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Catch me if you can | PM Amadeus
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Message Posté Lun 15 Oct - 1:53.



Catch me if you can

★ noms des participants: Amadeus & Hayleen
★ statut du sujet: Privé
★ date: 14 octobre
★ heure: Début d'après-midi
★ météo: Temps nuageux, mais avec quelques éclaircies
★ saison: 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x02
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x02
★ intervention de dominus: Nop
★ récompenses: Non plus





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Message Posté Lun 15 Oct - 18:11.
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C'était difficile de remettre les pieds à Beauxbatons. Je me serais crue assez forte pour passer au dessus de tout ce que j'y avais vécu, mais mes souvenirs et ma douleur me rattrapèrent bien trop vite. Je venais juste d'arriver avec le reste de mon école, car nous venions assister aux Jeux Olympiques qui commençaient demain, mais ma tête se remplissait déjà des images atroces auxquelles j'avais assisté durant la grande bataille, et même avant lorsque nous devions subir les tortures de l'Organisation, lorsque celle-ci contrôlait l'école française.
Non. Revenir n'était pas évident. Il fallut d'ailleurs que je me mette à l'écart quelques temps, car je sentais venir une nouvelle crise d'angoisse, et je ne voulais absolument pas que quelqu'un me voit dans cet état. Heureusement, le groupe se séparait au même moment pour que chacun puisse vaquer à ses propres occupations. Je m'assis alors derrière un arbre d'un des jardins de l'académie et pratiquai mes exercices de respiration, le temps que ma crise se calme. Il fallait que je pense à autre chose qu'à toutes ces horreurs, et surtout pas à mon bébé... Pourquoi ne pas penser aux Jeux de demain? Cet évènement semblait prometteur! ... Non... Moi-même je ne me trouvais pas crédible. Je n'en avais pas grand chose à faire des J.O. en réalité. Bon, autre chose! Il fallait que j'assimile Beauxbatons à quelque chose de positif. Avant tout, Beauxbatons pour moi c'était surtout... Amadeus. Voilà! Il fallait que je trouve Amadeus, surtout que la dernière fois que nous nous étions vu, nous avions passé la nuit ensemble et au petit matin, je m'étais retrouvée seule dans la chambre. Certes, depuis, nous avions correspondu pour en parler, mais ce serait la première fois que nous nous reverrions après cet évènement. Cela me stressait un peu - oui, Hayleen stresse à cause d'une histoire d'un soir, c'est le monde à l'envers - mais j'avais besoin de le voir.
Je me dirigeai donc jusqu'au kiosque à colombe. N'ayant pas apporté Little Queen avec moi, il fallait que j'utilise un autre oiseau pour envoyer un mot à mon ami français.
Citation :
Ama',
De retour à Beauxbatons, j'aurais voulu passer un peu de temps avec toi! Cela fait longtemps que l'on ne s'est pas vu!
Retrouve-moi dans le labyrinthe vers 14h! Enfin, si tu y arrives!
Leen
Me trouvant juste à côté du labyrinthe, ce fut le premier lieu auquel je pensai pour le retrouver. Et puis maintenant, j'étais devenue une pro des labyrinthe. A cause des entrainements imposés par le ministère à Poudlard, nous avions été obligé d'aller dans le labyrinthe de nuit pour apprendre à nous défendre. Alors après avoir évité de me faire étouffer par des lianes et carboniser par un incendie, celui de Beauxbatons ne me faisait pas peur. Je mis donc pour la première fois mon pied à l'intérieur et continuai son avancée. Je n'avais normalement qu'une demie heure à attendre si le français acceptait mon invitation. J'avais donc le temps de m'avancer à l'intérieur de ce dédale, mais pour autant je n'allai pas trop loin. Il fallait quand même qu'Amadeus me retrouve! Même si je ne doutais pas des capacités du sorcier pour me mettre la main dessus. En fait, ça ressemblait un peu à une partie de cache-cache. Oui, le jeu moldu pour enfant. Alors, attrape-moi si tu peux!
Amadeus Debussy
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Message Posté Lun 15 Oct - 21:42.
« Amadeus... » Rires en échos et parfum familiers m'assaillirent la tête, tandis que je tournais sur moi-même, à la recherche de cette voix aguicheuse qui m'appelait dans les tréfonds d'un labyrinthe fait de buissons verdoyants. Le sourire en coin mais le regard perdu, j'avais ce pressentiment que ce jeu de chasse n'était que tournure de sensualité tant je pouvais sentir jusque sur le bout de sa langue les fragrances voluptueuses qu'elle portait dans sa voix lorsqu'elle m'appelait. Un pas, puis deux, vers une destination inconnue, et je vis au bout de ces buissons trop bien taillés un jupon blanc voletant dans les airs et qui s'échappa de ma vue ; la belle Hayleen continuait de rire tout en m'échappant, tandis qu'au pas de course je vins la rattraper. Course fugace s'il en est car sans savoir pourquoi ni comment, voilà que je posais mes mains viriles et envieuses sur ses hanches avant de les porter sur son ventre rond. « Tu sais comment je vais l'appeler ? » Et je secouais la tête, plongeant mon regard pénétrant dans l'âtre de ses yeux mutins, rapprochant la douce contre moi dans l'envie délicieuse de sentir ses rondeurs féminines, monts de fertilité et de douceur.

Ses lèvres m'appellent, je me penche et je marmonne quelques excuses... Enfin il me semble. Lorsqu'un rire cristallin la secoue de nouveau. Mes mains perdent leur emprise sur ses hanches, et je m'aperçois qu'Hayleen a disparu, postée derrière moi à une distance qui me semble creuser un fossé inconcevable.

Je me retourne alors vivement et je l'observe perplexe, voyant son sourire radieux se voiler de tristesse comme une larme coule sur sa joue trop pâle.
« Tu l'aurais su si tu l'avais sauvé. » souffle-t-elle en plantant ses ongles limés dans la chair de son ventre devenu plat.

D'un bond, sueur narguant mon front et coeur battant la pulse échauffée contre mon torse, je me réveillais en sursaut. Essoufflé et la gorge sèche, j'eus pour faire grâce à mes poumons une bouffée d'air frais pour mieux reprendre mes esprits. Un rêve, ce n'était qu'un rêve. Ou dirions-nous le cauchemar de mon amère réalité.

***

Le volatile à plumes blanches fit une entrée fort remarquée à la fin du déjeuner : les regards braquées sur la colombe affolée de se trouver seule parmi cette foule humaine béate, étaient accompagnés de grands murmures interrogateurs qui bientôt se muèrent en des conversations agitées. Ici et là, on bataillait déjà pour savoir qui aurait la mainmise sur l'oiseau afin de lui accrocher une missive, avant même qu'il ne se soit posé devant son destinataire. Moi-même toisais d'un oeil soupçonneux la colombe qui traça vers moi une course sans détour, ne sachant pas s'il me fallait prendre son arrivée d'un bon oeil. Oiseau de bonne augure ou non, dans tous les cas délivreur d'un message que je n'attendais pas ou plus ; après tout les animaux se faisaient si rares à Beauxbâtons ces derniers temps, que d'aucuns avaient laissé tomber l'idée de communiquer avec l'extérieur par la voie des airs. C'est ainsi que je recueillis la missive, tambour battant et poumons contrits par l'angoisse... Il me semblait que ces derniers temps, les mauvaises nouvelles fleurissaient ici et là avec tant de facilité, aussi résistantes et grasses que du chiendent, et qu'à ce titre le mot qui m'était adressé ne pouvait en être autrement. Un frisson agréable parcourut néanmoins mon échine comme j'entendis l'assemblée me gratifier d'un silence intrigué : Amadeus Debussy avait bien reçu une colombe. Peut-être étaient-elles donc revenues ? Je ne me souciais guère des murmures spéculateurs qui naquirent dans les recoins de la Salle à Manger cependant, d'avantage impliqué dans ma lecture qui épousait les courbes graciles d'une écriture que je reconnaissais d'entre toutes. Mon palpitant ne fit qu'un bond dès lors que je compris, avant même que je ne lise le prénom apposé dans un coin par les traits délicats d'une encre fraîche, trahi par les effluves d'un parfum qui ne m'était pas inconnu. Hayleen était ici, et en cela je n'avais pas le droit d'être surpris car après tout je m'y étais attendu. Plus encore, lorsque l'annonce d'ouvrir les jeux prestigieux à Beauxbâtons fut proclamée, j'eus une première pensée pour la belle anglaise, entre l'envie et la crainte de la revoir. Le désir et le besoin de lui parler à nouveau car je portais pour Hayleen tendresse et estime... voire plus très probablement. La crainte de la revoir car muré dans ma goujaterie passagère d'une nuit j'en portais encore les séquelles d'une honte de l'avoir traitée ainsi. Etrange. A présent devenu célibataire aguerri tombeur de ces dames, me complaisant dans les bras d'une demoiselle différente chaque nuit, je prenais conscience que j'éprouvais pour Hayleen une gêne tenace que je n'éprouvais pour nulle autre. Sans doute parce que j'avais toujours eu conscience qu'en cédant à la pulsion de nos corps, je la détruirais encore plus. Et je n'en étais pas fier.

Je pris donc le chemin des jardins peu avant quatorze heures, un poids serrant mon estomac avec tant de poigne quant au stress éprouvé de la revoir, que je heurtais au passage quelques camarades. Ces derniers intrigués de me voir si pâle et le regard trouble balayant le sol sans vraiment le voir, moi qui avais toujours le pot de tête princier et l'assurance en étendard, n'osèrent pas s'indigner lorsque je manquais de leur donner un virulent coup d'épaule par maladresse parce que je ne les avais pas vus. Le monde s'était refermé sur ma personne et ma goujaterie, tandis que je me ressassais cette nuit qui aurait pu être merveilleuse... si je me souvenais de tout et que je n'avais pas été un véritable goujat. Certes nous nous étions expliqués par hiboux interposés et Leen semblait à cent lieu de m'en vouloir, cependant je m'exécrais dans le rôle de cet amant d'une nuit parti avant même qu'elle ne se réveille. En fait, j'avais été semblable à tous les autres. Et en cela je me trouvais à vomir...

Sur le chemin, je me surpris à penser à elle et ce qu'elle était devenue afin de ne pas me focaliser que sur cette angoisse tenaillant mon estomac. Avait-elle trouvé quelqu'un, s'était-elle remise de la perte de son enfant... me voyait-elle aujourd'hui comme un goujat ? Un mouvement brusque de la tête pour balayer ces pensées et j'avançais toujours d'un pas leste, presque princier malgré la pâleur de mon visage qui trahissait ma honte de me mettre bientôt devant le fait accompli. Devant mon amie que j'avais laissée tomber. « Hayleen ? » Arrivé devant le labyrinthe, je fronçais les sourcils tandis que je la cherchais des yeux sans jamais la trouver. D'un soupir las je n'eus d'autre choix que de pénétrer d'avantage les lieux sans la trouver. Les buissons beaucoup moins verdoyants que dans mon rêve, morts et ternes ils n'inspiraient plus que l'hiver du désespoir... Me semblant entendre du bruit dans une des directions, je réitérais alors son nom avant d'entendre un bruissement derrière moi. Me retournant vivement, je me retrouvais dès lors face à la Poudlarienne et esquissai un sourire soulagé de la revoir. « Ca fait du bien de te revoir enfin. » Et ce même si la honte rongeait mes entrailles derrière la façade de ce sourire en coin, heureux de la revoir.

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Message Posté Mer 17 Oct - 1:18.
L'air était frais. L'automne était déjà bien entamé. Les buissons du labyrinthe entrait petit à petit dans leur hibernation hivernale, leur donnant cet aspect à la fois orange et brun. Le vent soufflant mes cheveux, j'attendais patiemment mon ami, à la fois anxieuse et envieuse. J'avais désespérément besoin de le voir et de lui parler. Il était devenu mon ami le plus proche - au fond, même plus - et sa présence me manquait. Mais j'étais également gênée de le revoir à cause de nos derniers retrouvailles. Pas que nos ébats ne me dérangeaient d'une quelconque manière, mais après cela j'avais fini par prendre conscience des véritables sentiments que j'éprouvais envers le jeune homme et je savais que, malheureusement, ils n'étaient pas réciproques, puisque Amadeus était éperdument épris de sa jolie blonde. Gênée par ces sentiments et encore envahie par la culpabilité de ne pas avoir tenue ma promesse de protéger mon enfant, j'étais tout de même quelque peu angoissée à l'idée de le revoir. Mais il le fallait.

Soudain, je l'entendis. D'une voix suave, reconnaissable entre toutes, le français m'appelait. Je tournai alors à la première intersection et me retrouvai face à son dos musclé, mais caché par une veste bien taillé, typique de l'uniforme français. Un sourire apparut au bord de mes lèvres, lorsqu'il finit par se retourner. Il avait l'air, lui aussi, soulagé de me revoir. L'idée de le prendre dans mes bras me traversa l'esprit, mais après les derniers évènements partagés ensemble, et connaissant l'aversion du jeune homme pour toutes marques d'affection, je me résolus à simplement lui répondre.

    « De même! J'ai l'impression que cela fait une éternité que nous n'avons plus discuté. »

En réalité, c'était un peu le cas. On ne pouvait pas dire que nos péripéties au bar, puis à l'hôtel, nous avaient laissé le temps de discuter de ce qu'il s'était passé à Beauxbatons, de notre été ou de tout autre sujet. D'un côté, heureusement pour moi, car parler de la bataille, de l'enfant, de la cécité de Seth, du coma de Lily, de ma culpabilité, ou de ma dépression, n'étaient pas des sujets que j'avais envie d'aborder. Et encore maintenant. Je préférais encore parler de cette fameuse nuit, même si cela nous gênerait autant l'un que l'autre. D'ailleurs, pour éviter tout lancement de sujet sur les mois précédents, je devançai mon ami en prenant de ses nouvelles.

    « Alors, qu'arrive-t-il de nouveau au bel Amadeus, depuis qu'il est de retour à Beauxbatons? Il n'est plus question de mariage j'espère? Sinon j'en fais de la pâté pour gnome, ces Debraie. En tout cas, c'est Delilah qui a du être contente de te revoir! Surtout s'il n'y a plus de mariage! Quelle idée saugrenue tout de même ces mariages arrangés. Je me demande ce qui peut bien passer dans la tête de nos parents des fois... »

Oui, je parlais bien trop, et ce n'était pas dans mes habitudes d'enchainer autant de mots dans une même phrase. Mais il fallait que je parle d'autre chose. J'étais pourtant douée pour changer de conversation, faire croire que tout allait bien, etc. Cependant, face à mon ami, c'était plutôt difficile de rester crédible.
D'ailleurs, quelque chose clochait également chez lui. Suite à mes mots, son sourire avait disparu... J'avais dit quelque chose que je n'aurais pas dû... S'était-il finalement marié? Malgré tous ses efforts pour l'éviter? Vite! Il fallait te rattraper Hayleen!

    « J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas... Je... Désolée. J'ai été trop brusque, j'aurais dû y aller par étape. Excuse-moi... »

Moi qui avait voulu éviter mes sujets douloureux, j'avais fini par atteindre les siens. Dans la précipitation, je n'avais absolument pas fait attention que mes propos auraient pu le blesser. Finalement, je ne changerais jamais. Je serai toujours aussi égoïste! La joie de nos retrouvailles avait fini par disparaître. A sa place, une boule d'angoisse fit son apparition.
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Message Posté Dim 21 Oct - 14:25.
L'atmosphère s'était quelque peu tendue sous couvert d'une gêne qui nous pétrifiait ; pétris par des sourires forcés quoique sincères, rigidifiés par un palpitant brouillé, voix éraillée et regards plus ou moins fuyants, nous avions probablement l'air d'amants se donnant rendez-vous pour la toute première fois tant nous étions guidés par mille émotions contraires. J'avais senti chez Hayleen la raideur de ses gestes stoppés, alors qu'elle désirait sans doute me donner l'accolade sans pour autant y parvenir, quant à moi je ne niais pas imposer une certaine distance non par mépris mais par prudence. Cette honte qui m'assaillait n'avait de cesse d'infiltrer mes veines et de mordre mon myocarde jusqu'à la lie, intarissable elle se faisait vicieuse jusqu'à éveiller en mon esprit des souvenirs de notre nuit par quelques flash successifs. Etais-je blême ou bien avais-je les joues piquées par un rouge sale, celui du déshonneur ? Si la question traversa mon esprit je n'en demandais nullement une réponse cependant, aussi détournais-je un instant la tête dans l'espoir vain et désespérément naïf qu'Hayleen ne relève pas les couleurs changeantes de mon teint lunatique. Il me fallait bien, pourtant, passer outre mes émotions et ma gêne puisque j'avais bien conscience que ce moment était le nôtre. J'ignorais seulement comment le broder d'excuses et livrer à mon amie ce palpitant de glace, moi qui n'étais ni expansif ni extraverti. Garçon secret et mystérieux, rongé par les affres de sa noirceur cachée et s'y complaisant malheureusement, et qui aujourd'hui sentait sa gorge s'assécher tel un puits en période de canicule. La chaleur de ses bras n'était pourtant pas les racines de ma honte, c'était contre ma propre froideur cruelle que je m'érigeais : combien de fois avais-je insinué à la belle Hayleen que les filles à la cuisse légère et aux moeurs faciles ne m'intéressaient guère – voire même nourrissaient mon mépris – et combien de fois l'avais-je vu se détruire dans les bras d'amants éphémères... Voilà que j'avais inversé les rôles, et en dépit de ma grande âme qui se voulait moralisatrice et salvatrice à son encontre, je l'avais démolie elle pour une simple affaire de plaisir charnelle. Pis encore, j'avais disparu au petit matin. Ce n'était guère étonnant si l'on portait des griefs à mon amitié en la disant fragile, j'étais un bien piètre camarade. Bref, tant de pensées pour un mutisme glaçant. « De même! J'ai l'impression que cela fait une éternité que nous n'avons plus discuté. » Et je m'étais contenté de hocher la tête, pris en otage par mon silence quand je ne demandais qu'à en réchapper. Pour autant je ne faisais guère d'effort pour tenter de dénouer cette gorge trop serrée. Bien sûr que cela faisait une éternité que nous n'avions pas parlé, en dehors de quelques missives échangées nous ne nous étions pas vraiment entretenus sur le sujet qui nous travaillait.

Un bref silence s'installa de nouveau, trouvant l'alcôve de notre gêne confortable il semblait vouloir perdurer. Aussi dans un élan volontaire pour mieux le briser, je me surpris à libérer quelques mots : « Leen je... » « Alors, qu'arrive-t-il de nouveau au bel Amadeus, depuis qu'il est de retour à Beauxbatons? » Je me stoppais alors, reconnaissant envers la jolie brune de mettre tant d'entrain et de foi dans ses paroles et son attitude, insufflant en moi un nouveau souffle d'apaisement. Une sérénité qui ne fit que passer car celle-ci s'effondra tel un château de cartes lorsque la brise nouvelle cracha en mon sein un certain abattement. « Il n'est plus question de mariage j'espère? Sinon j'en fais de la pâté pour gnome, ces Debraie. En tout cas, c'est Delilah qui a du être contente de te revoir! Surtout s'il n'y a plus de mariage! Quelle idée saugrenue tout de même ces mariages arrangés. Je me demande ce qui peut bien passer dans la tête de nos parents des fois... » Et plus elle parlait, plus je me sentais me décomposer malgré moi : cette fois il était certain que j'avais viré blême, du moins si cela était encore possible au vu de mon teint perpétuellement laiteux. Le simple prénom de Delilah acheva mon coeur qui succomba à son dernier battement, lorsque l'image de mon mariage repoussé vint le ranimer pour mieux l'entendre souffrir. A ses tempos irréguliers et sa pulse morne, je l'écoutais s'éteindre à nouveau. Se réveiller. S'éteindre. Se réveiller. J'étais blême et sans vie, regard trouble posé au loin sur le sol.

« J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas... Je... Désolée. J'ai été trop brusque, j'aurais dû y aller par étape. Excuse-moi... » Un frisson me gagna lorsque je sortis de ma léthargie, yeux relevés vers Hayleen et un sourire forcé vint poindre sur mes lèvres tandis que je reprenais ma marche afin de ne pas me laisser mordre par le froid. Et tant pis si nous nous perdions dans le labyrinthe, honnêtement je n'étais plus à cela près. « Non, ça va. » Réflexe verbal stupide qui portait en son sein un mensonge éhonté. Il suffisait de voir la pâleur de mon visage et la lueur éteinte de mon regard pour le comprendre. « Enfin... » Fais un effort pour une fois, et livre-toi afin de mettre fin à ton supplice. Elle l'apprendra tôt ou tard, alors autant achever ta douleur dès maintenant : ce sera rapide et propre. « Je ne suis plus avec Delilah et mon mariage a été repoussé. » Incapable de développer et envieux de ne pas m'y attarder, je décidais de dédramatiser les faits et de changer de conversation. « Mais c'est pas ça l'important Leen, l'important c'est que tu ailles mieux. » Dis-moi que tu vas mieux, qu'au moins quelque chose tourne rond dans ce monde qui s'effondre, pensais-je en accrochant son regard tout en continuant notre promenade. Un élan courageux de plus, et enfin je délivrais mon coeur de ce qu'il mourrait d'envie d'exorciser. « Encore une fois, je suis désolé pour ce qui s'est passé à Londres. Je n'ai jamais voulu te faire du mal ou profiter de toi. »

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Message Posté Sam 27 Oct - 15:55.
    « Non, ça va. »

Pour le coup, mon ami était un bien piètre menteur. Il m'avait pourtant habitué à mieux, en me faisant croire par exemple qu'il avait été admis dans un grand conservatoire ou qu'il avait joué dans un célèbre opéra londonien. Or, son visage et son comportement trahissait totalement ses paroles. Il avait le regard vide, le teint livide ; il se faisait fuyant, je le sentais. Etais-je encore si peu importante à ses yeux pour qu'il me mente une nouvelle fois? Pour qu'il ne me donne en réponse qu'une phrase toute faite qu'on lance au premier inconnu? Une fois de plus, je le pris mal. J'avais pourtant cette désespérante envie d'être plus pour lui...

    « Je ne suis plus avec Delilah et mon mariage a été repoussé. »

Je m'arrêtai. Je m'excusai aussitôt intérieurement de lui en avoir voulu pour sa phrase jetée à la va vite. Son mariage avait été repoussé? J'étais pourtant persuadée qu'il avait réussi à s'en échapper. Autrement, pourquoi serait-il revenu à Beauxbatons? Mais ce qui me choqua le plus, c'était que Delilah et lui ne formait plus un couple. J'avais vu leur relation évoluer, j'avais vu les sentiments du jeune homme grandir pour cette fille à qui il aurait donner toute sa vie. J'étais vraiment une idiote. Je venais de faire la plus grosse bourde de toute ma vie... Amadeus devait être si mal. Il l'aimait tellement... Et moi je venais de le blesser encore plus en enfonçant le couteau dans la plaie. Quelle piètre amie je faisais... Détester les gens était tellement plus facile. Alors que j'étais toujours choquée par ses mots, le jeune homme continua son discours en avançant un peu plus à l'intérieur du labyrinthe. Je le rattrapai donc d'une marche rapide.

    « Mais c'est pas ça l'important Leen...
    - Si c'est imp...
    - ... l'important c'est que tu ailles mieux.
    - Non c'est pas moi qui suis importante! Là, c'est de toi qu'on parle et de ce que tu ressens! Ok, tu ne veux pas en parler, je comprends, mais ne te fermes pas. N'essaye pas de tout garder pour toi et de prendre sur toi. Je pense que je me suis déjà bien assez reposé sur tes épaules, à moi de faire l'inverse maintenant. Tu es important à mes yeux Ama' et maintenant c'est à toi de te laisser aller sur moi.
    »

D'accord, j'avais peut-être haussé le ton. J'avais pas du tout l'intention de crier sur mon ami, mais j'avais envie de lui faire comprendre que ce n'était plus à mon tour de me lamenter et d'attendre son réconfort. Je l'avais déjà bien assez fait. Alors l'important n'était pas que j'aille mieux pour le moment, mais que lui aille mieux. Je voulais être à mon tour cette épaule bienveillante qu'il m'avait accordé. J'étais peut-être une amie horrible qui fait plus de mal que de bien parce qu'elle ne pense qu'à elle, mais, pour lui, je voulais faire l'effort de faire les choses bien. Bon j'avoue aussi que j'en avais profité pour détourner son attention de moi et ainsi éviter les sujets épineux que je ne voulais pas aborder. Mais je l'avais quand même fait en premier lieu, car je m'inquiétais de l'état de mon ami.

    « Encore une fois, je suis désolé pour ce qui s'est passé à Londres. Je n'ai jamais voulu te faire du mal ou profiter de toi.
    - Tu ne m'as pas fait mal Ama' Je me suis fait mal toute seule en acceptant , alors ne t'en veut pas toi-même! Tu n'as pas profité de moi, j'étais totalement consentante et je savais que ça ne changerait pas le fait que tu me vois que comme une amie Non. J'espérais que tu changerais d'avis. Ne t'inquiètes pas pour moi, je suis une grande fille et qui connait très bien comment fonctionnent les histoires d'un soir, à ton grand regret. J'avais pourtant espéré que cette nuit signifierait plus pour toi
    »

En fait, comment avais-je pu croire que des sentiments allaient naître chez lui après cette nuit, alors qu'il avait en horreur mes habitudes de fille facile, et qu'en plus de cela il était éperdument amoureux de sa jolie blonde malgré leur séparation, dont j'ignorais l'existence à l'époque. Des bribes de souvenirs de cette soirée me revinrent en tête - des images que j'avais oublié - je m'étais sentie tellement bien entre ses bras, contre son corps, qu'en fait c'était légitime que j'avais espéré.
Nous continuions de nous promener à travers de ce labyrinthe qui souffrait du temps automnale, et je remarquai que l'angoisse qui m'habitait avait disparu. Nous avions enfin mis sur le tapis l'histoire de Londres, enfin plus ou moins. Je me rendais compte à quel point il s'en voulait et je ne voulais pas qu'il se sente mal à cause de films que je m'étais faite toute seule, ou même qu'il s'en veuille tout simplement à cause de moi. Tout en soutenant son regard submergé par la culpabilité qui l'habitait, j'essayais une fois de plus de lui faire comprendre que ce sentiment devait disparaître.

    « Tu n'as pas à t'en vouloir pour ce qui s'est passé à Londres. Après tout, je l'ai cherché. C'était sûr qu'un jour ou l'autre tu succomberais à mon charme ravageur, surtout à cause des innombrables avances que je te lances depuis que nous nous connaissons. »

Je lui fis alors mon plus beau regard de femme fatale. Ne dit-on pas que le rire est un excellent moyen de dédramatiser une situation? C'est exactement ce que j'appliquais. Pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas à s'en vouloir, je voulais lui montrer que son geste était légitime et qu'il était donc tout à fait normal d'avoir réagi de la sorte.
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: La clé du Cercle des Poètes Disparus



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Message Posté Dim 18 Nov - 14:50.
Les mots de mon amie me soulageaient, bien que n'étant pas dupe je ne pouvais croire au fait qu'elle n'en avait retiré aucune blessure quant à notre relation d'une nuit. Moi-même n'en avais retiré que honte et culpabilité, aussi je voyais mal en quoi Hayleen – aussi libertine pouvait-elle être, du moins c'était là ce que je pensais – avait trouvé le courage de taire sa douleur pour prendre le sujet à la légère. Je n'avais cependant ni la force ni l'envie d'en débattre comme je demeurais suffisamment égoïste pour préférer cette option : faire semblant de la croire et ne pas relever. Tout était alors plus simple. Tellement cruel, mais bien plus aisé. Et je ne pouvais nier que j'avais sacrément besoin de cette légèreté quand ma vie prenait des tournures alambiquées : violoniste habitué à la tranquillité de vie mais à l'agitation de l'âme, voilà que tout semblait trembler autour de moi. Je n'avais la tête à rien et ma seule envie se bornait à passer dans les draps d'une demoiselle pour chasser ma peine ; à cela je dus ajouter les coeurs de ces petites mésanges qui s'accrochaient malheureusement à moi. D'amantes superficielles, la plupart étaient passées amies voire rêveuses qui souhaitaient avoir plus. Perdu, je m'en extirpais en niant l'évidence, en jouant les indifférents, en leur promettant une oreille semi-attentive mais des nuits passées dans mes bras. Une première pour un jeune homme aussi flegmatique que moi ; après tout je n'avais rien d'un don juan. Non dépourvu de charme mais amateur en terme d'approche séductrice, je n'avais jamais vraiment croulé sous la gente féminine pas plus que cela constituait mon but. Seulement depuis que Delilah était partie, je me plaisais à me noyer dans l'ivresse du plaisir accordé à la chair. J'espérais toutefois que Hayleen n'en savait rien... Qu'aurait-elle dit alors ?

Néanmoins la demoiselle savait détendre l'atmosphère ; à l'instar de nier le fait que notre aventure ne l'avait pas touchée, Hayleen s'employa à un trait d'humour qui eut au moins l'effet de me faire sourire avec sincérité. Mon regard perdu sur ce labyrinthe aux plantes mortes ne daigna pas même relever la décrépitude du paysage, tant ses mots m'allégeaient l'âme et m'embaumaient le coeur. « Tu n'as pas à t'en vouloir pour ce qui s'est passé à Londres. Après tout, je l'ai cherché. C'était sûr qu'un jour ou l'autre tu succomberais à mon charme ravageur, surtout à cause des innombrables avances que je te lances depuis que nous nous connaissons. » Un bref rire passa la barrière de mes lèvres tandis que je répondais sur le ton de l'humour et de la légèreté.... quand bien même ce n'était pas totalement faux : « Oui, c'était inévitable. » Jetant un regard taquin et complice à la belle Hayleen, je passais outre le sujet du fameux flirt où nous avions passé des mois et des mois à nous tourner autour. Moi avec plus de réticence au vu de son caractère de fille facile, elle avec la subtilité et la prestance d'une demoiselle de sa nature. C'était sans doute ce qui me plaisait le plus chez elle : son charme et ses traits de séductrice invétérée, sans pour autant que cela ne tombe dans la vulgarité. Oh bien sûr je prenais pour le moment bien du recul à nos flirts un peu poussés : connaissant Hayleen elle devait sans doute courir plusieurs lièvres à la fois – bien que les bruits de couloir affirmaient qu'elle s'était assagie – et ces histoires de séductions ne devaient pas l'affecter outre mesure. Cela n'empêchait guère ma honte d'être toujours bien présente, comme cette impression désagréable d'avoir profité d'elle dans un moment de faiblesse. Avide de changer de sujet, je décidais pour une fois de me confier : non pas pour rompre ce semblant de silence un peu gênant, mais parce qu'il me semblait que c'était là la meilleure marque de reconnaissance que je pouvais lui faire. « Tu sais, j'ai besoin de prendre l'air. Le départ de Delilah m'a... » Transformé en un monstre libertin ? Je plissais le nez de dégoût sous cette pensée avant de reprendre dans un soupir. « Chamboulé. J'ai besoin d'avoir les idées claires, mais je n'y arriverais jamais en restant ici. Alors... » Je m'arrêtai soudain, plongeant mon regard brun dans les yeux interrogateurs de ma belle amie. « J'ai décidé d'aller à Poudlard pour deux mois, début Novembre. Bien sûr je n'irais pas sans l'approbation de la reine des lieux. » soufflais-je dans un sourire taquin à l'adresse de la Serpentarde.

Hayleen R. Blackburn
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star : Leighton Meester
crédit : Kao
date d'entrée : 05/02/2011
âge du personnage : 17 ans
épîtres postées : 493
gallions : 813

♦ Nota Bene
:
: vos relations principales ici
: ce que vous avez sur vous



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Message Posté Dim 16 Déc - 0:21.
Ma technique avait marché ; j'avais réussi à faire passer un rire au travers de ses lèvres tendues. Je préférais cent fois plus l'entendre rire que de le savoir mal. Nos regards taquins et nos moments de complicité me manquaient. Cela faisait tant de mois que nous n'avions pas simplement discuté. Et je ne parlais pas simplement du temps où le français avait fugué à Londres, mais également des mois précédents. Mon ami me manquait terriblement. Moi qui m'était accoutumée à le voir pratiquement tous les jours à la fin de l'année scolaire, une fois de retour à Poudlard et en vacances il avait fallu que je me réhabitue à voir mon ami bien moins souvent. C'était l'inconvénient de faire nos études dans des écoles différentes, à des kilomètres l'une de l'autre.

    « Tu sais, j'ai besoin de prendre l'air. Le départ de Delilah m'a... Amadeus s'était finalement décidé à se confier de lui-même. Chamboulé. J'ai besoin d'avoir les idées claires, mais je n'y arriverais jamais en restant ici. Alors... »

Finalement, le jeune homme s'arrêta. L'imitant, je posai un regard interloqué sur lui. Qu'il ait besoin de changer d'air après tout ce qu'il avait vécu ici, je pouvais parfaitement le comprendre. Ça ne devait déjà par être évident pour tous les français de vivre ici chaque jours après les événements qui ont eu lieu entre ces murs, mais pour Amadeus ça devait encore plus difficile d'y mettre les pieds alors que chaque recoins devaient lui évoqués des souvenirs de sa jolie blonde.

    « J'ai décidé d'aller à Poudlard pour deux mois, début Novembre. Bien sûr je n'irais pas sans l'approbation de la reine des lieux. »

A mesure que ses mots franchissaient ses lèvres, un sourire s'esquissait sur mon visage. A Poudlard? Pendant deux mois?? Je pourrais voir Amadeus tous les jours durant deux mois... Mais il n'avait même pas besoin de me demander, bien entendu que j'étais d'accord pour qu'il vienne! Tellement heureuse de la nouvelle, que cette fois-ci je ne pus me retenir, et enlaçai mon ami.

    « Oh mais bien sûr que la reine des lieux veux que tu viennes! Même pas besoin de demander. »

En deux secondes, le jeune homme avait réussi à me faire retrouver ma bonne humeur. Fini l'angoisse des lieux, fini le mal être de notre nuit passée ensemble, je ne retenais qu'une chose : Amadeus allait venir à Poudlard. Finalement, il pouvait se passer des choses bien! Je relâchai mon ami, quand une idée me vint.

    « Il va falloir fêter ton retour en Écosse... Je vais t'organiser une super fête!!! Et comme je suis préfète-en-chef, il faudra juste se méfier des prof'! »

Sourire en coin, regard mutin, oui, je me vantais un peu avec mon rang. Mais, d'un côté, il était là pour ça! Et puis, c'était Amadeus qui venait de m'appeler "Reine de Poudlard", alors autant continuer sur la même lancée.

Finalement, je n'étais pas mécontente d'avoir discuter avec Amadeus. Le sujet de base n'était pas plaisant, mais il était temps que nous en discutions. A présent, je n'attendais plus qu'une chose, que le bel Amadeus débarque à Poudlard.

[ RP Terminé ]
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