une allée proche qu'une autre boule de neige vint s'écraser sur moi, lancée avec une impressionnante précision tandis qu'un bras solide m'attirait à l'abri d'un petit mur protecteur. William. Une rougeur subite s'empara de mes joues tandis qu'il s'affairait à retirer de mon visage toute la neige déposée par ma bataille avec Simon. Un petit rire s'échappa de mes lèvres, porteur de toute la gêne que m'inspirait cette inhabituelle situation.


« Ne t'inquiètes pas, tu n'y es pas pour grand chose. Simon n'a pas vraiment... apprécié que je lance les hostilités et a trouvé très drôle d'essayer de me transformer en bonhomme de neige humain. »

Ce qui, en soit, n'avait absolument rien de surprenant pour quiconque le connaissait un minimum. Mais à vrai dire, je crois que j'aurais préféré me retrouver encore aplatie dans la neige froide que là, en tête à tête avec WIlliam dans cet espace restreint. Débarrassée par ses soins du plus gros de la neige, je clignais des paupières pour faire tomber de mes cils les derniers flocons. Et la vue plus précise que je pouvais avoir de notre ami anglais me fit rire, plus franchement cette fois ci. « C'est original comme couleur de cheveux ! »

Je m'apprêtais à ajouter quelque chose, n'importe quoi qui ferait diversion le temps que je puisse m'échapper d'une boule de neige vengeresse quand deux fesses se posèrent juste à côté de moi. « Ahah, je savais bien que ce mur n'était pas naturel du tout ! Les garçons sont occupés à se créer des défenses, on devrait en faire autant ! Tu nous héberges Will ? » Raphaëlle, toute en neige et en cheveux emmêlés, semblait essoufflée - probablement d'avoir du échapper aux deux poursuivants en même temps. Pourtant, en dépit de son ton badin, il y avait quelque chose dans son regard quand elle regarda William qui ressemblait à... de la suspicion presque, sans que je comprenne pourquoi. Heureuse cependant qu'elle ait mis fin à ce déroutant tête à tête, je renchéris, m'efforçant d'être le plus naturelle possible malgré mon trouble encore partiellement présent.

« Bonne idée ! » Et joignant le geste à la parole, j'entrepris de consolider et d'élargir le petit mur pour qu'il englobe la nouvelle venue.
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Message Posté Lun 10 Déc - 16:41.
Simon avait essayé de la transformer en bonhomme de neige humain… Même s’il savait qu’il s’agissait d’un sentiment irrationnel et stupide, une pointe de jalousie assaillit William. Et pourtant, Merlin seul savait que Simon était le dernier dont William avait à s’inquiéter : Gabrielle n’entrait pas vraiment dans les cibles du jeune homme, et il était difficile d’en douter. Mais après tout, la jalousie se manifestait de bien des façons, et elle pouvait tout aussi bien concerner l’amitié que partageaient les deux jeunes gens, qui étaient très proches, alors que William aurait voulu l’être autant si ce n’est plus avec Gabrielle.

Il rit avec elle, un peu jaune, quand elle se moqua gentiment de sa coupe de cheveux. La guimauve métamorphomagique avait encore frappé. Il était habitué aux rires quant son don lui échappait, habitué à rire lui-même, mais cela le mettait mal à l’aise que Gabrielle se moque de lui. Jamais elle ne le prendrait au sérieux, si… ? Il n’eut pas le temps de réagir, qu’une furie rousse se posa à côté de Gabrielle, les interrompant dans ce moment gênant. Il lui en était reconnaissant, tout en regrettant de ne plus être seul avec la jolie blonde.

« Les deux seules filles et le Métamorphomage aux cheveux… Ah non tiens, plus roses, ils sont bleus ! Que de surprise, aujourd’hui. Au moins je suis raccord avec la neige… ! »

Il rit lui-même de l’instabilité de son don, de bon cœur, et puis il aimait bien avoir les cheveux à mi chemin entre le bleu et le blanc, deux couleurs qu’il affectionnait beaucoup, souvent qualifiés de froides mais qu’il trouvait plutôt apaisantes. Il était d’ailleurs à son aise, dans le froid hivernal. Ni une ni deux, au lieu d’aider ses deux amies à construire un mur, il s’approcha discrètement, et les plaqua dans la neige, sur le dos.

On aurait dit deux anges, avec leurs chevelures ressortant sur le blanc neigeux, alors qu’elles étaient allongées ainsi. Il s’allongea auprès d’elles, non sans prévoir de mettre la capuche de sa cape de sorcier sur sa tête afin de ne pas se refroidir et d’attraper une pneumonie ou une autre maladie qui lui vaudrait de boire une potion faisant se dresser les cheveux sur la tête et sortir de la fumée par les oreilles.

Il ferma les yeux, totalement en confiance et apaisé. Un peu trop peut-être, se rendit-il compte en se prenant un objet froid le long du corps… Il ouvrit les yeux, et aperçut que Gabin avait lâchement profité de ses yeux fermés. Il se releva énergiquement pour le courser et, finalement, le plaquer au sol.


Dernière édition par William Austen le Sam 12 Jan - 21:43, édité 1 fois
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Message Posté Lun 10 Déc - 18:07.
Me revoilà dans la neige, allongée sur ma cape par les bons soins de William. Et au vu de la couche qui parsème mes cheveux désormais humides, je serais probablement bonne pour les laver ce soir sous une douche chaude dont l'idée me fait frémir d'envie à l'avance. Mais pour le moment... il va nous falloir nous venger de cette attaque fourbe - point sur lequel Raphaëlle ne me contredirait pas si j'en croyais son « Traître ! », lâché sur un ton indigné. Et puisqu'il se croyait suffisamment en sureté pour fermer les yeux, William allait regretter très bientôt son manque d'hospitalité. Discrètement, nous nous levâmes, adressant de grands gestes aux garçons qui approchaient pour leur indiquer leur prochaine cible. Mais si Gabin pris très à coeur de s'attaquer à William, il n'en fut pas de même pour Simon qui préféra s'en prendre à nouveau à moi. Merlin, qu'ai-je donc fait pour mériter cela ?

Tout en me tortillant pour échapper à cette étreinte qui n'avait d'autre but que de me mettre, encore, dans la neige, j'éclatai de rire en voyant les deux futurs médicomages rouler au sol, copieusement bombardés par Raphaëlle qui n'hésitait pas à piocher dans les réserves soigneusement préparées derrière le mur. Mur quelque peu en ruine d'ailleurs après ces quelques péripéties.


« Hey les gars, attaquez-vous plutôt à l'autre ange là bas ! On va leur montrer que leur pseudo solidarité ne peut rien contre des hommes, des vrais ! D'autant que je ne voudrais pas dire William mais ce sont elles qui ont dénoncé ta cachette en demandant à ce qu'on t'attaque ! » Un nouvel éclat de rire me saisit : entendre Simon parler d'être « Un homme, un vrai. » me faisait beaucoup rire, de même que le ton soit-disant viril qu'il avait employé. Gigotant de plus belle pour lui échapper, je criais à mon tour. « Cours Raphy ! Ne les laisse pas t'avoir ! »

Crier des encouragements était bien la seule chose que je pouvais faire pour l'aider, bloquée que j'étais dans les bras de Simon qui s'évertuait à essayer de me faire tomber par de malhonnêtes croche-pieds. D'autant que je savais que je ne résisterai pas longtemps avant de chuter encore. Tentant le tout pour le tout, je tournais autant que possible mon visage vers lui, les yeux implorants, une petite moue sur les lèvres. «
Libère moiiii. »

«
Tatata, tu me prends pour une truffe ? Je sais très bien que si je te relâche, tu vas en profiter pour courir au secours de Raphy et que vous nous attaquerez de nouveau dès que vous en aurez l'occasion ! Non, non, je t'ai, je te garde ! Et quand elle sera captive aussi, on avisera de votre sort ! » Regard implorant : échec. D'un autre côté, il n'avait pas totalement tort. Mais il était injuste de dire que nous étions les seules à attaquer. Nous avions juste... ouvert les hositilités. Sur son idée ! Ne me restait plus qu'à espérer que Raphaëlle leur échapperait suffisamment longtemps pour que l'impatience proverbiale de Simon ne se manifeste et qu'il ne s'élance pour courir à leur poursuite.
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Message Posté Lun 10 Déc - 18:37.
William rit, ayant détourné le regard de Gaby pour en échanger un avec Gabin, qui voulait tout dire. Nul besoin de dire à haute voix que William allait feindre une attaque à l’égard de Gabin en vengeance pour la neige qu’il lui avait envoyé, suffisamment pour que Raphaëlle se sente en confiance et aille libérer Gaby. Ils se levèrent donc, ne se quittant pas des yeux, ignorant le spectacle alentour…

Pour mieux se baisser et préparer une boule de neige de façon à ce que le plus rapide la lance sur l’autre. Ils continuèrent le combat s’immobilisant à tour de rôle, remarquant que Raphaëlle avait mordu à l’hameçon : elle courrait vers Simon, des boules de neige préparées par William lévitant à sa suite. Il n’en fallut pas plus aux deux amis pour se lever, courir, et le plaquer au sol avec un cri victorieux.

« Alors les filles, qui sont les vainqueurs ? Ne pas s’allier contre deux Médicomages fourbes et un mâle, un vrai, tel que Simon. » William rit allègrement au ton qu’avait employé Gabin : un ton de vrai macho, totalement inhabituel pour lui, mais terriblement bien imaginé. Il ne doutait toutefois pas que leur imagination et leur inventivité allait créer un revirement. Ils n’allaient pas s’en tirer à si bon compte.

Il maintenait Raphaëlle assise, pendant que Gabin glissait de la neige dans son dos, à l’intérieur de sa cape. Ragaillardie par le froid, elle fit un croche pattes à William, qui tombait tête la première dans la neige, et sauta sur Gabin pour le geler à l’aide d’une poignée de neige qu’elle venait d’agripper, mais il bloquait sa main et luttait vaillamment contre elle.

William n’avait rien, mais il resta sur le sol, comme assommé, afin de piéger celui qui daignerait s’approcher de lui. Sans aucun doute, ses amis n’allaient pas rester indifférents au fait qu’il ne se relève pas. Surtout que deux d’entre eux faisaient comme lui des études de Médicomagie, et se questionnerait sur l’éventuelle pathologie qu’il avait et sur la manière de la soigner. Il était presque trop facile de les piéger, il savait exactement comment s’y prendre. Il s’efforçait donc de ne pas bouger, ne pas frissonner. Il serait plus crédible sans faire de bruit, sans appeler à l’aide : il était et avait toujours été un peu orgueilleux, et s’il avait réellement était affaibli, il aurait cherché à s’en sortir tout seul.
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Message Posté Mar 11 Déc - 0:34.
Bon, à première vue, nous étions assez mal parties. Raphy se retrouvait immobilisée et torturée par deux apprentis médicomages déchaînés sans trop de possibilités de se tirer d'affaire. Quant à moi... Maintenant que Simon avait cessé ses fourbes croche-pieds pour se concentre sur le spectacle offert par nos amis, je ne me débattais plus, attendant seulement qu'il se décide à me libérer enfin - ce qui ne semblait toujours pas être dans ses intentions pour le moment.
Peut-être aurais-je pu m'échapper au moment où WIlliam chuta pour ne pas se relever sous nos regards rapidement inquiets. Mais j'étais moi-même trop attentive pour songer encore à fuir à cet instant précis. Et le temps que je me ressaisisse, il était trop tard, Simon ayant entrepris d'avance en canard, me soulevant de moitié de terre pour pouvoir avancer tout en me gardant captive.

Je vois sur les visages de mes amis une anxiété soudaine qui est venue balayer les rires. Pourtant, de là où nous sommes, il me semble bien voir un léger frémissement, comme un rire contenu. Et du peu que je peux voir de l'expression de Simon, il semble l'avoir remarqué également. Pourtant, nous ne disons rien. Lui, sans doute parce qu'il est convaincu que Will profitera de cette diversion pour réaffirmer son emprise sur Raphaëlle et proclamer une nouvelle fois la victoires des « hommes. ». Et moi parce que je ne suis pas vraiment certaine de ce que j'ai vu. Je ne voudrais pas lancer ce genre de boutade alors qu'il s'est peut-être réellement blessé.

C'est finalement Simon qui fini par rompre les chuchotements ininterrompus de nos soigneurs en herbe qui repassent en vitesse toutes les dernières pathologies apprises en cours. Et devant leur sérieux, je ne peux réprimer un sourire.
«
Bon laissez passez les pros ! J'ai une bien meilleure façon de le faire réagir que chercher quel mal étrange il a pu contracter en se jetant par terre. Will, mec, dans trois secondes, si t'es debout, je te prête ma blonde. Sinon... on te recouvre de neige ! » Je crois que j'ai toujours admiré la capacité de Simon à émettre des rires machiavéliques et caverneux. Mais je dois avouer que celui dont il vient de gratifier sa remarque était particulièrement remarquable. Et même si je ne suis pas du tout d'accord pour être ainsi proposée en remède, sa main venue se poser en même temps sur mes lèvres ne me permet que de laisser échapper quelques onomatopées sans guère de sens qui semblent amuser Gabin au plus haut point - de même que mes maigres tentatives renouvelées de m'échapper.
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Message Posté Mer 12 Déc - 14:36.
Will s’enorgueillit : Raphaëlle et Gabin réagissaient exactement de la façon dont il l’avait prédit, en discutant de ce qu’il aurait pu avoir. Il aurait pu crever la bouche ouverte qu’ils n’auraient pas agi alors qu’ils étaient les plus à même de le soigner. Heureusement, il n’avait rien. Il réprimait toutefois le moindre sourire qui pourrait le trahir : un seul frémissement pouvait remettre en cause sa comédie, et il était hors de question qu’il se trahisse.

Il écoutait ce qui se passait autour de lui, entendant Simon venir avec autant de délicatesse qu’un éléphant. Sans doute n’avait-il pas lâché Gabrielle, pour ne pas mettre fin à leur suprématie de mâles forts et dominants. L’idée le fit sourire mentalement, mais cela changea rapidement, quand Simon parla de lui prêter sa blonde. Elle n’était pas à lui. L’idée le dérangeait, et peut-être à ce moment là bougea-t-il légèrement.

Il n’avait plus lieu d’être de se trahir, il attrapa de la neige dans ses deux mains, et se relevant rapidement, la lança sur Simon et Gabrielle. Pas de quartier ! Même s’il ne s’en rendait pas compte, il extériorisait sa jalousie comme ça. C’était aussi bien pour se venger que pour endormir la méfiance de Gaby qui devait penser qu’il allait soutenir Simon et ne s’attaquer qu’à elle. Dans l’action, il emprisonna la jeune femme dans ses bras, celle-ci ne pouvant donc pas le voir vu qu’il ne voyait que son don… Heureusement pour lui, dont les joues étaient devenues à nouveau rouge, bien que ça soit caché par le rouge qui y était déjà à cause du froid et de la neige qu’il s’était pris dessus.

« Vas aider Gabin avec Raphaëlle, je la tiens ! »

Il se rendit soudain compte de la situation, du fait que Gaby était bel et bien dans ses bras, et s’efforça d’empêcher un sourire radieux d’apparaître sur son visage. Oui, il était content, mais son enthousiasme semblerait suspect à tous. A raison, par ailleurs. Il le remplaça plutôt par un sourire narquois, alors qu’il taquinait Gabrielle.

« Alors, les filles vont toujours gagner ? Vous semblez en plutôt mauvaise posture, pour moi… »

En fin de compte, il ne s’était pas laissé faire, mais avait quand même la belle blonde dans ses bras. La belle blonde qui n’appartenait à personne… Pour l’instant.


Dernière édition par William Austen le Sam 12 Jan - 21:44, édité 1 fois
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Message Posté Mer 12 Déc - 17:12.
Visiblement, nous avions raison de penser que WIliam jouait la comédie pour inquiéter nos deux grands soigneurs. Ce que je n'avais pas prévu, c'était la boule de neige qui parti en ma direction. Un réflexe rapide me valut de la sentir s'écraser contre mes cheveux plutôt que sur mon visage. Mais en lieu et place de la protestation que je voudrais émettre, ce ne sont que quelques grommellements qui se font audibles, la main de Simon me bâillonnant toujours. Plus pour longtemps cependant puisqu'en l'espace d'un instant, je change de geôlier, Simon s'empressant de suivre la proposition de WIlliam, non sans avoir lâché un « Ahah, je savais bien que mon remède était efficace ! » Il est vrai qu'il y a probablement plus à faire à immobiliser Raphaëlle qui se débat farouchement, véritable tornade rousse qui envoie de la neige de toutes parts en ne cessant d'essayer de se dégager de la poigne de Gabin.

La voix de William me sort de ma contemplation des efforts acharnés de mon amie. William... J'ai préféré oublier cette situation qui me gêne horriblement. Je n'ai pas l'habitude d'être aussi proche... physiquement de quelqu'un. Et encore moins d'un homme. Il n'y a bien que Simon qui peut - après deux ans de rougeurs systématiques - me prendre ainsi dans ses bras sans que je ne voisine avec les tomates. Même avec Gabin je n'ai pas ce genre de proximité. Mais sans doute n'est-il pas conscient de mon trouble au vu du ton badin sur lequel il se moque de moi.

«
Si nous nous étions enfuies plutôt que de te faire confiance en restant avec toi derrière ton mur, nous aurions gagné ! Ça nous apprendra à nous fier à un gars ! »

Mon ton boudeur s'ensuit d'une exclamation déçue alors que je vois les garçons se relever, rayonnants. «
VICTOIRE ! » Leurs sourires conquérants n'ont d'égal que l'énergie de Raphy qui continue encore et toujours de se débattre, pourtant solidement bloquée par Gabin dont elle essaye d'écraser les pieds. Mais à vrai dire, je les soupçonne d'être tous les deux ravis de cette situation - même si aucun n'irait l'avouer. Et le faux regard noir que me jette mon amie confirme mon idée.

«
Alors les filles, encore des doutes sur notre supériorité ? Je me demande quel tribut on va pouvoir exiger en échange de votre libération... Outre la reconnaissance de notre évidente grandeur... Oh je sais ! Je veux un bisou de chacune ! » Oh ce ton tellement satisfait... ! Du Simon dans les grandes largeurs. Et pour cette raison, il n'aura rien du tout, nous sommes bien d'accord là dessus !

«
Pourquoi tu aurais un bisou toi ? Tu n'as pas fait grand chose à part tenir Gaby et ce n'est pas le plus difficile ! Will, je te propose un bisou pour payer sa caution ! » « Et moi je t'en ferais un pour elle Gabin ! » Et toutes les deux d'ajouter à nos propositions nos regards les plus attendrissants possible.
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Message Posté Mer 12 Déc - 22:31.
William ne put s’empêcher de sourire, alors que Simon accueillait sa proposition favorablement tout en gloussant qu’il avait eu raison… Il pouvait difficilement lui en tenir rigueur, lui aussi étant suffisamment fier pour s’enorgueillir d’avoir raison et le crier à la terre entière. Sans oublier de préciser que ça n’avait, évidemment, rien de rare.

Il perdit légèrement son sourire, suite aux accusations de Gabrielle. Elle pensait qu’il l’avait trahie ? Mince, il n’aimait pas trop ça. Ca n’avait pas été son but, ne l’aurait été en aucun cas d’ailleurs si elle n’avait pas indiqué leur position aux autres pour qu’ils profitent que William aie les yeux fermés pour le bombarder. Il ne dit toutefois rien, seulement attristé à l’idée de l’avoir déçue. Ce qui était un jeu qu’il croyait innocent prenait une tournure qui ne lui plaisait guère.

Il se força malgré tout à ne pas ressasser ça, se promettant de se rattraper, et s’appliqua à remettre un sourire sur ses lèvres, chose qui fut aisée étant donné que Simon paradait comme un coq qui fait la fierté de la basse-cour… et ça lui allait très bien en plus ! Il éclata d’ailleurs de rire, devant l’attitude de son ami, même si sa demande le perturbait et que sa jalousie martelait régulièrement sa tête injustement à l’égard de Simon.

Il décida toutefois d’en prendre partie, en entendant Raphaëlle et sa proposition, secrètement ravi que les jeunes filles aient rejetée la demande de Simon. Il se pencha délicatement vers Gaby, afin de murmurer à son oreille des propos qu’elle seule pourrait entendre.

« Je t’en volerai plutôt un pour te libérer, si vraiment je ne peux te garder… Même si je n’en ai pas très envie. »

Ses joues et ses cheveux prenant une teinte écarlate alors qu’il bafouillait involontairement d’une voix audible par tous, même si elle n’était pas forcément compréhensible.

« Si tu es d’accord, bien sûr. »

Avec une douceur infinie, il mit Gaby en face de lui afin qu’il puisse contempler son visage, la gardant dans ses bras même s’ils avaient une position étrange. Il attendait un signe, une manifestation, de la réponse de son… non, amie n’était pas le bon mot. De la belle Gabrielle. Et, sous l’impulsion, il approcha ses lèvres de celles de la jeune fille, les posant délicatement sur elles, comme envouté, charmé, par l’image qu’il avait en face de lui. S’il avait pu, il aurait prit une teinte pivoine encore plus marquée.


Dernière édition par William Austen le Sam 12 Jan - 21:44, édité 1 fois
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Message Posté Mer 12 Déc - 23:46.
C'est en riant que j'ai fait ma proposition, sans trop savoir si elle fonctionnerait. Il est des jours où tous accepteraient, juste pour le plaisir de jouer encore - et peut-être de voir l'équilibre des forces basculer. Et d'autres où sous aucun prétexte ils ne nous relâcheraient, trop fiers de leur victoire. Et malgré la mine outrée de Simon, je sens bien que Gabin hésite clairement entre ces deux possibilités. Mais alors que je continue de le fixer en essayant d'être la plus attendrissante possible pour faire pencher sa décision en notre faveur, je sens les lèvres de William s'approcher de mon oreille. Et les mots qu'il prononce... Oh ces mots... Jamais je n'ai pu les oublier. Pourtant, je ne savais pas encore quelle importance ils auraient sur ma vie.

Je n'ai rien répondu, laissant une intense rougeur envahir mes joues de plus belle. Peut-être parce que je ne savais pas comment réagir. Parce que je ne comprends pas, simplement, cette phrase. Ou parce que je ne veux pas la comprendre. Non... je suis ridicule. Il ne signifiait là rien d'autre que sa volonté que je m'acquitte moi-même du prix de ma libération. Pourtant... Pourtant il y avait tellement plus que de la simple plaisanterie dans ce chuchotement discret, dans ce secret murmuré pour moi seule. Comme de l'intimité, de la complicité que personne d'autre ne devrait partager.

Pourtant ils sont là, tous les trois, nous fixant avec une curiosité mal dissimulée. Et je n'ai que le temps de remarquer de nouveau cette once de suspicion dans les yeux de Raphaëlle qu'elle se trouve hors de ma vue. Et tout ce que je peux voir, c'est ton regard. Pénétrant. Intense. Ton regard qui me dévore et me brûle, qui me fait frissonner. Je voudrais dire quelque chose, n'importe quoi qui viendrait briser ce moment qui me met infiniment mal à l'aise. Mais aucun bruit ne vient rompre cet instant. Et en une fraction de seconde, tout bascule autour de moi. Autour de nous. L'univers vient d'être balayé par la douceur de tes lèvres, s'effaçant instantanément pour ne plus laisser la place qu'à ce baiser auquel je ne comprends rien. Mes pensées même cessent leur valse folle, comme conscientes que le temps vient de s'arrêter et qu'elles n'ont plus lieu de vagabonder à leur guise. Ce ne sont que quelques secondes pourtant, une poussière à l'échelle de nos vies. Mais une éternité dans mon coeur qui bat à m'en faire mal. Une éternité pendant laquelle je demeure là à ne savoir que dire, que faire. Quelques secondes pendant lesquelles je ne comprends pas ce que cela signifie, pendant lesquelles je ne comprends pas même ce qui est en train d'arriver.

Aussi furtivement qu'elle s'en était venue, l'éternité prend fin, me laissant pantelante, tremblante. Et brusquement je comprends. Tes lèvres sur les miennes. Ce baiser... Ce frissonnement qui s'est envahi de tout mon être. Je lève les yeux vers toi, cherchant dans tes prunelles une explication, une confirmation. Non, je ne comprends pas. Et je crois que cela ne se reflète que trop sur mon visage. Pas que je t'en veuille - comment te tenir rigueur de l'intensité de ce que je viens de vivre ?. Mais je suis... perdue. Cela n'avait rien d'amical, rien d'anodin, bien loin de là. Je ne saurais décrire l'ampleur de mon incompréhension. Je sais seulement que ce baiser que tu viens de m'offrir était des plus sincères. Une sincérité qui m'effraie autant qu'elle me déroute.

«
Je... »

Je quoi ? Qu'ai-je à te dire qui viendrait exprimer ce que je ressens quand mes sensations se mêlent en une inextricable tourmente. Alors je me tais. Je reste là, sans rien ajouter de plus, ne prenant pas même garde au sifflement stupéfait de Simon derrière moi. Je reste là. Simplement. Mes yeux vrillés dans les tiens. Perdue.
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Message Posté Jeu 13 Déc - 0:36.
Le temps s’était arrêté. L’espace d’une minute, l’espace d’une seconde, ou bien d’une heure, peut-être, William ne savait pas. Tout ce qu’ils savaient, ce qu’ils flottaient dans un monde où le temps s’écoulait plus longtemps. Un monde où, il l’aurait juré, ils étaient éternels. Jamais cette sensation ne quittera William, ou du moins le pense-t-il à ce moment là.

La douceur de ses lèvres, la beauté de son regard, ses cheveux blonds qui effleurent son visage… Tant de détails qui, pourtant, ravissent un peu plus le cœur de William à chaque instant qui passe. Tant de détails qui l’accrochent encore un peu plus à la jeune fille, sans même qu’il ne s’en rende compte.

Mais tout ceci n’a aucune importance, pas plus que leurs trois amis n’ont d’importance, à l’instant. William se sent transporté dans le temps, dans l’univers, comme si Gaby et lui étaient montés à leur insu dans une machine à remonter le temps. Comme s’ils avaient été téléportés dans un endroit inconnu de l’espace. Dans un endroit où tout était nouveau, mais où tout était parfait. Où il se sentait en sécurité. Heureux. Un paradis, mais réel.

Mais Gaby s’éloigna, le regarda les yeux emplis d’incompréhension. Et s’il s’était trompé ? S’il n’avait contribué qu’à l’éloigner de lui ? La crainte prit le dessus sur la sensation d’être éternel. Il remarqua que ses amis partaient, et ne put que les en remercier silencieusement, du fond du cœur.

Il devait parler à Gaby. Seul à seule. Mais il ne savait pas où commencer, alors que tout ce dont il avait envie, c’était de sentir à nouveau la douceur de ses lèvres, l’odeur de pêche qu’elle dégageait ou d’abricot peut-être. La sensation de ne former qu’un tout, qui lui avait semblé éternelle, mais une éternité bien trop courte.

« Gaby, je… Je suis désolé, je ne voulais pas te brusquer ou te choquer… Je… »

Difficile de trouver quoi dire. De mettre des mots sur son cœur, qui débordait de joie, quand il la voyait. Sur la douce quiétude qu’il ressentait en sa présence. Sur le désir, aussi, qu’il ressentait pour elle. Sur son souhait ardent de la serrer dans ses bras et de la protéger. De prendre soin d’elle. D’être son Chevalier, celui qui la sauverait de la tour de verre dans laquelle une vilaine sorcière l’avait enfermée.

« Oh, Gaby… Ce que je veux te dire, c’est que… Je veux porter tes livres pour toi jusqu’à ta salle de cours, te donner ma veste si tu as froid, t’offrir un chocolat chaud et t’inviter au cinéma… Voler à l’unisson avec toi sur un balai. Te prendre dans mes bras pour te réconforter ou te réchauffer. Être là pour toi, tout simplement, si tu as besoin de moi. Mais pas comme Simon, pas comme Raphaëlle, pas comme Gabin. Je veux plus. Je ne veux pas t’effrayer ou te faire fuir, mais je te dois ces explications… Je tiens à toi, Gabrielle Courterois, je tiens beaucoup à toi. »


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Message Posté Jeu 13 Déc - 12:16.
Ils sont partis. J'ai entendu leurs pas s'éloigner, étouffés par l'épaisseur de la neige et l'espace d'un instant j'ai hésité à leur demander de rester. Qu'y a-t-il après tout qu'ils ne puissent entendre ? Qu'ils ne sauront pas ? Pourtant je n'en ai rien fais, me contentant de rougir de plus belle, mes yeux se baissant pour ne plus voir ton regard ardent qui me fixe avec une intensité troublante. Mais alors que tu sembles soulagé, je sens au contraire mon malaise s'amplifier, faisant battre mon coeur à une vitesse folle, accélérant ma respiration en autant de symptômes que je ne connais que trop. Et ce n'est absolument pas le moment de laisser cette panique maladive m'envahir. Imperceptiblement, je me courbe, m'efforçant de réprimer ce sentiment irrationnel en inspirant longuement. Mais alors que tu reprends la parole, mon souffle se coupe dans ma poitrine.

Et de nouveau, je ne comprends pas. Ou je ne veux pas comprendre. Parce que tes mots sont trop éloquents pour que je me trompe sur leur signification. Parce que jamais je ne me serais attendu à pareil aveu - moins encore de ta part. Et d'une certaine façon... Cela me fait peur. Mes souvenirs sont encore trop vivaces, trop douloureux malgré les années et les excuses. Et surtout... Je ne sais pas comment réagir. C'est vrai qu'il m'est arrivé, en te voyant, d'attarder mon regard sur le relief de ton visage, d’observer ces petites rides de concentrations qui apparaissent sur ton front quand tu te penches sur un parchemin complexe. Et c'est vrai aussi que j'ai parfois senti mon coeur faire de légers bonds à ta vue. Mais j'imputais ce trouble à ma joie de voir un ami - aussi peu intimes soyons-nous. Un ami, oui. Rien d'autre ?

L'angoisse est toujours là, omniprésente. Pourtant, elle se tient coite, dissimulée dans un recoin de mon être, prête à ressortir à la première occasion. Avec difficultés, je ramène à toi mon regard, luttant contre mon envie immense de disparaître et d'une voix hésitante, je parviens à balbutier : «
Tu... Tu tiens à moi ? Mais je... Pourquoi ? » Pourquoi moi ? Pourquoi cet aveu ? Je voudrais n'être pas méfiante, je voudrais te faire confiance, croire en cette sincérité qui émane de toi. Mais les souvenirs sont là, peu disposés à me laisser oublier ce qui s'est passé la dernière fois... Et si je n'ai plus de larmes à verser, je n'en reste pas moins meurtrie. Et pourtant, tout ce que je désire à cet instant, c'est comprendre quelle étrange alchimie te pousse à me dire ces mots, à moi plus que toute autre. « Pourquoi moi ? Je ne suis pas... » Je ne suis pas aussi jolie que Raphaëlle, loin d'avoir l'assurance de Lily. Je n'ai guère de qualités remarquables, rien qui justifie que je me démarque à tes yeux.

Pourquoi moi ?
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Message Posté Jeu 13 Déc - 13:06.
La jeune femme continuait de le scruter, comme baignant dans l’incompréhension, le mettant presque mal à l’aise. Mais il ne fuirait pas. Il ne pouvait pas fuir, tant l’affection qu’il ressentait pour Gaby était débordante. Son cœur battait en accéléré pour elle. Ses yeux ne voyaient que pleinement quand ils la voyaient, elle. Ses cheveux n’étaient jamais aussi indisciplinés que quand ils se transformaient pour elle. Ses sourcils, même, des fois, se transformaient pour elle.

Oui, tout criait à William qu’il ne serait complet qu’avec elle, auprès d’elle, à l’aimer. Il ne savait pas bien quand il avait commencé à ressentir ça, mais une chose était sûre, l’intensité de ses sentiments était importante. Lui prouver ce qu’il en était serait une autre paire de gants en peau de dragon…

Il ne savait pas ce qu’il se passerait, si elle le repoussait. Comment le prendrait-il ? Devait-il insister, encore, alors qu’elle était visiblement déjà perturbée par la nouvelle, par le baiser qu’il lui a donné ? Si elle avait du le contredire, elle l’aurait déjà fait. Elle n’était pas cruelle, bien au contraire, et elle ne se jouerait pas de lui en lui demandant des explications. Elle devait être désemparée, si elle n’était pas réfractaire à ce que William lui disait, et c’était nettement plus effrayant qu’un refus pur et simple. Un rejet aurait fait mal, mais ne pas savoir où s’en tenir, à quoi s’attendre… C’était dur.

Il faillit partir dans un rire nerveux, quand elle lui demandait pourquoi. Oh, douce, innocente Gaby, ignorante du charme qu’elle dégageait. Son envie ne fut que renforcée quand elle lui demanda pourquoi elle, alors que c’était à ses yeux une évidence. Il pouvait mettre des mots sur ce qu’il pensait d’elle, sur ce qu’il ressentait, mais ça ne serait jamais suffisant pour rendre grâce à Gabrielle ou à ses sentiments.

« Pourquoi toi ? Mais c’est une évidence. Tu es belle, sincère, douce, charmante. Attendrissante, avec ton insécurité, ton manque de confiance en toi. Ton rire cristallin peut résonner du matin au soir dans mes oreilles, sans que je ne m’en lasse. La couleur de ta chevelure me donne l’impression qu’elle est enchantée, et qu’elle amène du soleil dans mon cœur. Tu ressembles à une poupée de porcelaine, avec tes mains délicates : fragile, si difficile à toucher, et pourtant pas plus éloignée que d’un battement de cil. Je pourrais continuer encore longtemps, mais rien de ce que je pourrais dire n’exprimerait suffisamment bien les raisons qui m’ont poussé à te choisir toi, Gaby. »

Il n’avait jamais exprimé avec autant de sincérité, de passion, d’ardeur ses sentiments, et il n’appréciait guère le sensation de se mettre ainsi à nu, mais il n’avait pas le choix. C’était le seul moyen de faire comprendre la vérité à Gabrielle.


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Message Posté Jeu 13 Déc - 17:45.
Je tremble.

Je tremble d'entendre ces mots que tu prononces, avec une vibration dans la voix que je n'avais jamais remarquée auparavant. Et comme en écho à la profondeur de tes sentiments, je sens le rythme de mon coeur s'accélérer de plus belle sans trop savoir comment l’interpréter. Je ne saurais de toute façon demeurer de marbre devant une pareille déclaration. Car si tu n'as pas mis de mots sur tes sentiments, je ne les comprends que trop bien, sans réellement savoir comment y réagir. Sans même savoir que je ressens vraiment à ton égard. Bien sur, il y a l'amitié. Cette amitié qui nous lie tous les cinq et m'emplit de bonheur à chaque jour qui passe. Un peu d'admiration et de timidité sans doute, quand tu me parais si sérieux et si digne. Si sûr de toi quand je ne cesse de tergiverser et de craindre de commettre des erreurs. Et de l'attendrissement quand tu parles français avec cet accent si caractéristique, butant encore de temps à autre sur les mots malgré tes progrès impressionnants en six mois. Mais de l'amour ? Je l'ignore. Comment le savoir quand le seul sentiment qui aurait pu s'en approcher a été réduit en miettes pour l'amusement de quelques adolescents ? J'ai depuis des années verrouillé mes sentiments de peur de souffrir à nouveau. Et il a bien fallut toute l'insistance de Simon, toute la chaleur de Raphaëlle et l'amitié de Gabin pour que, peu à peu, je parvienne à donner ma confiance, à cesser de m'isoler dans cette bulle si confortable de solitude.

Et aujourd'hui... C'est tout autre chose que tu m'évoques par tes paroles enflammées. Chose que je ne suis pas sure de vouloir donner encore. Ou pas prête. C'est certainement ridicule de ma part d'avoir tant de réticences après plus de six ans. Je n'étais, ni ne serai la dernière personne à être le jouet de gens peu scrupuleux, à se méprendre sur le sens du verbe « aimer ». Mais la douleur est toute personnelle et s'il m'est facile de la relativiser, je peux difficile passer outre mes craintes. Pourtant... pourtant l'étincelle dans tes yeux me donne l'envie d'essayer. L'envie de croire que, peut-être, l'amour n'est pas qu'un prétexte à moquerie, pas juste le matériau d'histoires superbes. L'envie de croire que moi aussi je peux y aspirer, le vivre, le ressentir jusqu'aux tréfonds de mon être ainsi qu'il semble en être pour toi. Et la seule question qui me vient est celle qui viendrait confirmer tout ce que tu me dis par quelques mots que j'ai un étrange besoin d'entendre, de ta bouche, comme pour m'assurer que tu ne me mentiras pas.

«
Est-ce que tu... m'aimes ? »

Et si impérieux soit mon besoin de connaître ta réponse, je me soudainement compte de la stupidité de ma question. Mais également de l'égoïsme qu'il y a à te laisser ainsi dans l'expectative. Doucement je me libère de ton étreinte sans pour autant m'éloigner, me saisissant de l'une de tes mains que je viens serrer dans les miennes, l'observant sans même y penser. Cette main d'homme si grande comparée aux miennes. Cette main forte et puissance que je devine pourtant capable de tant de douceur... «
Je... Je suis désolée, c'est ridicule comme question et... et je ne saurais même pas te dire ce que je ressens. Je t'aime beaucoup William mais... » A regrets, je relève les yeux vers tes prunelles brillantes, consciente de la douleur que risque de te causer ce que je m'apprête à dire. Et crois moi que j'en suis infiniment désolée. Triste même de n'avoir nulle réponse à t'apporter. « Mais je ne sais pas si je t'aime. Je veux dire... Pas que je ne tienne pas à toi, bien au contraire mais... je ne sais pas si c'est... de l'amour. » Un silence s'installe, lourd et pesant. Insupportable.

«
Je ne sais plus. »
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Message Posté Ven 14 Déc - 21:19.
L’attente se faisait de plus en plus inconfortable. Plus les secondes, plus les minutes, passaient, et plus William craignait de n’être rejeté, blessé par la douce, sensible et attendrissante Gabrielle. Et si elle n’avait jamais envisagé les choses à sa façon ? Si elle ne s’était jamais intéressée à lui ? Après tout, il n’était pas réellement proche… Pas du tout, même, s’il comparait leur relation à celle qui unissait la jeune femme à Simon.

La jalousie l’envahit à nouveau, en plus de l’inquiétude. Comment pourrait-il supporter de la voir, chaque jour, en sachant qu’elle savait ? En sachant que tous leurs amis savaient ? Il ne pourrait plus se sentir à l’aise, à sa place, de cette manière. Mais ça n’était pas ce qui l’inquiétait le plus. Après tout, ils les verraient, au moins Raphaëlle et Gabin, pendant les cours.

Il prit une grande inspiration, inquiet de l’issue de ses confidences. N’aurait-il pas mieux fait de garder ça pour lui ? Il agissait de manière impulsive et irréfléchie, parfois. Il allait peut-être causer plus de problèmes que de réconfort, à cause du baiser qu’il avait dérobé à Gaby. Et pourtant, il ne parvenait pas à regretter. La joie, la confidence, le bien-être qu’il avait retiré de la douceur des lèvres de la jolie blonde en face de lui faisait qu’il assumait tout. Son acte, ses propos, ses désirs.

Non, décidemment, il n’aura pas pu garder ça pour lui plus longtemps, peu importe les conséquences. Peu importe la douleur des propos de la française sur son cœur. Il saurait la faire changer d’avis. Et s’il n’y arrivait pas, il se résignerait… Son cœur avait fait un bond, quand elle lui avait saisi la main, si tendrement, si gentiment. Oh, si elle pouvait le faire plus souvent, il serait comblé.

Mais elle ne partageait pas ses sentiments. Elle l’aimait beaucoup, mais elle n’était pas amoureuse. Il pouvait comprendre ça, et ne voulait pas forcer ses sentiments. Mais, ô, ses mains dans les siennes, si réconfortantes, il ne pouvait pas les supporter. Pas si elle ne voulait pas de lui. Il les lâcha, doucement, et regarda Gaby droit dans les yeux.

« Je ne te forcerai pas, Gaby, tu sais ? Je ne veux pas t’obliger à faire quoi que ça soit que tu ne désires pas. Tu peux y réfléchir, aussi longtemps que tu veux… Si tu veux savoir, j’ai des sentiments pour toi. Leur intensité, je ne sais pas. Mais je ne jouerai pas avec toi. Je serai toujours sincère. Je prendrai soin de toi. Je ne te ferai pas de mal, si je peux avoir une quelconque influence dessus. Mais je ne veux pas t’importuner plus longtemps, je vais te laisser, si tu veux… Tu as peut-être besoin de tranquillité, de temps. »


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Message Posté Ven 14 Déc - 22:54.
Oh par la toute puissance de Merlin, qu'il est difficile de m'exprimer, de mettre des mots sur l'indescriptible chaos de mes pensées. Pourquoi suis-je ainsi incapable de te décrire exactement mes doutes et mes incertitudes ? Je sais pourtant parler maintes langues et les comprendre sans guère de difficultés. Mais le langage du coeur, des sentiments, ne m'est que bien peu familier. Et ce à quoi il réfère m'est plus inconnu encore à moi qui n'ai cru aimer qu'une fois et me suis cruellement fourvoyée...

Comment te dire ce que je ne sais pas ? Comment te décrire les balancements erratiques de mon coeur qui oscille ? Il vagabonde, de ci, de là dans ma poitrine, un instant au comble du bonheur, la seconde suivante plongé dans l'inextricable labyrinthe de mes craintes.
Un instant, je reste silencieuse, jouant simplement avec tes doigts, sans même y prendre garde. Et je t'écoute parler, toujours sans savoir que penser. Je réfléchis. je songe à la différence qu'il y a toujours eu entre toi et les autres à mes yeux. A ces indéfinissables malaises en ta présence qui font s'emballer mon coeur et s'empourprer mes joues. A ces frémissements qui nouent mon ventre.

Mais alors que tu me dis vouloir partir, me laisser réfléchir, je serre instantanément ta main entre les miennes. «
Non attends William, ne pars pas ! » Pas tout de suite, pas sans me laisser m'expliquer - aussi confuses soient mes pensées. « Tu... Tu ne comprends pas. Ce n'est pas que je ne veux pas ou... que je ne ressens rien pour toi. C'est... Je ne sais pas en réalité. Je n'ai pas... Je n'ai pas l'habitude de ce genre de... situation.»

Et sur ces derniers mots se pose un silence gêné qui me fait rougir de plus belle. Ce n'est pas parce que je privilégie avant tout mes études que je n'ai jamais rêvé d'amour. Et avouer que je ne connais rien - ou si peu - au domaine des sentiments n'est pas chose facile, loin de là. Combien de fois ai-je entendu les autres filles autour de moi discourir interminablement sur leurs relations amoureuses ? Et combien de fois les ai-je enviées, cachée derrière mes livres et le rideau de mes cheveux ? Est-ce qu'après tout je n'y ai pas le droit, moi aussi ? Même si je ne suis sure de rien, même si je n'y connais rien. C'est à peine un souffle qui s'échappe de mes lèvres, avant que ma raison n'ait pu lui bloquer, mes yeux demeurant obstinément fixés sur le sol.

«
Si... si tu penses que... Je veux bien essayer.»
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Message Posté Sam 12 Jan - 21:59.
Presqu’aussitôt qu’il eut enlevé les mains des siennes, elle les saisit et lui intima de ne pas partir. Son cœur fit un bon dans sa poitrine, alors qu’un infime espoir naissait en lui. Oh, quelle cruelle émotion que d’être attaché à quelqu’un. Quelle cruelle émotion que d’espérer, que d’attendre quelque chose des gens. Ne pouvait-il pas être plus altruiste, aimer sans attendre en retour, aimer et se contenter de profiter de ce qu’on lui offrait ?

Jamais il n’avait voulu mettre Gabrielle mal à l’aise. Jamais il n’avait voulu la forcer à faire face à ses sentiments. Il n’était pas égoïste, pourtant. Des défauts, il en avait, mais pas celui-là. Ou du moins, jamais ne l’avait-on associé à ce défaut, mais peut-être en était-il maitre.

Il ne pouvait pas effacer ses propos, de toute façon. Ou plutôt, il aurait pu, mais ne voulait pas. A quoi bon ? C’était dit. Qui vivrait verrait. Il ne pouvait pas, en revanche, détacher ses yeux de la jeune femme en face de lui. Il ne l’avait jamais regardé avec autant d’intensité, ne s’y était jamais autorisé, et il avait manqué beaucoup de choses. La perfection de son visage, sa beauté encore plus stupéfiante qu’il ne le pensait, sans oublier les temporaires mais adorables rougeurs présentes sur ses joues. Oh, que n’aurait-il pas donné pour avoir le droit de déposer de tendres baisers sur ces belles joues, lisses, douces, attirantes ?

Même ses yeux fuyants, sa gêne face à ses propos, l’attendrissaient. Oh, elle était merveilleuse ! Parfaite ! Concentré sur sa contemplation, il faillit ne pas entendre les propos de l’élue de son cœur, qui avait singulièrement baissé d’un ou plusieurs tons. Elle voulait bien essayer ? Elle avait vraiment dit oui ? Les battements de son cœur s’accélérèrent, comme en accord avec la joie fulgurante qui venait de l’emplir.

Cédant à une impulsion, il souleva légèrement Gabrielle du sol, tournoyant sur lui même doucement avec elle dans ses bras. Il la reposa toutefois rapidement, pour l’embrasser à nouveau avec douceur, mais avec beaucoup plus de fougue. Pour lui faire saisir la joie qui l’habitait, et qu’il n’était pas opposé à un essai. Essai qui serait douloureux s’il n’aboutissait pas à une vraie relation. Mais il n’avait pas conscience de ça. Il ne voyait que des feux d’artifice multicolores exploser dans sa tête, des feux de joie partout, une félicité qu’il avait rarement ressentie. Il était peut-être plus attaché qu’il ne le croyait à la jeune femme, bien qu’il ne le réalise pas.
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